CAR LE SALAIRE DU PÉCHÉ C'EST LA MORT

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Une heure passa, ce fut le moment de l'exécution. L'un d'entre nous allait être exécuté et la malheureuse victime était presque connue de tous, exceptée moi qui jusque là ne comprennais que dalle, tout ce que j'espérais, étais de regagner ma liberté le plus vite que possible car j'en pouvais plus de cette atmosphère abyssale et silencieux.

Mozes et ses collègues entrèrent, ils étaient habillés cette fois-ci en tenue de service, blouson bleu clair, masque sur la bouches et des lunettes. Malgré leurs uniformes ils étaient reconnaissable en un coup d'œil. Ils se dirigèrent vers Fatima qui tête baissée, était inconsciente. Ils la soulevèrent, l'amenèrent et l'étalèrent à l'une des nombreuses tables d'opération.

Ensuite , ils la déshabillèrent, puis se mirent tous à scruter sa silhouette dénudée comme des incapables brûlant de désir et de souhait inassouvissable. Mozes lécha intensément ces lèvres, puis jeta un regard moqueur à ces camarades qui avait tous les yeux rivés vers une seule place, son intimité.

Je n'avais jamais voulu me familiariser avec la personne de qui que soit dans ce taudis. Car je croyais qu'il ne seront jamais membre de mon univers et j'étais convaincu que c'était pour un labs de temps, histoire de rançon, que mon père payera même si ça vallait des milliards et m'en allais. Mais là je venais de réaliser que ce fut pour un billet d'aller sans retour.
Je glissa un regard profond sur cette femme de teint maron foncé, élancée, environ 1,85m la taille parfaite qu'une mannequin rêve d'avoir, en plus d'une beauté rarissime. J'avais souvent l'habitude de  m'auto-proclamer la plus belle(LPB, un pseudo qui ne manquait dans mes appellations sur les réseaux sociaux), mais en face de cet être, je n'osais pas ouvrir la bouche. Je fus alors giflé par la réalité comme aucune personne n'aurait eût l'audace.

_ Ça suffit, les pervers. On se mettent au boulot, lança le quatrième qui jusque là avait gardé ça sérénité, il était plutôt désintéressé.

Mais quelques choses me semblaient bizarre avec lui, sa voix était d'une très fine aigue que jamais un homme ne pouvait atteindre.

_ C'est impossible, conclus-je en secouant ma tête, pour ne plus être emporté par ce genre de pensée. Ça ne pas peut être une femme. Une femme ne peut pas prendre part à ce genre d'atrocité. Nous sommes appelés à être ceux qui apportent l'amour, la douceur, la tendresse, la joie et la paix quand tout se dégénère. Et nous sommes aussi appelés à être mère, donc détenteur de l'avenir, ainsi apprendre à nos progéniture à transmettre l'amour et non la haine. Mais malheureusement plus le temps passe, plus les femmes méprise, néglige cette grâce d'en être une, cherchant même à repousser leurs qualités de femme pour des privilèges d'homme.  Maintenant nous nous comparons à un simple marchandise, disons qu'il y a des femmes qui sont prêt à se donner pour des milliers alors qu'il y a certains de ces animaux qui coûte des millions. La valeur de la femme est devenu quelques choses que l'on piétine.

Puis ils mirent leurs gants et commencèrent à déchirer sa chaire morceau par morceau  comme un lion déchirant et dégustant sa proie, extirpant  ces organes une à une. A chaque organe, ils le mettaient dans une boîte en vitre qui les  servait de conservatoire.

Je ne pouvais guère contrôler mes sentiments et même expliquer mon chagrin. Étant témoin de cette horrible scène, une fontaine de larme jaillit, puis du dégoût, je vomis amèrement.

Tout me paraissais repugnant, je m'imaginais déjà sur cette table, c'était juste une question de temps.
Puis je levais les yeux et vit Mozes tenir le cœur des deux mains, puis se dirigea vers la plus grande et la plus sophistiqué de ces boîtes et le brancha fil par fil.
Une fontaine de larme, que je tenais vraiment à retenir, jaillirent de mes yeux, je ne pouvais croire que l'être humain était d'une telle insolence et cynisme.

ANITA~ Une Vie D'enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant