La peau brûlée par les coups de foudre

Chapitre 9

On s'embrasse jusqu'à manquer d'air. A ce moment là, on s'arrête et on reprend doucement notre souffle. Je me blottis contre lui en souriant.

- Bonne nuit Rémi. Fais de beaux rêves.

- Merci, toi aussi Vincent.

Je ferme les yeux et m'endors rapidement, dans les bras de Rem.

Le lendemain

Je me réveille et sens que je suis toujours contre Rémi. Je me redresse en souriant bêtement. Il dort encore... Je lui fais doucement un bisou sur le front puis me remets contre lui et le regarde dormir.

Pdv Rémi

Je me réveille. Je sens que Vincent est toujours là. Je le serre doucement en ouvrant les yeux. Je vois qu'il est réveillé.

- S'lut. Bien dormi Vincent ?

- Oui, trop. Et toi ?

- Très bien dormi aussi.

Je caresse ses cheveux en le regardant. Il est mignon au réveil. Je réfléchis... Je veux pas le brusquer mais j'ai besoin de réponse.

- Dis-moi Vince, c'était qui le gars d'hier ? Qu'est-ce qu'il voulait ?

- C'est mon ancien patron et il voulait de l'argent.

- Ton ancien patron ?

- Ouais. J'en suis pas fière mais je te dois bien des explications... En fait, j'étais vraiment dans la merde financièrement. Du coup, j'ai commencé à travailler pour un dealer du coin, c'était bien payé. Ce dealer, c'est ce gars. Le problème, c'est qu'il a commencé à me payer de moins en moins et je pouvais pas arrêter de bosser pour lui, il me faisait chanter. Alors j'ai commencé à lui voler de l'argent. Juste le montant du salaire que j'avais au début. Sauf qu'il m'a cramé et veut récupérer son argent.

- Et ça va mieux maintenant ? Financièrement je veux dire.

- Nan. Surtout maintenant, depuis qu'il sait que je le vole, j'ai été renvoyé et je ne peux pas lui piquer un sou.

- Tu peux pas faire appel à la police ?

- J'ai fait parti d'un trafique de drogue et je suis un voleur. Ça va se retourner contre moi !

- Il connaît ton nom et prénom ?

- J'utilisais un pseudo, « Apache », pour le travail. Mais s'il était là hier c'est qu'il a trouvé mon identité.

- Tu t'es vraiment mis dans la merde.

- Je sais, j'avais remarqué Rémi.

- On va trouvé une solution. Tant que t'es ici, il peut rien t'arriver. Le personnel est là et moi aussi. Par contre, ça va devenir compliqué quand tu vas sortir.

- Je suis censé sortir aujourd'hui si tout va bien...

Je me redresse et regarde Vincent droit dans les yeux. Hors de question qu'il soit à nouveau en danger à cause de l'autre là.

- Dans ce cas, je sors avec toi.

- Et comment Rémi ?

- Je vais juste passer par la fenêtre et me barrer. Des fous qui s'échappent y'en a tous les jours pourtant on en entend jamais parler et ils semblent même pas être recherchés.

- C'est vrai... Mais fais attention à toi quand même. Je t'attendrai devant l'hôpital. Enfin, si je sors. Pour l'instant, rien n'est encore sûr.

- Ouais. Et tu viendras vivre chez moi. S'il a trouvé ton identité, il a sûrement aussi ton adresse.

- T'as raison Rémi. Mais ça te dérange pas ?

- De quoi ?

- Bah que je vienne vivre chez toi.

- Parce que ça devrait me déranger que le garçon que j'aime vienne vivre dans la même maison que moi ?