Chapitre 25 : Deux places pour La vie est belle, je vous prie.

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien. Avant toutes choses je voulais remercier encore une fois tous ceux d'entre vous qui m'ont fait l'honneur de s'approprier un exemplaire de "Ce bleu te va bien". Vraiment, un immense merci parce que vous avez choisit d'avoir une partie de moi dans votre quotidien et je trouve ce concept tout bonnement incroyable, ça me touche, sincèrement. Je vous invite encore et humblement à partager l'histoire. N'hésitez pas à me faire part de vos retours à ce sujet afin que le deuxième tome soit plus adapté à vos attentes ;) 

Pour ceux qui n'auraient pas eut l'info et qui ne sauraient pas de quoi je parle, le livre est disponible à la vente et tous les détails sont à retrouver sur mon profil ;) 

En ce qui concerne "Trois mille euros net", j'ai prit un peu de retard suite à quelques problèmes personnels mais rassurez-vous, j'ai toujours de l'avance sur vous. Pour aujourd'hui : Un bouquet de lys, une toile blanche, et une tarte aux pralines. Bonne lecture et à vendredi prochain ;) 

Tendrement, 

Lou De Peyrac. 

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Magda ouvrit un œil paresseux en entendant un claquement de talon familier dans le couloir de l'étage. Un talon qui se voulait discret mais c'était sans compter sur le sommeil léger de la jeune sorcière. Elle sourit immédiatement en ouvrant les yeux. Leur soirée de la veille s'était achevée comme elle avait commencé. Tout en douceur. Depuis combien de temps n'avait-elle pas ressenti une telle plénitude ? Le sentiment étrange et inexplicable d'être à l'endroit qu'il faut, avec la personne qu'il faut, au bon moment. Il y avait ce petit zeste de magie dans ce qui la liait à Del Vecchio et qu'elle ne cherchait même plus à expliquer. L'expliquer c'était devenir fou, et elle était déjà tellement folle d'elle qu'elle ne voulait pas s'y risquer. La dame était la somme de ce qui lui plaisait. Quand elle la regardait, elle avait l'impression presque nostalgique de se retrouver, jeune fille qui n'avait rien de mieux à faire dans une vie enfantine que d'idolâtrer quelqu'un. Elle se sentait parfois groupie de Del Vecchio, lui vouant une admiration sans borne. Le sentiment était impossible à mesurer, aucune chance de le foutre sur une échelle comme un séisme alors que ça y ressemblait tellement. Elle ne mettait pas de mot dessus, les mots manquaient pour décrire tout ce qu'elle ressentait en dedans. Même dans sa langue maternelle, elle ne trouvait pas de terme assez juste. Elle se disait que c'était quand même dingue que l'être humain, après des millénaires à avoir ressenti l'amour dans toute ses formes, ne parvenaient toujours pas à le décrire fidèlement. L'incapacité de l'esprit humain était véritablement déprimante...

Hier soir pourtant, en partageant cette danse avec Giulia Del Vecchio elle en avait goûté tous les plaisirs. Son cœur avait manqué de lâcher quand elle avait senti son bras s'enrouler autour de sa taille, et pire encore quand sa main s'était posée sur ses reins. Son Italienne transpirait la tendresse, dégageait une bienveillance à laquelle Magda n'était pas préparée. Il y avait cette retenue qui persistait en elle, comme une élégance, une galanterie, peut-être due à son âge, peut-être à sa classe sociale ou à son éducation, mais peu importe, elle adorait ça. Magda se souvenait de certaines femmes avec qui elle avait partagé certains moments dans certaines boîtes de nuit. Aucune, absolument aucune, ne l'avait traitée comme Giulia la considérait, ne serait-ce qu'en la regardant. Comme si elle était fragile, sensible et cassable, parfois la plus belle chose sur cette terre. Giulia lui tenait les portes, remplissait son verre lorsqu'il se vidait, allumait sa cigarette sans qu'elle ne lui demande si elle avait du feu. Ça se composait de peu de choses, et pourtant toutes ces petites choses mises bout à bout suffisaient à faire flancher le cœur fébrile de la jeune russe. Et voilà qu'hier, la belle dame lui avait offert une soirée de rêve, autant dire qu'elle l'avait achevée, ou l'avait réanimée, elle ne savait pas vraiment.

Trois Mille Euros Net.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant