𝑬𝒍𝒚𝒔𝒔𝒂: 𝑨𝒑𝒂𝒊𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒊

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Salem aleykoum, Salut

Bissmilah❤️

Elyssa: Apaise moi

Elyssa

J'avais mal partout, heureusement qu'ils m'avaient détaché parceque je vous jure que je n'en pouvais plus.
Ils avaient abusés de moi..

J'étais dans un sale état je vous assure, dans un état pitoyable, j'arrivais même pas à bouger. J'étais allongée, par terre, les yeux fermés, le tee-shirt à moitié retiré, et le jean mal mis.

Je voulais pas qu'il vienne, je voulais pas qu'il vienne me chercher, j'avais peur qu'ils profitent de sa venue pour en finir complètement.

Ils étaient tous partis me laissant ici, ils étaient inhumain, et n'avaient aucune âme, aucun cœur, aucune pitié.
Qu'est-ce que j'avais à voir dans leurs histoires hein? Pourquoi moi? Pourquoi s'en prendre à moi?

Comme si..comme si j'avais pas assez souffert, comme si j'avais pas assez souffert de la mort de mes parents, de l'emprisonnement d'Ali, de mes crises à cause de mes somnifères, de Nadim et de ses conneries, comme si c'était pas assez..

J'en pouvais plus, j'ai subitement eu l'envie de rejoindre mes parents, puis j'ai chassé cette mauvaise idée de mon esprit, et j'ai prié Allah pour que cette histoire se termine bien..

Honnêtement je ne savais pas si j'allais m'en remettre, je me sentais sale, je venais de me faire violer, oui, je sais pas si j'avais été assez clair au début quand je disais qu'ils avaient abusé de moi alors je vous dit les termes.
En fait non, je pense que je ne m'en remettrais jamais.
Je veux vraiment rejoindre mes parents, j'en peux plus.

Un coup de feu m'a fait revenir à la réalité, puis un deuxième, puis un troisième, et puis je ne les ais plus comptés.

Je voyais les balles passées devant moi, j'ai tourné la tête à ma droite puis j'ai vue un énorme trou dans le mur et Nadim entrer par celui-ci, c'était tellement rapide je vous jure, les autres n'ont même pas eu le temps de descendre qu'il m'avait fait sortir d'ici, même pas installé dans la voiture Sabry avait déjà démarré.

J'étais à l'arrière à moitié morte dans les bras Nadim, il me parlait mais je n'écoutait pas, j'étais dans les vappes.
Je pleurais même pas, j'avais le regard complètement vide.

Il a voulu me faire boire de l'eau mais j'ai systématiquement refusé, je l'ai entendue soupiré.

Une fois arrivés chez nous, nous sommes descendus de la voiture, j'ai essayé de marcher mais je n'ai pas réussi, j'avais extrêmement mal à..mon intimité.

Nadim: T'as mal où??

Moi: Je..non c'est juste que..

Nadim: T'es fatiguée, vient.

Il m'a porté, je voulais pleurer, il le savait pas, et j'avais pas envie de lui dire, j'avais trop honte. J'avais peur de sa réaction, donc je n'ai rien dit. Je voulais pas parler, je voulais pas le dire, je préférais garder ça pour moi.

Tout les mecs d'ici ont accourt vers nous, Nadim leurs à parlé rapidement puis m'a fait monter en haut, il m'a fait rentrer chez-moi, puis m'a posée sur le canapé.