HARDEST LIFE

6.she's so fat

Aujourd'hui

J'avais eu tord.

Toute ma vie.

Enfin ce qu'il en restait.

Tout ce qui resterai de moi était ce carnet.

J'espérais qu'on puisse savoir la vérité grâce à moi, je sentais que j'allais mourir, tuée par lui.

Et toutes ses versions.

Alors maintenant je finis d'écrire mes derniers mots, mon dernier en revoir.

8 mois plus tôt

- Je ne m'attendais pas à ça, annoncai-je à mon meilleur ami devant sa nouvelle coiffure.

- Tu trouves que c'est beau ?

- Je ne sais pas c'est bizarre de te voir rasé.

- Tu vas t'y habitué.

On marchai dans la rue avant d'arriver au lycée.

Il ne m'avait pas prévenu qu'il allait avoir cette coiffure.

Au lycée, j'étais "la grosse" car oui j'étais grosse et heureusement ça ne dérangeait pas Louis. Sauf que ça dérangeait pas mal de gens au lycée.

Ma famille me traitait comme un animal, seul mon frère me traitait mieux même si il était tout le temps bizarre.

Je l'étais devenue vers mes 6 ans.

- Ton frère est revenu ? me demanda Louis.

- Oui je l'ai vu ce matin, il avait l'air éxcité c'était bizarre.

- C'est ce qu'il est de base non ?

- Oui mais bon il avait l'air content, comme si il attendait quelque chose.

Cette journée passa comme toutes les autres c'est-à-dire les moqueries, les professeurs qui n'osent pas me regarder, les farces de mauvais goûts...

Je m'y étais habitué à force.

Quand je rentrai chez moi je trouvai mon frère en train de fumer sur le jardin.

Je le rejoignit en priant pour qu'il soit de bonne humeur.

- Tu ne devrais pas fumer ce n'est pas bon pour le corps.

- Sans blague.

- Tu faisais quoi hier soir ?

- Je ne serai pas là ce soir, m'informa-t-il en ne répondant pas à ma question.

- D'accord mais tu fais quoi pendant ces soirs là ?

- Ne t'inquiète pas.

Et il partit dans la maison.

J'entendais les cris des enfants des voisins joués dehors, j'aurais voulu avoir la même enfance.

Mes parents ne s'intéressait pas souvent à moi, ils me traitaient comme si j'étais dans un zoo.

Ils me donnaient à manger et ne s'intéressaient jamais à ma vie au collège.

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Je ne payais pas vraiment attention au cours d'espagnol, j'avais mal dormi et j'en payais le prix.

Des personnes commençaient à parler d'un meurtrier car plusieurs personnes avaient disparu.

Je n'y croyais pas trop.