𝑬𝒍𝒚𝒔𝒔𝒂: 𝑨𝒑𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒊

0.1

Salem aleykoum, Hey

Bissmilah❤

Elyssa: Apaise moi

"Rien ne sera plus comme avant"

Elyssa

Je regarde à travers la fenêtre les grandes tours qui nous entoure, les tours semblables à celle dans laquelle je me trouvais actuellement.
Je venais d'atterrir à Bordeaux il y'a à peine un jour. Ça me faisait bizarre..trop bizarre même.

La nuit commençait à tomber, j'avais même pas fait à manger..j'avais pas la force, je ne connaissais même pas encore toutes les bases..j'étais en fase d'apprentissage. Mais ma mère n'a pas pu finir ce qu'elle avait commencé.

Ali m'a dit que ce n'étais pas grave, qu'il ramènerai quelque chose à manger en rentrant. Bon par contre je ne sais pas du tout où est-ce qu'il est. Il m'a juste dit de ne pas m'inquiéter, qu'il n'était pas loin.

Je suis partie m'asseoir sur le canapé. Ce n'était pas du tout un grand appartement. Il y'avais le salon, deux chambres, une cuisine et une salle de bain. Mais c'est seulement pour moi et mon frère alors ça suffisait amplement.

J'ai reçu un appel d'Ali, j'ai directement décroché.

Conversation téléphonique

Moi: Allô?

Ali: Ouais allô, ça va?

Moi: Hamdoulilah et toi?

Ali: Hamdoulilah, t'es bien à la maison là?

Moi: Bah oui, tu veux que je sois où sérieusement?

Ali: Je sais pas on sais jamais. Bref j'ai croisé la voisine d'en face, j'ai vite fait fait connaissance avec elle. Elle est grave gentille ma shaa Allah, du coup elle a dit qu'elle avait fait beaucoup de couscous et que du coup elle allait nous en ramener. Donc si ça sonne ouvre.

Moi: Ah c'est gentille de sa part, bah vasy je lui ouvrirait.

Ali: Vasy.

Moi: Attend tu rentres quand?

Ali: Dans à peu près une demie heure.

Moi: Mhh saha vasy, Salem.

Ali: Salem.

Bip bip bip

Fin de la conversation téléphonique

J'ai raccroché puis j'ai posé mon téléphone. J'étais assise, baignée dans le silence de ce petit appartement. Pensant à ce que j'aurais fait aujourd'hui si je serais chez-moi moi avec mes parents. Et c'est sans m'en rendre compte que des larmes coulaient le long de mes joues. La seule chose dont je me rendait compte à ce moment là, c'est que ma vie ne redeviendra jamais comme elle était avant.