Lame D'argent

Chapitre 4

Hey tout le monde!

J'espère que vous allez bien! Voilà un nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaise!

Bonne lecture à tous!

Vása observa ses hommes monter sur le navire, Bellaluna déjà en place sur le pont supérieur, observant les soldats qui montaient.... Puis son regard se posa sur Nasir, à quai, ce dernier n'ayant pas voulu les accompagner, ayant affirmer que quelqu'un avait besoin pour s'occuper de gouverner pendant leur absence... mais au fond, l'elfe noire savait que son meilleur ami avait refusé de venir seulement parce qu'il n'approuvait pas ses méthodes.

Bellaluna ne lui en voulait pas, Nasir avait toujours été un pacifiste. Il n'avait jamais vraiment voulu lever les armes et se battre. La noiraude n'était pas enchantée à l'idée de faire couler du sang... mais ils devaient être entendu, non, ils méritaient d'être entendu et reconnu, chose que les elfes leur avait toujours refusé, ne faisant que les réprimer, les enchaîner, les massacrer, sous prétexte que c'était mal.

Bellaluna ne l'entendait pas cette oreille, elle ne regrettait pas ses choix, elle ne regrettait pas d'avoir exploré cette voie, et ne le regretterait jamais. Elle ne céderait pas, elle ne les laisserait pas gagner. La noiraude avait tout perdu en s'engageant dans cette voie, en s'enfonçant dans la magie noire... mais elle offrirait une vie meilleure au sien, même si ça signifiait devoir tous les massacrer. Bellaluna était prête à tout. Elle était déjà allée trop loin pour faire demi-tour.

Elle les avait vu... les enfants de son royaume, souriant, insouciant, ignorant tout des horreurs qui avaient eu lieu bien avant leur naissance. Ils profitaient de la vie innocemment, et Bellaluna avait le devoir de protéger ces êtres. Ils lui faisaient tous confiance, ils l'avaient suivi dans son désir et sa soif de connaissance. Et maintenant ils étaient menacés par l'extermination. Par sa faute, à cause de son désir sans fin... Bellaluna le savait... elle était coupable de leurs malheurs, et de leurs morts. Et pourtant, elle n'avait jamais renoncé à ses idéaux, parce qu'elle savait qu'elle réussirait, et qu'un jour les siens seraient enfin en paix... même si ça signifiait décimer tous les êtres de cette terre.

Vása rencontra pendant un bref instant le regard de Bellaluna, et hocha la tête, avant de donner l'ordre de lever l'encre. Tous les soldats se mirent au travail, obéissant aux ordres de leur général, et une trentaine de minutes plus tard, le navire quittait enfin le quai, la silhouette de Nasir s'effaçant dans leur dos, la ville disparaissant, alors que l'eau s'étendait à perte de vue, aucune terre en vue.

Le général des armées savaient que ça serait un long voyage, mais il savait que Bellaluna n'y renoncerait pas... et s'il pouvait massacrer quelques personnes il n'allait pas refuser de la suivre. Vása aimait démontrer sa puissance, il aimait asservir, il aimait le sang. C'est sans doute pour cela, que les elfes ne l'avaient jamais aimé. Il était content d'avoir rencontré Bellaluna qui ne regardait pas les cadavres qu'il laissait sur son chemin.

Vása était une arme, et Bellaluna l'avait bien comprit. Elle savait que son général aimait le sang, et qu'il n'avait jamais atteint son plein potentiel. Il avait certes tué l'ancien roi des elfes, Calimehtar. Seul Vása aurait pu le faire, il était un atout indéniable, et faisait toujours la différence. La noiraude en avait conscience, elle avait beau être stratège, sans son général, aucune de ses manœuvres n'aurait pu marcher. Elle était le cerveau avec Nasir, et Vása était la force brute et inarrêtable. La reine avait bien remarqué que l'elfe gagnait toujours en puissance face à un ennemi plus fort... son potentiel semblait infini.... Et Bellaluna n'allait pas se priver de l'exploiter.

Elle était fière de pouvoir compter un homme comme lui dans ses alliés. Pour être honnête, elle n'aurait pas aimé l'avoir comme ennemi. Elle était douée avec la magie, sans aucun doute, mais elle n'était pas une guerrière, elle n'avait jamais vraiment su se battre.... Elle n'était pas née pour ça... elle n'avait pas le talent naturel que Vása avait pour ça. Il avait ce petit quelque chose qui le rendait merveilleusement doué dans l'art de se battre. Il était au-dessus des autres.