🏰Chapitre 8🏰

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Akari se redresse, fièrement, tandis que j'essaye de bouger un peu, sans succès.

«Haruto ! Je m'étais dit que le plus important, c'était de tuer la princesse, non ? Link est hors d'état de nuire maintenant, alors...
—Tu te rends compte de ce que tu dis ? Enfin, j'aurais du mieux tenir compte de tes antécédents familiaux, hein ! Tu savais que ton père avait l'ascendant sur l'actuel chef ce jour là. Et pourtant, au moment fatidique, il n'a pas osé ! Comme toi, maintenant ! Pathétique !»

Akari sort sa serpe.

«Je t'interdis de juger ma famille ! Je ne suis pas comme eux !
—Alors vas-y prouve-le moi, décapite ton cher Héros !»

Silence.

«Tu ne peux pas ? Alors laisse-moi faire !»

Haruto, en tenue de chevalier étincelante, s'avance vers moi. Akari se dresse devant lui. J'arrive à me relever tant bien que mal, épée de légende en main, les jambes flageolantes.

«Arrête ! Il n'y a pas besoin de...!»

Il arme son bras, puis frappe.

Je vois la serpe transpercer le corps d'Akari, qui, tremblotante, parvient à rester stable, tandis qu'Haruto, étonné prépare un second coup.

Elle esquisse un pas pour l'éviter mais soudain son corps la lâche et elle tombe sur Haruto, tout en lui enfonçant sa serpe dans les côtes, les faisant basculer tous les deux dans une mare de sang d'agrandissant à un rythme inquiétant...

«Akari !
—Link, occupe toi d'Haruto s'il te plait. Il est inconscient mais il a une chance de s'en sortir. Tu sais, il a vécu une vie difficile, sa mère a...
—Je ferai de mon mieux. Je suis désolé, Akari...
—Sois heureux, Link...»

Ses dernières paroles m'allèrent droit au coeur. Je tâcherai de les exaucer.
Reconnaissant le duc au loin je vais le voir, Haruto sur l'épaule. Les combats ont cessé, visiblement nous avons gagné.

«Pouvez-vous vous en occuper s'il vous plait ? Il est blessé très gravement.
—Vous avez aussi du mal à marcher, vous devriez venir avec nous. Vous avez vaincu les chefs de cette attaque, et l'armée a bien travaillé, ils battent en retraite. Reposez-vous.
—Zelda est en sécurité ?
—Quand la situation fut maîtrisée, elle a décidé de se rendre utile à l'infirmerie.
—Ça lui ressemble en effet. Allons-y.»

DESTINS [Zelink]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant