Chapitre 35 : Ok, coupez. On la garde.

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien. Vous l'aurez comprit, nous y sommes, c'est la fin. Le moment que j'adore ou que je déteste, je ne sais pas vraiment. Un dernier chapitre bien plus long que les autres, qui je l'espère vous plaira. 

Il y aura un épilogue comme je l'avais promis. Il sera posté quand je l'aurai terminé, je ne sais quand, mais ça arrivera. La suite est toujours d'actualité, vous avez été nombreux à entrevoir le futur sujet traité, et le moins qu'on puisse dire c'est que vos impressions sont partagées. Les miennes aussi x) Alors on verra où cette histoire nous mène. Je me laisse le temps d'y réfléchir et je reviendrai vers vous en temps voulu. 

Enfin, je vous remercie tous de continuer à me lire, pour vos adorables messages qui me font toujours autant plaisir semaine après semaine, et surtout pour avoir fait du vendredi mon jour préféré. Je vous embrasse tous, prenez soin de vous. 

Toute ma tendresse, Lou De Peyrac.

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Giulia Del Vecchio, ou plutôt ce qu'il en restait, longeait le grand couloir d'un pas chancelant. Par moment, elle tanguait comme un bateau juste avant un naufrage et se rattrapait de justesse à un mur. Elle commençait déjà à avoir mal à la tête, le monde tournait beaucoup trop vite autour d'elle et sa bouche était sèche d'amertume.

Plus tôt dans la journée, son monde s'était écroulé. La gouvernante était partie, son majordome l'avait presque insulté, et sa fille l'avait superbement ignorée. En vérité, son monde la rejetait. Et au milieu de cette pièce de théâtre qui lui échappait atrocement, elle ne savait plus vraiment quel rôle tenir.

- Je peux savoir ce qu'il vous a pris ? avait sifflé Bob en entrant avec fracas dans son bureau alors qu'elle n'avait même pas tout à fait repris ses esprits.

Elle n'avait pas bougé mais avait plissé les yeux alors qu'un éclair de colère traversait ses pupilles.

- Je ne souhaite pas en parler, Bob, et surtout pas avec vous, avait-elle murmuré d'une voix dangereuse parce qu'elle se souvenait que la colère avait souvent été sa réponse à tout.

- Ah oui ? Et vous allez la laisser partir comme ça ? Qu'est-ce que je vais dire à votre fille ?

- Alessandra est une enfant, je n'ai aucunement besoin de me justifier auprès d'elle.

- Très mature, avait ironisé le jeune homme. La vitesse à laquelle vous replongez dans vos travers est impressionnante. Comme quoi, Magda n'est partie que depuis dix minutes, et tout ce qu'elle a construit s'évapore déjà, c'est désolant, avait-il soupiré, si déçu qu'il en oubliait quelques règles.

- Mon cher majordome, je vous prierai de ne pas oublier que vous êtes mon employé, alors sachez rester à votre place, avait piqué Giulia en le flinguant des yeux.

Bob, furieux, avait avancé de quelques pas et s'était arrêté si proche de sa patronne que n'importe qui aurait pu croire qu'il allait en venir aux mains. Pour autant, Del Vecchio n'avait pas frémi une seule seconde et avait même soutenu son regard parce que Bob avait toujours été le gardien de toute sa confiance.

- Ma chère Madame, vous pouvez remercier votre fille dans ce cas, parce qu'elle est véritablement la seule raison pour laquelle je reste votre employé. Je ne lui imposerai jamais le triste sort de ne pouvoir compter que sur vous... lui avait-il craché au visage, et Giulia avait serré les dents pour ne pas répondre car elle devinait tant de rage en elle qu'elle avait jugé préférable de ne pas prendre de risque.

Fort heureusement, une petite voix avait su mieux qu'un démineur désamorcer la situation.

- Bob ? Tu viens, on rentre ?

Trois Mille Euros Net.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant