3 | 𝑩𝒐𝒏𝒉𝒆𝒖𝒓

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«Bonheur »...
Quand j'utilise ce mot, le sourire des enfants s'illumine, comme une partition joviale soudainement jouée, sans que l'on ne puisse l'arrêter. A l'inverse, les ados l'ont oubliés. Dans la complexité, le mensonge et l'hypocrisie, certains y oublient la réelle définition du mot, comme si leur vie n'était devenue qu'artifices. Les vieux, quand à eux, affichent un sourire nostalgique, comme la dernière page d'un journal intime interminable, comme la fin d'un long periple mené a chaque moments tout simplement,
comme le point à la fin d'une phrase.

Mais pour moi, le « bonheur », c'était toi.

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Sa fait déjà 1 mois. Que je nage dans le bonheur, un mois que je ris de pleine voix, un mois que je dis de vive voix que je l'aime.

Oui, Le bonheur, l'amour, tout sa était dans notre relation, tout sa me permettait de vivre pleinement, pour le voir, et l'aimer, chaque jour un peu plus. Tout cela faisait maintenant partie de mon quotidien, tout allait mieux, j'étais heureuse et épanouie, tout simplement.

Ou pas..?

Bien évidemment, dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, chaque fait et gestes sonts jugées de près. Et moi, je ne me sentais pas assez bien pour tout sa. Je me sentais inférieure à tout sa. « Insuffisante...» pas assez parfaite. Toute ma vie, on m'a demandé de l'être. Toue ma vie, j'ai essayé d'ignorer, tous les mots, toutes les désobligeances et toutes les méprise des gens vivant dans la "société".
J'ai essayé de ne pas écouter. Et pourtant, pour tout ceux qui lisent mon journal aujourd'hui, vous savez à quel point tout cela peut être destructeur. Vous connaissez le sentiment de nier sur le moment, puis de se retrouver dans un endroit isolé à pleurer, simplement vu pour une anomalie aux yeux de la société. Ce genre de blessure que le temps a du mal à réparer.
Pourtant, malgré tout, j'essayais d'être heureuse, et lorsque je n'y arrivais plus, ma peine se transformait en haine.
Et lorsque sa arrivait, je me détruisait.
Oui, la société...elle n'avait pas attendu que je sois avec lui avant de m'atteindre.
Et pourtant, j'essayais d'avancer.
Avancée avec toutes ces voix qui nous restent dans la tête, ces fameuses voix, qui ne s'eteingnent jamais.
Pourtant, a chaque fois que j'étais avec lui, tout disparaissait. Mes inquiétudes, mes doutes, tout s'en allait. J'avais juste l'impression de m'être guérie de tout sa.

Et pourtant, tout est éphémère,non?

Huit moisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant