Chapitre 11

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TW : Drogue

Atlas

J'ai jamais monté des escaliers aussi vite.

J'ai réussi à monter 3 étages, séparés par 2 escaliers chacun, en 15 secondes, avec 4 g dans le sang. Je suis trop chaud. Le futur Usain Bolt moi je dis. Bon, j'ai faillit m'ouvrir le crâne au mois 5 fois sur les marches, mais ça c'est qu'un détail. Je regrette un peu j'ai l'impression que je vais vomir mes tripes là tout de suite. Putain mon estomac fait des loopings. C'est bon j'arrête l'alcool, j'en ai marre que toutes mes journées soient juste des gueules de bois.

Je traverse le couloir en courant à moitié et toque rapidement à la porte. J'essaye de reprendre une respiration normale, putain j'ai juste monté 6 escaliers, mon cardio est vraiment mort. J'aurais dû lire les prospectus du mois sans tabac.

J'ai l'impression qu'il met des heures à venir. Putain il s'est perdu en allant à sa porte ? J'ai tellement envie de l'embrasser. Je crève d'envie de le voir. J'entends enfin les clés dans la serrure. Il lui faut 20 minutes pour déverrouiller une putain de porte ?? Sinon je fout un coup de pied dedans, comme ça c'est réglé. Il va croire c'est une perquisition il va flipper.

Depuis quand je suis aussi impatient moi déjà ?

Putain il est long. J'ai le temps de crever de vieillesse dans son couloir là. Mon pied tape frénétiquement le sol, j'ai trop d'énergie d'un coup. J'ai l'impression de m'être shooté à la vitamine C.

Quand la porte s'ouvre, je peux enfin admirer ses boucles blondes et ses beaux yeux verts. Il est magnifique, splendide même. Ses yeux, ses cheveux, sa peau, sa bouche, ses muscles, son odeur, ses mains, tout est parfait chez lui, absolument tout.

Je me jette sur ses lèvres et le sens sourire contre les miennes. J'en ai marre d'attendre, je tiens plus. Il m'a tellement manqué bordel. Putain ça fait 1 semaine que je ne pense qu'à ça, a quand je pourrais enfin le revoir, enfin l'embrasser. J'ai jamais autant voulu quelque chose que ce type je crois.

Il claque la porte et me plaque dessus, collant son corps contre le miens. Ses mains remontent le long de mes cuisses et viennent caresser mon torse à travers ma chemise. Je vais devenir complètement cinglé. Enfin, plus que je ne le suis déjà. Il rentre sa langue dans ma bouche et vient caresse la mienne. Ah putain...j'avais oublié à quel point il embrassait bien. Je passe mes doigts dans ses beaux cheveux blonds. Ils sont tellement doux. La dernière fois, il a dit qu'il aimait quand je lui caressais les cheveux. Fallait pas me le dire 2 fois.

-Salut bad boy.

Ce surnom est putain de ridicule, mais j'aime quand c'est lui qui le dit. Il m'appelle comme ça depuis le lycée. Il se foutait de ma gueule, il disait que j'étais la version bourge des bad boys dans les films américains pour ado. Connard.

Il s'est un peu décollé de moi pour reprendre son souffle. Je me sens vide d'un coup, comme si un petit bout de mon corps venait de se détacher. Mon esprit est tout brouillé, faut vraiment que j'arrête l'alcool.

-T'as fait vite.

Normal j'ai couru comme un cinglé sous -10 degrés.

-Ferme-la et embrasse moi putain.

Il ne se fait pas prier et amène de nouveaux ses lèvres contre les miennes. Je pourrais l'embrasser pendant des heures sans m'en lasser. Je voudrais l'embrasser pendant des heures. Mes doigts glissent sous son T-shirt et je sens sa peau chauffer sous leur passage. Je caresse lentement ses abdos et l'entends doucement soupirer. Putain il est tellement sexy. Ce mec pourrait me faire bander rien qu'en soupirant c'est dingue. Je suis en manque de sexe à ce point ?

« Jusqu'au bout des Enfers » [BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant