1. Rencontre avec un poète

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En cette fraîche journée d'hiver, emmitouflée dans sa mince cape verte, notre jeune protagoniste courait en slalomant entre les passant bien trop nombreux de Londres. Ils étaient sans doute là afin de compléter leurs dernières courses de Noël, évenement longtemps fêté chez les sorciers... Sorciers, que notre chère protagoniste fuyait.

Elle fuyait son passé,
Elle fuyait son présent,
Elle fuyait sa famille,
Elle fuyait ses origines ,....
Et ça durait depuis des années déjà.

Deux ans pour être précise, pense la jeune femme en courant dans les rues brûmeuses de Londres. Deux ans qu'ils me cherchent. Deux ans que je les fuis. Et pourtant ils n'ont jamais été aussi proche de m'attraper.

Le quartier de Ginger's Town était calme. Calme et serein. C'est dans cette ville que j'ai élue domicile il y a six mois dès mon retour à mon pays d'origine: l'Angleterre.
Mais voilà, sa tranquillité me rappelais tellement la maison qu'au bout d'un temps je me suis rendu compte que je commettais des fautes impardonnables en tant que fugitive. J'étais restée trop longtemps. Il fallait que je m'en aille, ou bien ils me retrouveraient. Mais un déménagement, aussi bref qu'il soit, mérite préparation. Je suis donc sortie pour aller faire mes dernières petites commissions avant mon départ que je reporte depuis 4 jours déjà. Il faut dire aussi, que l'auberge où je loge est un assez agréable lotissement moldus : l'Hôtel du Hibou.
Et si je devais commencer cette journée de courses sans l'agréable chocolat chaud préparé avec amour par Marta, la femme du propriétaire de l'auberge, je serais incapable de différencier mon porte-monnaie Hello Kitty d'un dragon rose fluo! Ainsi donc, je m'assis au bar où m'attendais sagement une tasse crémeuse de chocolat. Ce spectacle, non content de faire bouillonner mon ventre me mit dans un état de panique pur! J'avais des habitudes! Or, quand on est une fugitive c'est interdit d'avoir des habitude! C'est le BABa pourtant! Mais, dans ma paresse nostalgique je l'avais oublié...

Mais bon. Ce bref instant de liberté est fini. Il fallait que je m'en ailles, et pour cela, il fallait que je dise adieu à ce cher chocolat... J'agrippe ma tasse, en boit son contenu d'une traite, fait un signe de tête à la patronne qui, au lieu de me sourire comme à son habitude me lançait un regard grave et m'indique, au coin de la pièce, un homme emmitouflé dans une capuche noire. Mais cette capuche ne me cachait pas qu'il était blond, canon et en grande discussion avec son mari. Comme si ils sentaient mon regard sur eux ils se retournèrent et le blond m'adressa un sourire. À ce moment là, ne me doutant de rien, je me suis dit :

>Cool Abby. Fait pas ta paranoïaque. Ça fait dix bonnes années qu'ils te cherchent. C'est pas demain la veille qu'ils vont miraculeusement te chopper.

Et malheureusement pour moi, j'avais raison. Car ce n'était ni demain, ni la veille qu'ils m'ont attrapés. Naaan. C'était aujourd'hui.

Ne me doutant pas une seconde de ce qui allait arriver, je suis donc allée au marché. Puis, j'ai enchaîné avec la boutique de vêtements pour m'y acheter de nouveaux vêtements moldu (même si.. j'avoue que je préfère les robes sorcières). Ensuite, je suis allée à tant d'endroits différents que j'en perds maintenant le compte.

Et là, au moment où je tournais dans une ruelle sombre, je l'entendis plus que je ne le vis dans un premier temps. Des pas presque inaudible. Des pas que j'avais entendus toute la matinée. Sans plus trop réfléchir, je cours.

Je cours jusqu'à voir un bar moldu. La taverne des pirates. J'entre. Mon arrivée se fit à peine remarquer. Je m'assiez donc sur une chaise, près du bar, après avoir demandée à une des jolies filles blonde du bar de prendre une somme d'à peu près 150 dollars et de courir vers le centre-ville en sortant par la porte de derrière en portant mon manteau (en cachemire s'il vous plait). Elle m'obéit.

Mon poursuivant ouvrit alors violemment la porte, il dû apercevoir la femme qui portait mon manteau sortir du bâtiment car il choisit de la pourchasser, bousculant par la même occasion un homme.

Le barman me propose une bière, que je refuse et demande à la place un Coca sous forme de canette, il me la donne, et, après l'avoir payée, je sors du bâtiment d'un pas bien moins pressé qu'à mon entrée.

Je me dirige vers la gare de Londres, en ne jetant même pas un regard vers la voie 9 3/4 (cela m'a demandée près d'un an d'entraînement). Et pris le train vers Grey-Square. J'étais sûr que mon poursuivant ne se laisserait pas si facilement berné. J'allais donc faire un petit détour...

Mais avant d'entrer dans le train on m'attrapa par derrière et me retint ! Je senti une chose dure et pointu que j' identifiais comme une baguette. Cette dernière me lança un sort d'entrave. Mon poursuivant m'avait attrapée. Une voix profonde et masculine me parla:

-Hello miss Abigail, savez vous que près de deux ans se sont écoulés, et que j'en ai plus qu'assez de vous chercher. Qui aurait cru que vous vous cacheriez tout près d'un des lieus les plus fréquentés par les sorciers d'Angleterre. Cela dit, je suis heureux, vous n'avez en rien perdue votre beauté si j'en crois les clichés que j'ai de vous.

- J'vous emmerde le poète, dis-je. Qui êtes vous? Et comment me connaissez vous?

-Je suis Drago Malfoy, un beau garçon comme il ne s'en fait plus, et aussi, accessoirement, un agent de votre père qui m'a chargé de vous traquer depuis le début des vacances de Noël. Je ne vous ai trouvée que grâce a beaucoup de chance et une bouteille de Bierraubeurre. J'en conclu que vous êtes aussi douée que votre père, si ce n'est plus.

>Un agent de papa? Je sais pas qui c'est, mais il sent très bon... Bref.

-Libérez moi de ce sortilège!

- Mais certainement Miss, dit il en riant. Finite incantatem.

Je pus enfin bouger mais avant de pouvoir partir je sentis l'engouement d'un sort de sommeil.

>Oh le salaud qui sent bon maîtrise les sortilèges informulés

Ce fut ma dernière pensée cohérente avant de piquer du nez.

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KIKOU EVERYBODY

Bonne soirée il est 23 heures du matin chez moi j'ai faim, et je pense que je vais dormir.

Certains diront que ça fait un bail et pour les lectrices de mes autres... emh.
. "Compositions", patience les pandas! Ça arrive bientôt. Juste le temps que je remette un sens à ma vie.

Une Dumbledore très étrangeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant