Chapitre 10 : Le Pseudo-Accident

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On entendais déjà les élèves présents dans l'infirmerie dans la tour de l'horloge, en train de parler de la chute vertigineuse d'Edgar lorsque le cognard l'avait frappé. Une sorte de mélange d'agitation et de compassion se faufilais sous la porte de la pièce lorsqu'Albus était en chemin pour rejoindre la salle commune, ce qui le fit ralentir.


_Je suis sûr que c'était un coup monté! Entendit-il. Le pauvre, regarde dans l'était qu'il est!

_Oh, je t'en prie, arrête de voir le mal partout! Répondit une voix féminine.


Contre toute attente et rongé par la curiosité, le premier année vint s'approcher de la porte pour écouter la suite de la conversation. Le pauvre Edgar était en train de geindre comme un animal que l'on aurait torturé pendant des heures tandis qu'il dormait, sans pour autant se plaindre verbalement d'une quelconque douleur. Néanmoins, Albus se rappelais avec quelle force et quelle vitesse le cognard s'était abattu sur son bras, lui faisant perdre l'équilibre et chuter de plusieurs mètres de haut. A sa place, il n'aurait probablement pas cessé de se plaindre.


_Tout va bien se passer Ed, continua la voix féminine. Madame Pomfresh va s'occuper de toi.


Albus poussa la porte. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais savoir Edgar mal ne le rendait pas très à l'aise. Le cognard aurait très bien pu s'abattre sur lui, après tout. Aussi, dès que la porte se referma derrière lui, deux paires d'yeux se retournèrent sur lui.

Il hésita à faire le moindre geste. Que faisait-il là, alors qu'Edgar était auprès de ses amis? Il ne le connaissait même pas avant le début des sélections! Quel culot il avait! Il allait faire demi-tour quand quelqu'un prit la parole.


_Tu peut rester, si tu veux, avait dit la fille.

_Je ne veux pas déranger, je passais juste prendre des nouvelles d'Edgar, répondit Albus.

_Il va bien, dit l'autre garçon à côté d'Edgar.

_Dites lui que je suis passé. J'espère qu'il se remettra vite, soupira le jeune garçon, avant d'ouvrir à nouveau la porte.

_Attends! Quel est ton nom? Demanda la fille.

_Albus Potter.


Il referma la porte, et entendit des murmures dans l'infirmerie. Il se décida enfin à rejoindre la salle commune des lions, et pris soin de s'accorder une longue nuit de sommeil pour être en forme le lendemain.


***

Le lendemain matin, Albus fut réveiller par un brouhaha provenant de la salle commune. Il enfila rapidement son uniforme en regardant autour de lui : Il était seul dans le dortoir, et tous les autres étaient déjà levés. Il descendit les escaliers de la tour des lions si vite qu'il faillit presque rater quelques marches, et rejoignit les autres, sans comprendre le pourquoi du comment de toute cette agitation.


_Ah, te voilà enfin! S'écria Ted, en se levant du canapé en cuir devant la cheminée.

_Quelle heure est-il ? Demanda Albus.

_Presque neuf heures et demi, répondit le deuxième année. Personne n'a cours avant dix heures.


Albus jeta un œil par dessus l'épaule de son ami, et vit que le vacarme oppressant et tout ce qui remuait les élèves n'avait toujours pas cessé. Depuis combien de temps cela durait-il? Pourquoi tout ce bruit? Rien ne semblait pourtant avoir changé.

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