La haine n'engendre que la haine... J'ai vu la ville que j'aimais changer, les gens font n'importe quoi. Mais qu'est ce qui a provoqué tout ça ? une simple chose la haine... Un jour un grand rappeur a dit "la haine que la société donne aux enfants, un jour leur explose à la gueule et ça fou tout le monde en l'air.. " Notre société à tellement maltraité les gens, combien de fois j'ai vu des jeunes de quatorze ans subir de la discrimination, du racisme ou être victime de brutalité policiere. On les a tellement traité comme de la merde qu'ils ont veulent à la terre entière, donc ils foutent la merde partout.
Comme Omar ce jour là, les profs ont tellement de pouvoir sur notre avenir que ça devient injuste. La haine que ressent Omar aujourd'hui c'est tout ce que la société lui a fait encaisser. Aujourd'hui Omar avait un pistolet dans les mains, parce que la justice ne fera jamais rien pour lui, alors que la vengeance est une satisfaction éphémère...
Omar: Vous m'avez tout pris, mon père m'as laissé tomber parce que pour lui son fils c'est un raté et ma mère ne veut plus me regarder dans les yeux, aucune école veut m'accepter, parce que vous m'avez accusé de vous avoir agressé...
Prof: Bon on va se calmer, je sais que tu es en colère, mais c'est les conséquences pour m'avoir manquer de respect en classe.
Omar: HAHAHAHA, vous êtes sérieux ? Un manque de respect ne mérite pas un renvoie, vous foutez en l'air la vie des gens, parce que on vous parle mal ? Mais c'est une blague ? Les gens ont des vrai problèmes ! ET vous criez vouloir le respect, mais vous nous traitez comme de la merde...
Prof: Je mérite ton respect, tu sais pourquoi parce que je suis supérieur à toi, ma parole vaut plus que ta vérité, j'ai du pouvoir sur toi et c'est ça qui te rend fou. Si tu m'aurai respecté, ton avenir ne serai pas de la merde, mais les gens comme toi, ne change pas, tu reste un sale arabe ingrat.
Moi: Et vous pensez le provoqué va changer les choses ?
Prof: Nour la ferme...
Moi: Non, j'ai une question, pourquoi vous êtes devenu prof, si vous ne voulez pas enseigner à des gens comme nous, des sales arabes comme vous dite ?
Marie: Je ne veux pas mourir Omar...
Moi: s'il te plait, Marie la ferme, pleurer ça va rien changer à la situation...
Omar: Vous avez détruit ma vie...
Prof: Tu es faible, tu n'oserai même pas tiré sur...
Un bruit fort mit fin à la phrase du prof, le son du tire raisonnait encore dans nos oreilles, la balle avait frôlé l'homme visé, il avait arrêté de parlé et on pouvait lire la peur dans ses yeux... Omar était conscient de ce qu'il faisait, mais il avait les mains qui tremblait. Je sais qu'il ne voulait pas faire de mal à personne, mais il avait peur et il était en colère, on lui a tout prit, il lui restait que son humanité et il était sur le point de le perdre.
Moi: Omar regarde moi...
Omar: tu veux quoi Nour . * En pointant son pistolet sur moi*
Moi: je veux t'aider...
Omar: pourquoi ... Je point un flingue sur toi et tu veux m'aider ? Là c'est toi qui a besoin d'aide, pas moi. Tu es supposé avoir peur de moi...
Moi: Non je refuse d'avoir peur de toi, car tu n'es pas un monstre, tu es le gars qui a défendu une fille qui se faisait agressé, tu es le garçon qui n'hésitait pas à partager son dîner, alors que t'avais presque rien à manger. Tu as toujours fait passer les gens avant toi...
Omar: ça ne fait pas de moi une bonne personne...
Moi: et commettre une erreur ne fait pas de toi un monstre, ça fait de toi un humain...
Prof: Non, c'est un monstre, seul un petit con comme lui peut venir et pointer un pistolet sur ces camarades de classe...
Moi: Omar ne l'écoute pas...
Omar: Je ne sais pas quoi faire... Je ne veux pas vous faire du mal, mais je veux justice, pourquoi des gens comme eux ont le pouvoir de détruire nos vies, juste parce qu'on ne vient pas du même endroit qu'eux...
Moi: tu n'as rien fais de grave, les choses peuvent sûrement s'arranger, mais ne devient pas le monstre qu'il veulent que tu deviens...
Omar versa quelques larmes avant de déposer son arme à terre, sous les émotions il se replia en quatre sur lui même. Je me rapprocha de lui pour mettre ma mains sur son dos, pour montrer que j'étais avec lui et que je ne le laisserai pas tomber. Il releva la tête vers moi, la peur pouvait se lire dans son regard. Je voulais l'aider, mais je ne savais pas comment faire...
Je me retrouvais face à lui, il se redressas sur ses genoux, il mit ces mains sur mes épaules et me poussa pour me plaquer à terre. Je senti ma tête frapper le sol. Pourquoi, il avait fais ça ? Quand j'essaya de me relever pour essayer de comprendre son acte. J'entendis un bruit fort dans mes oreilles, je sais que mon crâne me faisais mal à cause de la chute, mais le son m'avait transpercé mes oreilles.
Malheureusement, c'est lorsque je me suis tourner vers mes autres camarades que je compris qu'il se passait quelque chose, quand je décide de poser les yeux sur Omar, mon regard ne pouvait plus lâcher son pull blanc. Il y avait une grosse tâche de sang et un trou. Un trou...
On avait tiré sur Omar, quand j'ai décidé de chercher du regard qui tenais le flingue, j'étais choqué de voir le prof tenir l'arme du crime, mon prof d'histoire avait tirer sur Omar. Je me dirigea vers son corps, je mis mes mains pour faire pression sur sa blessure, je devais stopper l'hémorragie. Je sentie le liquide chaud couler de chaque coté. Je sentais sa main se poser sur les miennes, c'était celles du blessé, ses yeux me disait adieu. NON,NON, je refuse qu'il meurt, il me sourit avant de rajouter.
Omar: Merci—Nour..., je..e suis pas un monstre et pour—la-a première fois—je—ne-suis pas seule, merci de rester avec moi..ii
Je lui sourit en retour jusqu'à sentir sa main relâcher la pression et se séparer des miennes.
Moi: non Omar, je t'en supplie....
***
Si vous lisez les nouvelles d'aujourd'hui, vous lirez qu'un professeur à sauvé sa classe en tirant sur le jeune qui a débarquer armée dans son ancienne école. Beaucoup diront que c'était un fou, d'autres diront qu'il avait craqué et certains diront même qu'il l'avait mérité, mais si vous demandé aux gens qui était dans cette école ou les gens qui était témoins de la scène, ils vous diront que c'était un gars bien, qui a fait un mauvais choix et malheureusement à cause de cette société, il n'a jamais pu être pardonné. Si seulement l'autorité pouvait comprendre qu'il y a une différence entre tenir un pistolet et tirer, il suffit juste d'appuyé sur la gâchette pour devenir un meurtrier, mais il faut vraiment avoir aucun remords pour être un monstre. Et croyez-moi dans l'histoire, c'est pas Omar le monstre, c'est celui qu'on appelle le héros.
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Chacun de nous a ses secrets
RandomNour a toujours été une fille observatrice, on peut rien lui cacher. Elle analyse chaque détail et décrit chaque personne qui l'entoure que se soit Myriam, Amira, Hakim ou bien Omar, elle connaît bien les gens qui font ou ont fait parti de sa vie...