Chapitre 4

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E  A  NElea x Tonowari — Amour désiré

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E  A  N
Elea x Tonowari — Amour désiré

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NOUS AVIONS DÉCIDÉ
Neteyam et moi, de poursuivre notre discussion dans un lieu plus privé, non loin de la population. Allongés l'un à côté de l'autre, nous discutions, agréablement, sur le sable chaud. Une brise marine caressait doucement mon visage tandis que le murmure des vagues commençaient à me bercer.

Mon cœur appartient déjà à quelqu'un, déclarais-je le cœur lourd.

Puis-je savoir de qui ?, me répondit-il.

Le regard dirigé vers le ciel, je pris une grande inspiration avant de déclarer :

Je ne le peux, cela risquerait de nuire à notre peuple, je suis désolée mais je préfère que personne ne le sache, ainsi ma culpabilité serait moins grande, avouais-je.

L'amour est censé rendre heureux, mais toi tu ne l'es pas. Alors pourquoi continuer ?, souligna Neteyam.

Encaissant difficilement ses paroles, je me résignais à plonger ma tête dans mes bras, dans le but de cacher l'expression de douleur sur mon visage. Il n'y avait aucune solution possible, j'étais enfermée dans une monotonie, dont l'espoir douloureux ne semblait pouvoir me quitter. J'espérais constamment, et silencieusement que chaque geste affectueux qu'il m'attribuait, ne soit plus jamais accompagné de ce sentiment de tristesse présent au fond de ses yeux. J'aimerais que ses si beaux yeux débordant de gentillesse ne me rappelle pas notre douce et douloureuse enfance, et que chaque rencontre avec lui, ne soit rare parce que je le fuis. J'aimerais que chacun de nos gestes ne soient pas de simples frôlements.

Et surtout, j'aimerais ne plus avoir cette triste impression d'être celle qui fait battre son cœur, que cela ne soit qu'une impression erronée.

Je l'aime, et je ne veux pas cesser de l'aimer mais j'aimerai ne plus l'aimer de cette manière, avouais-je.

Je n'avais jamais confié autant à quelqu'un, d'autant plus à une personne que je ne connaissais que depuis quelques semaines. Et pourtant j'avais l'impression que c'était l'une des raisons de ma confidence.

Je ne sais plus quoi faire, avouais-je.

Serais-tu prête à aimer quelqu'un d'autre, me demanda t-il.

Je l'espère.

— Une rencontre entre Na'vi ! Dans mon peuple ils organisaient quelques fois des rencontres, tu pourrais peut être ? Tu aurais assurément du succès !, s'enthousiasma-t-il.

𝐄𝐀𝐍 [Tonowari]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant