Another Potter Story

Chapitre 7 : Vol sur un balais.

Il faisait déjà un soleil radieux quand Albus quitta la salle commune des lions, a huit heures précise : Les rayons qui passaient au travers des vitres éclairaient les escaliers jusqu'à passer sous la toile de la grosse dame pour se faufiler dans le repère des lions. Lorsque le tableau se referma, Rose commença à avancer dans les couloirs, sûre d'elle, et emprunta un escalier qui descendait vers le bas de l'immense pièce aux milles tableaux, qui les saluaient lorsqu'ils passaient.

_Ou est-ce qu'on va? Demanda le jeune garçon.

_Dehors, répondit-elle. Le cours de madame Bibine à lieu en plein air.

_Et c'est dans quelle matière déjà? Dit-il en baillant, pas tout à fait réveillé.

_C'est notre premier cour de Vol! Ria-t-elle.

Par Merlin, il avait totalement oublié! Les élèves étaient-ils censés apporter leurs balais? Si c'étais le cas, alors Albus n'irait pas bien haut. Il remarqua alors que la jeune fille rousse n'avait pas apporté le sien, et se sentis soulagé à l'idée qu'au moins, il ne serrait pas seul à ne pas dépasser la hauteur du sol. Rose sorti alors du château et se rua vers attroupement d'élève qui s'était formé au milieu de la pelouse, derrière l'école, autour d'une femme aux cheveux courts et gris. Elle leva un bras en l'air et réclama le silence.

_Bonjour à tous!

_Bonjour Professeur, répondit l'ensemble de la classe.

_Bienvenue à votre premier cour de vol. Ne perdons pas de temps, d'accord? Que chacun se place à côté de son balais, tende la main au dessus et dise "debout"! Répondit la femme aux yeux dorés.

Les élèves s'exécutèrent et se postèrent à côté d'un des balais déjà disposé à terre. Albus fut soulagé de voir que le sien se trouvait quelque part parmi les autres, posé au sol. Il tendit alors sa main au dessus du balais, et articula distinctement, sans succès. Il essaya encore et encore, sans y arriver. Il ferma alors les yeux pour se concentrer, et, lorsqu'il les ouvrit, le balais vint se glisser au creux de sa main. Autour de lui, seuls quelques élèves étaient déjà parvenus à faire lever leurs balais, et lui, n'en revenait toujours pas. Comment avait-il pu le faire rejoindre sa main sans prononcer les paroles qui le feraient se diriger contre cette dernière? Cette situation étrange lui rappela la nuit au chaudron baveur, ou, sans trop savoir pourquoi ni comment, les rideaux s'étaient fermés seuls.

Rose arriva à son tour à agripper son balais, et Scorpius l'attrapa à son tour, avant d'échanger un sourire avec le jeune garçon. A présent, la totalité des élèves tenait son balais fermement au dessus du sol, et patientait pour la suite des instruction, qui ne se fit pas attendre plus longtemps.

_Bien! Maintenant que vous tenez tous vos balais, je veux que vous montiez dessus. Une jambe de chaque côté, Mademoiselle Scrimgeour, enfin!

La jeune fille qui venait d'être reprise descendit immédiatement de son balais, et, après s'être assise en amazone sur ce dernier, l'enfourcha, pendant que le rouge lui montait aux joues.

_Lorsque je sifflerais, chacun d'entre vous frappera le sol avec le pied, et ainsi, vous décollerez. Pour aller plus bas, penchez vous doucement, très doucement vers l'avant. N'allez pas trop vite, ou vous risqueriez de tomber, expliqua Madame Bibine.

La femme aux cheveux courts serra le petit objet métallique entre ses lèvres, et, après avoir observé une dernière fois l'ensemble de la classe, souffla. Le bruit strident que produisit le sifflet alerta chaque étudiant, qui frappa aussitôt le pied au sol, et s'envola un peu plus haut. Albus n'en revenait pas d'être capable d'une chose pareil. Bon sang, il ne touchait plus le sol! Quoi de plus incroyable que de voler! La classe s'exerça plusieurs fois à accélérer, atterrir en douceur, ou encore à slalomer entre les autres élèves jusqu'à la fin du cour et, lorsqu'ils remirent le pied au sol, Albus n'avait envie que d'une seule chose : remonter sur ce fichu balais, et s'envoler à nouveau.