Chacun de nous a ses secrets

Chapitre 10

Trois jours...

Trois jours que j'étais enfermé dans ma chambre. J'avais manqué l'école, mais j'avais vraiment besoin d'une pause avec tous ce qui m'était arrivé. J'avais pas ouvert mon téléphone depuis trois jours. Je passé en boucle les évènements des dernières semaines. L'accident de Amira, mon séjour à l'hôpital, le retour d'Idriss et la mort d'Omar...

Mon père disait toujours "les problèmes c'est comme les arabes, ça vient en groupe". Mais sérieusement, j'avais plus de force, j'en avais marre des emmerdes, mais je devais être reconnaissante d'être en vie...

Le problème, c'est que j'avais un secret, un grand secret que je garde depuis trop longtemps. Bientôt 1 an, je me suis confié à personne...

Idriss: tu n'es qu'une grosse p*te

Ces mots avaient brisé mon coeur, il m'avait insulté, moi ? Le garçon que j'aime m'a insulté.

Moi: T'es qu'un connard, tu me tourne le dos quand j'ai besoin de toi !

Idriss: C'est ta connerie, tu te démerde.

Moi: t'es vraiment un.... Tu sais quoi dégage, je ne veux plus te voir !!!

Idriss: Je te rappelle que c'est chez moi, c'est toi sort, va pleurer ailleurs.

Moi: Je m'en vais, mais sache j'ai juré, Idriss c'est la dernière fois que tu me verra pleurer pour un salop comme toi !!!!

J'ai trop de fierté aujourd'hui pour dire qu'il a réussi à me faire mal. Mon père m'a apprit à être forte, ne jamais montrer qu'on est faible, mais Idriss c'est ma plus grande faiblesse. Ce gars m'a fait souffrir, je l'ai laisser me faire du mal en l'aimant... Et pourtant je ne regrette pas de l'avoir aimer.

Ma soeur ouvrit la porte pour m'interrompre dans mes pensées.

Elle: Tu as de la visite, moi je dois aller travailler, tu peux commander à manger.

Moi: Visite ???

Elle: Oui, un mec.

Dans la bordure de la porte de ma chambre,je vue une tête apparaître, c'était Moha. Qu'est ce qu'il faisait là ? Il me sourit et me fit un geste de la main. Ma soeur quitta ma chambre pour aller travailler.

Moha: Salut, tu date toi ?

Moi: Moha, tu fais quoi ici ?

Moha: Ben, tu t'es permis disparaître pendant trois jours, ben moi je me permet de m'incruste chez toi.

Moi: t'es vraiment bête.

Moha: Je vois bien que ça va pas, je ne vais pas forcer en te demandant pourquoi ça va pas.

Moi: Merci...

Moha: Mais j'ai ramener à manger et tu as une télé, ça te dis qu'on se regarde quelque chose ?

Moha n'allait pas réclamer d'explication de mon état, mais je sentais qu'il voulait essayer de m'aider, donc j'ai accepter son invitation de manger dans mon salon et regarder un film.

On avait décidé de mettre la saga de Harry Potter, parce que  qui n'aime pas Harry Potter. Il avait ramener du Subway. Je pourrai mourir pour les biscuits du Subway.

On avait tellement rigoler, il connaissait toutes les répliques d'Harry Potter. Je n'avais pas autant rit depuis tellement longtemps. Je ne savais pas pourquoi, mais avec Moha la vie était plus simple. C'est comme si je savais que je pouvais lui faire confiance, mais j'avais cette peur qui m'en empêchait.

Moha: Ça va ?

Moi: Oui pourquoi ?

Moha: Pourquoi quand on demande aux gens si ils vont bien, ils répondent pourquoi ?

Moi: Parce que les gens n'ont pas l'habitude qu'on se soucie autant d'eux. Tu dis ça, mais je suis sûr que t'aurai répondu la même chose.

Moha: c'est vrai tu as raison. Tu sais Nour, c'est la première fois depuis un an que je te vois sourire comme ça.

Moi: Donc toi aussi tu trouve que j'ai changée ?

Moha: je ne sais pas, avant on se fréquenté pas trop, mais quand les gens parlaient de toi, ils disait toujours la même chose à quel point tu avais un grand coeur et la joie de vivre.

Moi: Ils ont sûrement exagéré...

Moha: Mais ça reste que tu as un doute, tu te demande si tu as changer.

Moi: Je n'ai pas changer, je donne juste plus la même importance aux choses comme avant.

Moha: Généralement quand on change notre vision des choses, c'est qu'il s'est passer un truc ...

Moi: T'es vraiment un garçon curieux par fois, mais en même temps tu t'en fou de tout.

Moha: Ben je suis comme toi, je ne me soucie que de quelque personne.

Moi: Donc tu te soucie de moi ?

Moha: Je n'ai pas forcément dit ça.

Moi: Moha tu as déjà eu un secret qui te bouffe de l'intérieur, tu as l'impression qu'il est constamment à tes côtés, comme s'il
imposé sa présence.

Moha: Je crois, je ne suis pas sûr de te suivre là !

Il me regarda avec un regards d'incompréhension. Ces yeux noisettes cherchaient une explication, mais comment lui expliquer ce que je n'arrive pas à dire à voix haute.

Moha: tu as un secrets ?

Moi: Oui.

Moha: Et il est trop lourd à porter pour toi ?

Moi: ouais...

Moha: Tu sais tu peux tout me dire, j'ai peut être fais des conneries dans la vie, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas digne de confiance.

Moi: J'ai peur... J'ai peur que si je le dis à haute voix ce que j'ai sur le coeur, j'ai peur que ça devient réel.

Moha: Mais c'est déjà réel, Nour tu as l'air mal, je peux le voir que ça te fais du mal, mais t'es pas obliger de tout garder pour toi.

Moi: Je sais que si je te le dis que.... Je ne veux pas de la pitié des gens. Je n'ai déjà pas la force d'affronter tout ça...

Moha: Je promet de tout faire pour t'aider.

Moi: Bon d'accord, tu rappelles quand dans ta voiture tu m'as demandé pourquoi Idriss pensait que je l'ai trompé.

Moha: Oui ??

J'avais tout raconté à Moha en larme, je n'avais dis à personne ce qui m'est arrivé il y a un an. Mais je ne sais pas avec lui, je me sens en sécurité. Ce qui m'étonné c'était l'ironie de la situation, il y a quelques mois c'est lui qui se confier à moi dans mon salon et aujourd'hui c'est moi. Je ne savais pas que je pouvais faire confiance à Moha, mais je n'avais encore moins prévoir ce qu'il allait faire... si j'avais su.