MOONFLOWERS (Terminé)

Chapitre 30

Me revoici après des jours de galère. Avec le cyclone et tout, le courant est devenue une denrée rare dans le coin paumé où je vis... et qui dit pas de courant, dit pas d'ordi T__T la galère ! mais bon, OSEF de ma vie, bonne lecture ! 

Leurs bouches s'effleurèrent en une timide caresse. C'était à la fois doux et sensuel.

La peau d'Adrian se couvrit de frissons tandis qu'une envolée de papillons s'élançait dans son ventre. Il avait l'impression de revenir treize ans en arrière, le jour de leur tout premier baiser.

Les paupières toujours closes, il glissa une main légèrement tremblante sur la nuque de Holy pour mieux savourer ses lèvres. Elles étaient chaudes et sucrées tout contre les siennes. Elles étaient délicieuses. Et terriblement addictives. Comment avait-il bien pu vivre sans pendant toutes ces années ? Comment ça, comment ? Ce n'était pas une vie !

— Mon ange, murmura-t-il. Tu m'as tellement manqué ! Putain... si tu savais combien de fois j'ai rêvé de cet instant... de toi dans mes bras, de tes baisers...

— Mon loup... moi aussi, j'ai rêvé de toi tout le temps, chuchota Holy, le souffle court. Tu m'as manqué si fort ! Embrasse-moi encore, s'il te plaît...

Ses doigts s'enroulèrent dans ses cheveux avec impatience, les agrippant pour s'emparer davantage de ses lèvres. Leurs langues s'entrelacèrent et entamèrent un ballet enfiévré.

Adrian gémit de bonheur, une vague de chaleur l'envahit, submergeant le creux de ses reins. Ses mains quittèrent malgré lui la nuque de Holy pour s'aventurer sur ses épaules, dans son dos, ses hanches, ses fesses. Il voulait parcourir son corps de caresses.

Oui, caressons-le partout ! s'excita son loup. Partout, PARTOUT !

La douceur laissa soudain place à une faim dévorante.

La respiration haletante, Adrian attrapa Holy par la taille pour le faire basculer sous lui, l'écrasant sur le canapé de son corps brûlant. Holy se laissa faire, ses bras et ses jambes désormais enroulés autour de lui dans une étreinte passionnée.

Son cœur battait la chamade, à moins que ce ne soit le sien ? Adrian ne savait plus, il n'arrivait plus à réfléchir correctement. Son esprit sombrait lentement à mesure qu'un désir bestial prenait possession de lui. Tel un affamé, sa bouche quitta celle de Holy pour explorer sa gorge et dévorer sa peau humide de baisers avides.

Holy est délicieux ! Tellement délicieux ! grognait son loup avec ferveur.

Adrian laissa échapper un grondement bestial. Ses mains se faufilèrent sous le haut de Holy pour couvrir son épiderme frissonnant de caresses sensuelles. Le feu ravageait désormais ses entrailles, un incendie que seul Holy — son ange, son amour — pouvait éteindre.

Adrian eut soudain l'envie sauvage d'arracher tous ses vêtements pour l'avoir nu contre lui. Pour se perdre entre ses cuisses et lui faire crier son nom dans le plaisir. Il voulait prendre Holy sur ce putain de canapé et le faire à nouveau sien, là. Maintenant. Tout de suite.

Bordel oui ! Holy est à nous ! A NOUS TOUT SEUL !

L'excitation animale de son loup lui fit cependant l'effet d'une douche froide. Le cœur d'Adrian s'affola lorsqu'il sentit soudain ses griffes et ses crocs sur le point de sortir. Merde !