INFERNO

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_ Dawal, topal sa yone té boul meussa delou guanaw, bedi xadi . Degloul sama dome, dou Liga guiss Moy deug, yensay sa gissguiss mour deug bi, won la Liga beug guiss. Diangal top sa xol , diangal deglu sa xol.

J'entendis une voix chantonnait dans ce beau milieu de la savane, à des heures si matinale, dans un atmosphère remplie de brouillard et dans un endroit quasi désertique. J'entendis aussi le bruit des sabots, puis celui des feuilles mortes sur qui l'on marchait et enfin un cris d'hyene  très aigu, et qui j'avais l'impression se moquer de moi.
J'activa le qui-vive en prêtant plus attention à la musique, l'image de grand-mère apparût aussitôt dans mes pensées.
Je me souvins alors de la manière dont elle chantait, émettant un cris, tout en topatant sa bouche de sa main, puis se mettait à chanter langue.
Je fus plus que envahi par la peur, j'avais mon corps qui transpirait, mes membres qui dansait contre mon gré, et lorsqu'un dernier sifflement plus aigu envahit mon tympan, j'eus alors qu'une pensée, se filer en toute vitesse.
J'arpentais alors les tites chantiers de cette si brumeuse savane, et légère comme une gazelle.

Je venais de réaliser plus d'un kilomètre de course non stop, lorsque la voix me rattrapa, il était à quelques pas devant moi.

J'emboita mes pas comme un guépard guettant sa proie à la découverte d'une silhouette aux habits blanches scintillant l'autre côté de la savane.

Je la vie s'asseoir contre un tronc tête baissée.

_ Pardon Madame ! Pouvais me dire où suis-je ? Je me lança en m'approchant si doucement.
Et n'ouvrit bouche, et lorsque je fus à quelque centimètres de son visage, elle secoua son corps, tout fut du tissu,   il ne resta que ce silhouette d'hyene blanche au tâche noir, et un armée dent pointu, s'apprêtant à me déguster, miam-miam.

Puis je prêtais attention à la mélodie, quelques choses que j'avais entendu à l'église, c'est vrai que je ne suis pas très catholiques, mais je kiffais la mélodie de certain de ces chants, ils arrivaient à toucher la partie sensible de mon être.
Je fus prise de panique, je pouvais bougée d'un yota, je fus recours à ma bouch, mon seul arme restant:

_ Ne me tuez pas s'il vous plaît. J'ai un fils de trois ans. Son père ne veut pas de lui, il n'a que moi. S'il vous plaît,je ne veux pas ce qui m'est arrivé, l'arrive. Grandir sans ces parents, c'est vraiment trop dur.

Je lui suppliai les larmes aux yeux, même si tout ce que je lui racontais n'était que bobard, le plus important était que je me sauve de ce taudis en vie.

Puis je fus un sursaut et remarqua que c'était belle et bien un rêve, puisque mon cœur s'efforçait dans la peur à une vitesse incontrôlable.

- Me suis-je vraiment éveillée? Me demandai-je, lorsque je réalisai comme sombre était les lieux, noir comme l'abîme.
J'étais dans un noir absolu et les lieux était silencieux comme un tombeau. L'air était chaud, la pièce faisait drastiquement chaud, j'eus l'impression de m'étouffer.

Où suis-je ? Suis-je en vie ? Qu'est ce qui m'arrive ? Pourquoi suis-je ici? Qu'est ce qui se passe ? Des dizaines de questions traversèrent mon esprit, mais une seule de ces questions avait une réponse, j'étais effectivement en vie. Je pensais donc j'existais, je me rappelais des mots de je ne sais quel philosophe.

Puis j'essayai de crier secours, aucun son ne sortait de ma bouche, quelques choses m'en empêcher. J'essayai aussi de me tenir debout, impossible car mes pieds étaient ligotés à de lourde chaîne, mes mains menottées et ma bouche fermée par espèce une bande d'adhésive.

Je n'arrêtais pas de me vaciller désespérément de gauche à droite, c'était la seule chose que je pouvais faire.

Quelques minutes après ce long vacarme assourdissant, j'entendis des pas, oui quelqu'un marchait à pas sûr dans ce noir qui exhaltait une suffocante odeur de sang, on dirait un abbatoir de vache. Puis j'entendis des murmures, ils essayaient de me parlaient mais ne pouvaient se lancer mots, c'était comme si quelques choses les retenaient. Puis s'arrêta brusquement et d'un clic, une lampe s'alluma.

ANITA~ Une Vie D'enfer Où les histoires vivent. Découvrez maintenant