Zaynab,
Une fille comme les autres qui aura touché le fond après une longue période d'harcèlement .
Ont se sent vite seul une fois avoir vécu sa, et rester avec des personnes qui ont fait parties de notre passé n'aidera qu'à nous enfoncer encore plu...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'appelle plusieurs fois Anas sur le chemin, j'ai besoin de lui parler, mais je ne fais que de tombé sur son répondeur.
40 minutes plus tard je suis enfin arrivé chez moi.
J'arrive dans le hall puis je monte, la tête dans mes pensées et le regard dans le vide jusqu'à ce que je m'aperçois qu'une personne est assise sur les marches d'escaliers à côté de ma porte.
Moi : S'il te plaît, ne me fais pas de mal.
C'est Bilel. Il me regarde avec des yeux remplit de haine.
Lui : Je t'ai laissé deux jours.
Moi : Il faut que je rassemble encore un peut d'argent..
Lui : Ouvre la porte (en me regardant droit dans les yeux)
Moi : Pour quoi ?
Il se rapproche doucement puis répète sa phrase plus lentement.
Lui : Ouvre ..la porte
Mon cœur bat à cent milles, j'ai des sueurs froides. Je sors mon trousseau de clef avec une main tremblante.
En essayant d'entrer la clé je fais tombé mon trousseau.
Je reste figé, le silence devient pesant..
Lui : Ramasse.
Je me baisse pour ramasser puis il me met un énorme coup de pied dans le ventre. Je ne l'ai pas vue arrivé.
Ma respiration c'est coupée 10 secondes. Je me retrouve à terre à le supplier en le tenant par les chevilles.
Moi : S'IL TE PLAÎT BILEL ! LAISSE MOI ENCORE DU TEMPS!
Lui : LACHE MOI !
Mes cris résonnent dans le couloir mais personne ne réagit. J'entends mon chat miaulé et gratter derrière la porte.
Bilel : J'SUIS TON PD MOI ! TU VEUX ME LA FAIRE À L'ENVERS SALE CH***** !
Il m'attrape par les cheveux et me pousse dans l'ascenseur.
Arrivé au dernier étage, il ouvre la porte qui donne accès au toit et me tire jusqu'au rebord et me plaque au sol.
J'ai la tête à moitié dans le vide. Il me serre mes joue et me regarde dans les yeux. Son visage est d'une noirceur ..
Bilel : TU VEUX QUE J'TE MONTRE CEQUE JE LEURS FAIS AUX P*** COMME TOI ?!
Je me dis que c'est mon heure.. jusqu'à ce que j'entends des bruits de pas sur le gravier. Quelqu'un court et en une seconde Bilel est tiré en arrière puis poussé par terre.
C'est Anas?????!!!
Bilel esquive le coup puis court en direction des escaliers.
Anas sort une arme.
Moi : NON ! QU'EST-CEQUE TU FAIS !!
BOUM !
J'ai sursauté, la porte c'est refermée derrière lui. Il a pu s'enfuir avant.
Il range son arme et m'aide à me lever.
Lui : T'es blessé ?
Je le serre fort.
Moi : Non, mais c'était quoi sa? (En murmurant)
Lui : Ont y va.
Ont descend rapidement en bas puis je monte dans sa voiture.
Moi : Ont va ou ?
Il met ma ceinture puis démarre.
Moi : Anas ?!
Lui : Il te voulait quoi ce fdp ?!
Je ne réponds pas et regarde ailleurs en tenant mon ventre qui me fait atrocement mal.
Lui : ZAYNAB QU'EST CEQUE TU FOUTAIS AVEC BILEL ?!!
Je ne lui réponds pas.
Lui : Tu veux rien me dire? Je te laisse pour cette fois, t'auras intérêt à m'expliquer. Je te ramène chez ma mère.
Une fois arrivé devant la porte, il frappe et sa mère lui ouvre. Sa faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vue.
Elle : Zaynab ?
Elle regarde son fils et comprend direct qu'il se passe quelque chose.
Elle : Entre.
Je regarde autour de moi et sa me fait bizarre.. je suis à l'aise ici, il fait chaud, une bonne odeur de lessive s'empare de la pièce.
J'entends le bruit de la cocotte dans la cuisine. Je suis nostalgique de mon chez moi avec ma famille🥺
Elle m'installe dans le salon et me couvre d'une couverture puis Anas part dans la cuisine avec elle et ferme la porte derrière lui. Ce qui ne m'empêche pas d'entendre leurs conversation.
Anas : T'as fais quoi à manger j'ai faim.
Elle : Qu'est ce qu'il se passe mon fils?
Lui : Rien, des histoires avec sa famille. Elle peut rester ici pour cette nuit ?
Elle : Bien sur j'ai toujours considérer Zaynab comme ma propre fille. J'espère qu'il n'y a rien de grave ?
Lui : Non, mais moi j'y vais j'ai des trucs à régler. Selem.
Il embrasse sa mère sur son front puis il s'en vas.
Je suis encore choqué de ce qu'il vient de se passé. Je commence petit à petit à m'endormir sur le fauteuil, puis soudain, j'entends un verre s'éclater par terre!
J'ouvre mes yeux en sursaut, et je vois la mère d'Anas choquée.
