ANITA~ Une Vie D'enfer

TRANSPLANTATION

Après avoir enlevés et conservés tout les parties du corps qui les intéressaient, ils jetèrent le reste dans une grande poubelle, elle mesurait à peu près 1,5 métre de longueur et 1m d'hauteur et à l'intérieur, il y avait un liquide qui brûlait le corps. A peine qu'ils aient jetés la partie restante  de son corps, du fumé gris  et l'odeur de la chaire brûlée jaillit, envahissant nos narines. Puis j'entendis un bruit, comme si elle se faisait grillée comme des frites. L'un d'eux surveillé le processus tenant à sa main droite, un manuel d'instruction qu'il servait comme guide. Il appuyait sur des bouton à chaque fois qu'il souhaitait avancer vers une toute autre stade. Le premier des boutons, servait de démarrage il y était inscrit "Start". Le second, broyait la chaire.  Le troisième la faisait grillée et puis les autre remuait, augmentait l'intensité et beaucoup d'autres fonctionnalités que j'ignorais, tellement ils étaient nombreux. Puis répéta à ces collègues.

_ C'est bon, j'ai fait un très bon pâtée que les chiens et chats du quartier dégusterons avec hâte, ils s'entretueront pour cette merveille. Et quand dit-il de le servir comme nourriture à nos très chers invités. Ça nous coûterait moins de dépense. Laisse moi le présenter une échantillon de la délicieuse pâtée qui les servirait de nourriture. Il ajouta, sans remords, ni  dégoût tout semblait normal chez lui et comme s'il venait de cuisiner le plat le plus délicieux au monde.

Il s'avança vers nous, tenant un bol à sa main droite, là-dedans jaillissait une odeur, odeur qu'il reniflait avec envie et gourmandise. Jugeant la manière dont il admirait le plat, je le traitait déjà de cannibale.

_ Ça sa bon n'est-ce pas, votre nourriture. Dit-il en faisant passer tour à tour le bol en nos narines. Puis exclama à nouveau,  je vous envi mes très chers invités, j'aurais aimer être à votre place. J'aurais aimé être servi de cette délice comme un roi. Évidemment,ces mots ont confirmés ce que je doutais, il en était bel et bien un et du plus haut niveau.

Puis je me rappelais de ce fameux chanson de soprano " Le diable ne s'habille plus en Prado, les hommes lui ont pris son poste " . Évidemment, l'argent, la richesse, les biens matériels ont créés d'autres types d'humain, un autre univers où tout le monde s'en foute des sentiments, des projets, des rêves et l'avenir de l'autrui.
Fatima avait belle et bien des rêves d'une vie meilleure et de bonheur comme ces malfaiteurs. Elle rêvait peut être de fonder une famille, aider ces parents qui sont peut-être dans la misère extrême, où même de bâtir un orphelinat où elle s'occupera des enfants avec amour et tendresse. Aujourd'hui, elle a été extirpée  de ce monde par un autre individu qui croyait que son avenir n'était qu'utopie et mensonge, et que c'était le tien qui méritait d'être vécu au détriment de l'autre.
Pourquoi Il est beaucoup plus facile pour nous les hommes d'aujourd'hui d'éliminer, d'haïr, de détruire que de construire, d'aimer et de protéger l'autre qui est peut-être beaucoup faible.

L'ÊTRE HUMAIN A PERDU SON HUMANISME, D'AILLEURS IL EST LE SEUL ANIMAL QUI NE SE COMPORTE PLUS EN HUMAIN. LES DOCUMENTAIRES ONT EU À NOUS MONTRER UNE TOUTE AUTRE IMAGE DE L'ESPÈCE QUE NOUS CONSIDÉRONS SANS INTELLIGENCE, DES SCÈNES OÙ LES ANIMAUX TÉMOIGNAIENT UNE CERTAINE TENDRESSE, AFFECTION ET AMOUR QUI DÉPASSE  MÊME CELUI DE L'ESPÈCE HUMAINE QUI SE DIT L'ANIMAL LE PLUS INTELLIGENT. L'INTELLIGENCE HUMAIN EST PLUS  DESTRUCTIF QUE CONSTRUCTIF .

Combien d'animaux avons nous annihilés que sauvés ? Combien d'arbres avons nous exterminés que plantés? Combien de maladie avons nous créés que guéris.

OUI, À QUOI NOUS SERT UNE INTELLIGENCE QUI MÈNE DIRECTE À LA MORT ? À QUOI NOUS SERT UNE INTELLIGENCE QUI NOUS FERA DISPARAÎTRE ? À QUOI NOUS VAUT UN MONDE D'UTOPIE MEILLEUR SI NOUS NE POUVONS MÊME PAS FAIRE DE CELUI-CI CE QUE NOUS RÊVONS.

REVENONS À NOS SENS, PRIVILÉGIONS L'HARMONIE, L'AMOUR, LA PAIX QUE LES INVENTIONS ET CRÉATIONS EXTINCTEURS.

Après s'être débarrasser du corps, ils nettoyèrent les lieux et tout les outils, changèrent de drap et portèrent de nouveau blouson comme s'il s'apprêtait à exécuter une autre victime. Soudain, un portail en vitre jaillit d'en haut du plus plafond et se mit entre nous, nous séparant les uns, des autres comme un mur. De là où nous étions, nous avions l'avantage de voir, tout ce qui se passait de l'autre côté contrairement à eux. Je ne savais pas pour quoi, peut être parce qu'ils voulaient nous faire savoir la raison de ces morts, où ils voulaient tout simplement se justifier et nous justifier de leur bénévolat.