La sœur sans alter (Kirishima x OC)

Chapitre 5

PDV Kirishima (Oe, vous sentez la merde arriver, je sais. C'est tout à fait normal)

Je retournai au près de mes trois amis, le chargeur dans les mains.

-Eh bah, t'en a pris du temps! Passe vite, j'ai plus que 4%.

-Ouais ouais tiens, dis avant de me mettre à rire doucement. Désolé j'ai croisé ta sœur en haut. Eh, heureusement que j'avais pas le gage, imagine , j'aurais du l'embrasser.

Bakugo écarquilla les yeux.

-Ça va mec?

Il se reprit, fronça les yeux et se leva en m'attrapant par le col.

-Hey!

-Comment ça ma sœur?

-Bah Hiyaki. Elle était en haut du coup je lui ai dit bonjour quand on s'est croisé.

Le blond me lâcha. Je perdis l'équilibre et tombai par terre, lui se rua vers les escaliers, nous laissant en plan.

-Qu'est ce qui lui a pris, demanda Denki.

-J'en sais rien moi...

Je revenu sur le fauteuil ou j'avais été toute la soirée, en attendant que Katsuki revienne.

Il revenu cinq minutes plus tard. Il semblait perdu.

-Je me sens plus d'humeur, je vais me coucher, dit-il.

-C'est vrai qu'il est tard, répondit Hanta.  Je vais me coucher aussi.

Finalement, on finit par tous remonter dans le silence. Katsuki avait mis des matelas dans sa chambre pour nous.

Depuis cet instant et pendant deux semaines, Katsuki s'éloigna. Il ne nous parlait plus qu'avec des insultes, du moins quand il ouvrait la bouche. Il faisait un effort quand on travaillait en groupe mais restait toujours à l'écart. Enfin, c'est ce qu'il faisait aux autres. Avec moi, c'était encore pire. Il ne me parlait plus, même pas pour me crier dessus, il m'ignorait, il me fuyait presque. Mais il n'en gardait pas moins ses habitudes d'insultes envers n'importe quoi ou n'importe qui ou son comportement limite. Il était même pire qu'avant, bien trop désagréable. C'en était insupportable, si bien que même All Might s'était énervé contre lui cette semaine, c'était dire...

On était à la fin du dernier cours de la semaine, le week-end arrivait et j'en pouvais plus de ce qu'il faisait. Je devais lui parler. Je l'attendais en dehors de notre salle de classe, il était en pleine discussion avec Aizawa. Étrangement, ce n'étais pas Aizawa qui avait demandé à parler à Katsuki, mais l'inverse. J'attendais sagement dans le couloir qui se vidait à grande vitesse. Dix minutes passèrent, la porte s'ouvrit enfin sur le blond colérique qui, encore il y a deux semaines, était supposé être mon ami. Il m'autorisa un regard, c'était déjà beaucoup. Puis, il passa devant moi sans rien dire. Je me retournai et lui attrapai le poignet pour l'arrêter, il s'arrêta. Il ne se retourna pas, ne fit plus un mouvement. Il ne disait rien. Pensant qu'on allait tout de même avoir une discussion si je commençais moi-même à parler, j'osai lâcher son poignet. Grossière erreur, il repartit, sans se presser, mais avec un calme qui voulait tout dire.

-Bakugo! l'appelai-je. Dis-moi, j'ai fais quoi?

Il s'arrêta. Toujours sans se retourner, le regard planté dans le sol. Une minute passa, longue comme une heure. J'attendis.

-Ma sœur.

-Oui, je l'ai vu il y a deux semaines, c'est quoi le problème.? demandai-je

-C'est ça le problème, t'es pas sensé l'avoir croisé! C'est impossible! Si t'as menti, je t'assures que je te pardonnerais jamais! C'est pas drôle, ça!

-Hein? De... De quoi tu parles?

Plus rien. Longtemps, il se tut, me laissant dans un doute étrange. Puis je me souvenu de la première chambre que j'avais ouverte, en bazar. Je me souvenu du tableau, de la carte, es images de la rue, des différentes dates, des notations. En fait, il n'y avait qu'une chose possible. Oui, c'était bien ça, Katsuki cherchait sa sœur. Et les dates dont je me souvenait remontait sur plusieurs mois.

-Hiyaki... demandai-je alors que Katsuki sursauta à l'entente du prénom de sa sœur. Elle a disparu?

Katsuki osa enfin un regard vers moi, ou alors peut-être devrais-je qu'il porta enfin son attention sur moi. Il fronçait les sourcils mais ne semblait pas énervé. Ses yeux tremblaient, comme s'il avait des remords. Les lèvres pincées, il semblait s'empêcher de pleurer, pourtant, il n'avait pas l'air sur le point de le faire. C'était une émotion étrange sur son visage, un partage entre plusieurs d'entre elles, peut-être.

Katsuki me dit de le suivre, puis il m'emmena à un parc, à côté de chez lui, pas très loin de chez moi non plus. Assis tous les deux sur un des bancs face au toboggan, je regardais le ciel, en attendant une suite. Son regard, à lui, semblait perdu. Il regardait droit devant, sans même s'en rendre compte. Le parc état vide, les écoles n'avaient pas encore fermé, il était 15h. au bout d'un temps qui parut extrêmement long, je l'entendis souffler un grand coup. Je porta sur lui une attention toute particulière. Je voulais savoir, je voulais qu'il réponde à ma question.

-En quelque sorte, dit-il.

-Comment ça?

-Elle a disparut, en quelque sorte.

-C'est pas totalement ça?

-Ta gueule, laisse moi parler, ou je dis rien.

Je me tut. Un autre s'installa, puis il continua.

-Elle a fugué, il y a plus d'un an maintenant. On était en fin de 4ème. C'est de ma faute, sur toute la ligne. Depuis, j'essaye de la retrouver. Chaque rumeur m'emmène dans un endroit différent, à croire que plusieurs personnes se font passer pour elles ou que différentes personnes la connaissent et disent des conneries. Je suis jamais passé dans l'illégal, mais des fois je me demande si elle, elle n'y a pas passé un pied au moins. Se cacher ainsi, vivre à cet age là seule dans un monde tel que le nôtre, c'était seulement sa seule solution. Et tout ça c'est de ma faute. J'aimerais tellement avoir une piste fiable pour une fois...

Et encore, le silence retomba. Puis, une idée me traversa l'esprit.

-Je sais! criais-je.

Il tourna la tête frénétiquement vers moi, cherchant à comprendre le sens de mon exclamation soudaine.

-Écoute, je t'ai pas menti, j'ai vraiment vu ta sœur en haut, je lui ai parlé et tout. Ou alors peut-être que c'est l'une de ces personnes qui se font passé pour elle comme tu le penses, mais je t'assures qu'elle m'a dit que c'était bien elle. Elle était dans une tenue de serveuse et elle m'a dit travailler dans un bar. Peut-être que c'est vrai. Je suis sur de pouvoir la reconnaître si on trouve dans quel bar elle bosse.

Son regard s'illumina d'un seul coup. Il continua à ma place.

-Et, si elle a vraiment passé un pied dans l'illégal, comme je le pense, c'est sûrement un bar clandestin.

-Et, y'en a pas 100 en ville.Me demande pas comment je les connais mais je sais comment aller à 6 des bars clandestins de la ville. Si on la trouve pas dans un de ceux-là, on aura qu'à demander.

-On? T'as rêvé toi. J'irais tout seul, je vais pas te mettre en danger pour un problème de famille à moi.

-Et comment tu compte rentrer sans moi?

-Tu m'expliques comment faire.

-C'est mort. Trop long, trop chiant. Je viens.

Il réfléchit un moment, puis se décida enfin.

-... OK.

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Chapitre de la semaine!!

Court et un peu en retard, désolé. Mais j'ai une bonne excuse, j'ai 4 devoirs communs cette semaine plus 2 oraux.

Bref, bisous.