Chapitre 7

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- Comment ça Rémi ?

- T'as très bien compris.

Je le regarde, il rougit un peu. C'est mignon. Je me décale pour me mettre sur le bord de mon lit.

- Aller viens grand nigaud.

- T'es sûr ?

- Oui. Dépêche ou je change d'avis.

- Non !

Il se lève et se couche à côté de moi. Je me mets un contre lui et il me prend dans ses bras. Je souris bêtement en me blottissant contre lui.

- Ça va Vincent ? T'es bien là ?

- Parfait. Et toi ?

- Pareil.

Il caresse mes cheveux. Je souris encore plus. Je suis trop bien là.

- Dis Vince, si t'as fait ça, c'est que tu m'aimes bien ?

- Peut-être, qui sait ? Puis toi, tes réactions, ça veut dire que tu m'apprécies ?

- Peut-être bien.

Je relève la tête vers lui. Nos regards se croisent mais ne se quitte pas. Nos visages se rapprochent délicatement et tout à coup ça toque à la porte.

- Monsieur Dardalhon, c'est le médecin, je peux entrer ?

- Attendez une petite seconde.

Je chuchote à Rémi :

- Placard !

Il se lève et se précipite vers le fameux placard. Il rentre rapidement dedans. Une fois la porte fermée, je dis au médecin d'entrer. Il rentre donc dans la pièce et referme la porte derrière lui. J'entends un bruit étrange d'ailleurs mais n'y prête pas attention.

- Bonjour Monsieur Dardalhon.

Cette voix me semble familière mais je ne reconnais pas de suite la personne à qui elle appartient. Son masque chirurgical ne m'aide pas vraiment.

- Bonjour Monsieur, comment cela se fait-il que j'ai une visite si tardive ?

Il retire son masque.

- Je voulais m'occuper de mon patient préféré. T'as vu, j'ai mis le masque et les gants ! Pourtant je suis pas là pour opérer.

Je le reconnais enfin.

- Qu'est-ce que tu fais là ?!

- Je te rappelle que je travaille ici Vincent. Alors quand j'ai appris que tu étais là, je me suis dit que c'était l'occasion rêvé pour réclamer ce que tu me dois.

- Je comprends mais l'argent et les bijoux sont interdits dans les hôpitaux, j'ai rien pour toi.

- C'est pas un problème, tu vas payer en nature.

Il s'approche de moi. Je me redresse sur mon lit en réfléchissant. Dans mon état, je pourrai pas courir. Rien que danser un petit peu m'a fait un mal de chien.

Il s'approche encore plus. Il arrive à mon niveau et agrippe mes poignets.

- Tu pourras crier, personne ne t'entendra. C'est bien isolé et en plus quasiment tout le personnel de cette partie de l'hosto est parti. Tu peux courir aussi mais la porte est fermée à clé et je t'attraperai avant que tu ai pu passé par la fenêtre. En gros, t'es foutu.

Je regarde vers le placard. Il est ma seule solution et en même temps je veux pas le mettre dans la merde. Entre un viol et une petite engueulade, il vaut mieux l'engueulade. Désolé, Rémi.

- Non, je suis pas foutu. Si tu me violes, il y aura un témoin.

- Ne dis pas n'importe quoi. Tu vois bien qu'on est seule et qu'il n'y a aucune caméra.

Si je dis pas son nom et qu'il ne le connaît pas, Rémi aura sûrement aucun problème. J'espère en tout cas.

- Monsieur, le cache-cache est terminé. Vous devez sortir du placard.

Je regarde le placard. Rien ne se passe. Je commence à paniquer, qu'est-ce qu'il fout ?!

- SORTEZ DU PLACARD PUTAIN.

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Bien le bonjour !

On y était presque ! On a failli avoir un bisou ! Mais nos deux poulets ne sont toujours pas ensemble.

Pour l'instant, espérons surtout que Rémi va sortir de sa cachette pour aider Vincent.

Merci d'avoir lu ce chapitre et à bientôt pour la suite.

Biz !

La peau brûlée par les coups de foudreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant