Chapitre 47

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Bonjour mes amours ! Ca faisait longtemps, n'est-ce pas ? Je m'excuse sincèrement pour ce retard (même si je sais que vous ne voulez pas que je m'excuse lol). Avec le déménagement, l'emménagement, les cartons, les achats à faire etc... Je n'ai pas eu une seule seconde pour m'avancer rapidement sur mes écrits...

Ceci dit, me revoilà, avec ce nouveau chapitre ! Et je vais vous laisser le lire en toute tranquillité <3

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- Comment allez-vous, Taehyung ?

- Je ne sais pas... Enfin...

Une semaine s'était écoulée depuis la nuit où Jeongguk était rentré bourré de sa soirée. Sept jours, durant lesquels mon cœur n'avait cessé de me hurler dessus pour me faire réagir, tandis que mon cerveau luttait pour me garder loin de la vérité.

Pour me protéger d'une potentielle chute douloureuse.

Néanmoins, au fil des jours, j'avais tout de même pris conscience de l'ampleur de sa souffrance. Que mon homme commençait à se renfermer sur lui-même, à s'isoler, en perdant peu à peu le sourire qui illuminait son visage.

Même nos discussions s'étaient réduites à de simples banalités quotidiennes, malgré le fait que je tentais à chaque fois de lancer une conversation pour le distraire.

Pourtant, j'essayais sans relâche de comprendre ce que j'avais pu faire de mal. Je remontais désespérément dans les souvenirs de ces dernières semaines pour tenter de comprendre si je n'avais pas fait, ou dit quelque chose qui aurait pu le blesser.

D'ailleurs, je m'étais souvenu que je l'avais trouvé particulièrement étrange - le lendemain après que nous ayons fait l'amour pour la première fois -, lorsque j'ai mis sur le tapis le fait que je ne connaissais toujours rien de lui, et qu'il s'était soudainement braqué.

Une réaction qui m'avait blessé, intérieurement.

C'était douloureux de ne rien connaître de son partenaire, mis-à-part les seules choses qu'il voulait bien nous montrer, comme si nous n'étions que de simples connaissances, de simples amis.

Amis...

Étais-je assez pour lui ?

Je me posais de plus en plus cette question, notamment sur ces derniers jours, depuis qu'il avait commencé à sortir régulièrement, le soir.

Chose qu'il n'avait encore jamais faite depuis que l'on s'est rencontrés.

Bien que je n'arrêtais pas de lui faire la remarque, en espérant qu'il prenne enfin conscience de son comportement dangereux vis-à-vis de l'alcool, Jeongguk continuait, malgré tout, de sortir toute la nuit, en revenant parfois - tout le temps - ivre de ses expéditions nocturnes dans les bars animés du quartier.

Souvent, il essayait d'être discret, en se glissant sous nos draps, avant de venir se blottir dans mes bras.

Parfois, je lui répondais quand il me parlait - ou tentait de formuler une phrase, en oubliant le verbe et le sujet -, parce qu'il m'était impossible de m'endormir sereinement, en le sachant dehors, sous le contrôle de ses émotions.

Mais bien souvent, je ne répondais rien.

Je faisais semblant de dormir, alors que je souffrais intérieurement de voir mon petit-ami dépérir sous mes yeux. Il se laissait progressivement engloutir sous l'addiction de l'alcool pour tenter de noyer quelque chose qui le rongeait au plus profond de son être.

J'étais dépassé par les évènements. Je ne savais plus quoi faire, ni quoi dire pour aider l'homme que j'aimais de tout mon cœur. Malgré mes efforts, malgré nos disputes qui éclataient avant qu'il ne parte à ses soirées, il ne faisait que rejeter les discussions que je lui proposais.

A Nos Âmes Écorchées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant