Chapitre 18 : Jamais trois sonneries.

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Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? 

Chapitre pas si évident à écrire pour moi que je poste aujourd'hui. Beaucoup de réflexion aussi bien de mon coté que de celui de mes personnages je crois. Chapitre nécessaire pourtant, qui j'espère vous plaira. 

Je ne suis encore sûre de rien, mais je dirai qu'il me reste environs cinq chapitres à écrire avant la fin de l'histoire, donc on sera effectivement sur un total d'une trentaine à peu près. 

Je rappelle à tout le monde, et surtout à quelques impatients que j'affectionne, que j'écris un slow burn. C'est à dire que vous allez probablement souvent grincer des dents de frustration, mais je crois que c'est un peu ce qui vous plaît x) En bref, soyez patient, ici on prend notre temps ;) 

Enfin, comme toujours, je vous remercie de me lire avec tant d'acharnement. Je vous embrasse tous. Prenez soin de vous, 

Lou De Peyrac. 

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Il était plus de 22h quand ils rentrèrent enfin. Del Vecchio ne put s'empêcher de garder un œil discret mais protecteur sur sa gouvernante tout le long du trajet. Sans surprise, et parce qu'elle n'était pas dupe, elle remarqua que Magda continuait de tenir son rôle à merveille. La jeune femme se présentait douce et souriante, même drôle par moment pour rendre son personnage encore un peu plus convaincant.

- Ça te fait mal ? avait demandé Alessandra dans la voiture qui les ramenait à St-Jean, tout de même impressionnée par le large pansement que la gouvernante avait pourtant essayé de cacher avec ses cheveux.

- Non, pas du tout. Il en faut un peu plus pour abattre une sorcière, avait souri la rousse.

Del Vecchio avait partagé un regard entendu avec Bob à cette réponse. La jolie sorcière mentait bien, mais ils n'étaient pas stupides pour autant. De plus, les médecins avaient été clairs. Rien de grave n'était à déplorer pour le moment, mais Magda devait rester sous surveillance. Ainsi, elle avait dû promettre qu'au moindre vertige, à la moindre nausée, elle devrait revenir expressément aux urgences. Elle avait d'ailleurs roulé des yeux à ce discours, mais s'était bien vite fait réprimandée par un regard de sa patronne.

Ils s'étaient mis d'accord ce soir-là pour que Bob reste exceptionnellement dormir à l'appartement. Aucune raison n'avait été donnée, Gabriel n'avait même pas été évoqué, mais cela rassurait le majordome, même s'il se doutait que Beaugrand ne reviendrait pas de sitôt. Magda avait seulement hoché la tête, bien trop épuisée pour prendre une quelconque décision. Il avait aussi été convenu qu'Alessandra n'irait pas à l'école le lendemain, sa mère voulant lui laisser le temps de digérer ce qu'il s'était passé, même si elle ne semblait voir aucune anomalie dans l'esprit de sa fille. Bob la garderait probablement toute la journée si Magda ne s'en sentait pas la force. Chose que Del Vecchio considérait d'ailleurs comme acté. Elle était consciente qu'il fallait que sa gouvernante se repose malgré les dires de celle-ci. La condition "si Magda ne s'en sentait pas la force" existait donc seulement pour que la jeune Russe ne se sente pas mise de côté.

Le trajet se déroula dans une ambiance plutôt légère. Cependant, la brune sentit Magda se tendre une fois qu'ils pénétrèrent tous les quatre dans l'ascenseur. Elle ne releva rien, mais quand celui s'arrêta, elle posa seulement une main douce sur les reins de la plus jeune, l'incitant à entrer dans cet appartement sans peur. Bob entra le premier et scanna rapidement l'endroit des yeux, rassuré de voir qu'il n'avait rien oublié. Alessandra partit enfiler un pyjama sur ordre de sa mère, la douche pourrait bien attendre le lendemain. Magda tourna une seconde sur elle-même, se réappropriant doucement les lieux, même si elle sentait qu'il lui faudrait sans doute un peu plus de temps.

Trois Mille Euros Net.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant