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Mes doigt pinçaient les cordes de ma guitare à en rougir, alors que mon regard se perdait sur tous les recoins de ma chambre

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Mes doigt pinçaient les cordes de ma guitare à en rougir, alors que mon regard se perdait sur tous les recoins de ma chambre.
Ces derniers, faisaient remonter des souvenirs aussi doux et parfumés que les draps qui sentent l'adoucissant en sortant de la machine à laver.
D'autres, me donnaient envie de gerber et venaient directement me nouer la gorge à presque m'en faire couler des larmes.

Je crois que j'aurais préféré oublier, je crois que j'aimerais ne jamais m'en souvenir.
J'aurais aimé avoir une mémoire défaillante.
Pour oublier ce qui m'avait tant fait souffrir à l'époque, et toutes ces choses qui continuaient à me martyriser.

— Bah alors, ça va pas ? Me demandait Wooyoung qui venait tout juste de sortir des toilettes.

— Si tout va bien, je soupirais, avant de regarder mes doigts gratter les cordes de mes guitares.

Le seul point positif était que je ne faisais pas de faux accords, que le bout de mes doigts n'allaient pas titiller les cordes voisines.

Je n'avais même pas eu la force d'en parler à Wooyoung, alors que je n'avais eu aucun souci à partager cela avec Hongjoong et Yeosang.

Et pourtant, j'étais loin d'avoir avec eux, cette proximité que j'avais avec lui.
Ces derniers jours, toutes ces choses qui se sont subitement produites, me dépassaient.

Je n'avais pas forcément le sens de tout ce que j'avais vécu, ni pourquoi j'étais en train de le vivre. J'en venais même à me demander si ma vie n'était pas un sketch.

Entre mon père qui sortait de prison aujourd'hui et cette chose que m'avait dite Yeosang ce week-end, je devais avouer que je ne savais plus trop où donner de la tête.

— Viens, on sort, il essaya de me tirer sur le poignet pour que je me lève de mon matelas, mais aussi pour que je lâche ma guitare.

— J'ai pas envie, je suis fatigué Wooyoung.

Si c'était un mensonge ou la simple vérité ? Je ne parviendrais sans doute pas à le dire.
J'étais vraiment fatigué, mais j'avais encore moins envie de sortir au risque de le croiser à tout moment dans la rue.



— Même si c'est moi qui te propose de sortir ?

Rapidement, mes yeux se dirigeaient vers l'encadrement de la porte.
Qu'est-ce qu'il faisait là ?























Durant toute la journée, San avait semblé être absent, presque comme s'il avait trouvé le moyen de s'effacer, de se rendre presque invisible.
Avant que les cours ne soient officiellement terminés, Wooyoung m'avait partagé son inquiétude.

𝙑𝙄𝙊𝙇𝙄𝙉𝙄𝙎𝙏 ; sansangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant