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Ma porte se claqua violemment, ma respiration quant à elle était anormale

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Ma porte se claqua violemment, ma respiration quant à elle était anormale.
Je les avais laissé en plan dans la cuisine, car je ne pouvais plus supporter tout cela.

Je savais désormais que je n'étais plus en sécurité, que plus jamais je ne serais à ma place ici à Namhae.
Et tout cela, lui seul en était la cause.

Mon dos s'échoua contre le bois de celle-ci.
Mes jambes se rapprochaient seules contre ma poitrine, alors que mes mains venaient cacher mon visage.

Je ne savais pas ce qui m'empêchait de m'arracher les cheveux ou encore de crier actuellement. J'avais envie de tout saccager.
De retourner la pièce entière et de m'enfuir, de partir loin d'ici.

Ma gorge me faisait atrocement mal et il en était de même pour mes cordes vocales. L'envie de crier s'emparait de moi, mais je faisais tout mon possible pour garder le contrôle, que la douleur m'envahissait.

J'avais l'impression de nager en plein cauchemar.
Je ne pensais pas le revoir aussitôt, je pensais ne jamais le revoir et cette idée là ne me dérangeait en rien.
Elle m'enchantait presque.

Mais là, je me disais que tout ce que j'avais essayé de construire était sur le point de s'effondrer parce qu'il était revenu.
Pourtant de l'autre, je n'avais pas envie de me laisser submerger par toutes ces émotions négatives qui prenaient le dessus.

Je ne pouvais pas supporter le fait qu'une personne pouvait aussi facilement me donner envie de tout abandonner, de tout arrêter alors que je faisais tout mon possible pour concrétiser tous mes rêves.
Il était hors de question qu'une personne comme lui, qui m'avait laissé à mon propre sort, puisse revenir aussi soudainement et mettre le bazar qu'il avait mis en partant.

Je ne pouvais pas le concevoir, mais je parvenais tout de même à me dire que je n'avais pas les forces suffisantes pour surmonter cela comme je devais le faire.
Cette impuissance, je me disais que je ne l'avait jamais ressenti de la sorte auparavant et c'était qui m'inquiétait le plus.













— San, tu peux pas rester enfermé comme ça, avec les autres on aimerait comprendre ce qui se passe, pouvoir t'aider et être là pour toi.

Cela faisait plusieurs minutes que Wooyoung n'arrêtait pas de frapper à la porte de ma chambre. Apparemment, il n'était pas venu seul puisque j'entendais les garçons parler entre eux également.

— Vous pouvez partir, je soupirais. Je vais bien.

— Tu peux pas te permettre de manquer autant de cours alors que les répétitions pour la représentation ont commencé, m'expliquait calmement Hongjoong.

— Il a raison, ajoutait Yunho. Tu fais partie de l'orchestre et tu n'es pas un musicien facultatif alors comme tous les autres, comme les membres d'un corps, on a tous besoin les uns des autres.





𝙑𝙄𝙊𝙇𝙄𝙉𝙄𝙎𝙏 ; sansangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant