2. Collier (pt.1)

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Cette fois, c'est elle qui toqua à la porte. Avec son grand sourire, elle lui laissa lui ouvrir, puis, sans crier garde, se jeta dans son canapé, faisant comme chez elle. Il était à la fois amusé et vexé de la situation.

"Bonjour, d'abord, non ?"

Elle le regarda avec son petit air arrogant, plein de malice. Elle comptait bien l'embêter aujourd'hui, et tester les limites. Quitte à prendre des risques. Se redressant d'un coup, elle courut dans les escaliers, pour s'immiscer dans sa chambre.

Il la suivit, et la trouva cachée sous la couette, accompagnée des pandas en peluche qu'elle avait subtilisé sur son passage.

OK. Il faut agir.

Une fois à califourchon sur elle, il jeta les doudous dans la pièce. Elle voulait jouer : elle va jouer.

Il se saisit de ses deux poignets, les ramena au-dessus de sa tête, en les maintenant d'une main.

De l'autre, il caressa doucement sa peau, jusqu'à descendre à l'élastique de son jogging, puis de sa culotte.

Avant qu'elle n'ait eu le temps d'émettre la moindre protestation, il lui mordit le cou, puis lui lécha, avant d'y déposer quelques baisers. Dans le même temps, sa main découvrait son intimité, la caressant, lui faisant lâcher quelques soupirs et délicieuses sonorités.

Elle était déjà humide, il en profita pour stimuler son clitoris, tout en maintenant la pression sur ses poignets qui se raidissaient au fil des assauts. Puis, il glissa son doigt dans l'entrée de ses lèvres, quelques instants, avant de se retirer, lui relâchant les poignets à la même occasion.

Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi, avant de se retrouver debout, les bras levés, lui en train de la déshabiller entièrement. Malgré le fait qu'elle finisse à genoux, les mains dans le dos, elle gardait son petit sourire narquois, non sans une touche d'excitation qui s'était rajoutée.

Il se déshabilla, face à elle, toujours à genoux, puis s'assit au bord du lit.

"Tu vas pouvoir sucer, mais il te manque un petit truc."

Il glissa sa main sous le lit, et en sortit un petit sac noir. Elle savait très bien ce qui se cachait dedans - elle y avait déjà fouillé dans son dos -, et un petit sentiment mêlant angoisse et excitation se déversa en elle : que va-t-il lui arriver ?

Il en sortit deux paires de menottes, pour ses chevilles et pour ses mains. Elle se relâcha : elle les connaissait déjà que trop bien. Pendant que sa liberté était en train de se faire envahir, sa langue, elle, était bien pendue.

"C'est tout ? Tu m'as habitué à mieux."

C'était juste de la provocation, elle n'en avait pas besoin, elle aurait quand même eu ce qu'elle voulait, mais rester silencieuse n'était pas son genre. Comme réponse, il attacha chaque poignet à la cheville respective, l'obligeant à garder sa position, avec une seule maille de chaîne.

Il se mit sur son côté, lui attrapa la nuque, et lui plaça doucement le visage dans le matelas, et lui dégagea la nuque. En refouillant dans le sac, il en sortit un collier de cuir, doublé d'un tissu doux, accompagné d'une laisse noire. Le dos toujours courbé contre le matelas, elle se laissa mettre le collier, qu'elle connaissait bien moins que les menottes.

En tirant sur la laisse, il la fit se redresser lui laissant retrouver l'usage de sa vue. Il prit la place sur le bord du lit, et l'embrassa doucement. Ce moment leur permettait de se rappeler que malgré leur façon de s'aimer, ils s'aimaient, intensément, passionnément. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, il lui annonça, tout en tirant sur sa laisse pour l'attirer :

"Maintenant, tu peux sucer."

BratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant