Brat

1. « À genoux. »

Curieux, il toqua à la porte, et après une courte attente, resta avec comme seule réponse un silence troublé par une musique étouffée.
Il se permit de rentrer, et entendit l'eau s'arrêter de couler, et la porte de douche s'ouvrir, derrière la porte coulissante. Un léger sourire narquois et quelques idées lui vinrent en tête : Lui faire peur ? La matter ? La surprendre ?
C'est cette option qu'il choisit, en ouvrant la porte, fermement mais sans violence, lui faisant lâcher un sursaut, suivi d'un éclat de rire nerveux et quelques reproches...
Il l'a détailla de haut en bas, ses cheveux mouillés, ses lèvres humides, il l'observait calmement, se dégustant de la vision qui lui était offerte.
Pendant qu'elle se séchait les cheveux, il se glissa dans son dos, et laissa balader sa main le long de sa hanche, frôlant sa poitrine, jusqu'à agripper son cou. Une légère pression, rien de plus, mais suffisante pour lui faire lâcher un petit soupir. De soulagement ? D'excitation ? De confort ? Ce soupir était inqualifiable, mais délicieux à l'oreille, et la sensation de son corps qui se laissait tomber contre le sien, divine.
Il lui retira la serviette des cheveux encore trempés, et la fit observer la situation dans le grand miroir. Il lui infligeait de se voir, elle, nue, vulnérable, fragile, sensuelle, et lui, habillé n'ayant même pas pris la peine de retirer ses chaussures avant d'entrer dans sa chambre, empiéter sur son intimité.
D'abord gênée, elle se mit ensuite à pester, réclamant la tranquillité pour se sécher et se préparer. Il l'a fit mettre ses mains sur le rebord de la fenêtre, penchée en avant, les jambes légèrement écartées, son cul en évidence. Deux, quatre, puis une petite dizaine de fessées s'abattent sur cette peau douce et ces formes fermes, qui commençaient à rougir. Il l'a retourna vers lui, ses lèvres frôlant les siennes, puis il lui chuchota doucement :
« A genoux. »