Gelosia

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Lui

4H33, Oslo.

Je venais de rentrer d'Italie, Maria, mon assistante, m'avait appelé en urgence pour les affaires. Ma taupe, qui se trouve dans une des brigades contre la criminalité, voulait absolument s'entretenir avec moi.

Henrik, m'avait prévenu qu'ils comptaient intercepter une de nos cargaisons de drogues en direction d'Espagne et qu'en plus de ça dans les mois qui suivaient, ils essaieraient de nous faire tomber avec la mafia autrichienne.

J'avais donc chargé Maria de prendre rendez-vous avec Alexander, mon allié et le chef de la mafia autrichienne pour que je puisse le prévenir de ce qui se tramait. Sa réponse devait se faire dans les jours qui venaient.

En attendant, j'étais avec Armando, nous étions comme deux clochards en train de squatter devant la fenêtre d'Alice car oui il l'avait retrouvé durant une session shopping entre les deux filles. Elle avait complètement changé en l'espace de deux ans. Elle s'était aminci, changé de couleur de cheveux , ce qui lui aller bien.

Depuis le début de la nuit, nous les avions suivis, quand j'ai vu qu'elle allait en boîte avec ce clown, j'avais tout de suite appelé Armando pour qu'il vienne avec moi. Je les ai observé toute la soirée, en les voyant danser collé l'un à l'autre, j'avais payé des gens pour qu'ils les bousculent, ne supportant pas de la voir danser avec ce guignol.

J'étais en train de bouillonner, mes nerfs étaient à vif. Armando à côté de moi, se foutait ouvertement de ma gueule. Alice l'avait ramené chez elle. Ils avaient l'air proche, très proche, un peu trop à mon goût.

- Armando va sonner à l'interphone. Demande-je

- Ah non hors de question !

- Mec, c'est soit ça, soit ça finit dans un bain de sang...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que la porte vitrée s'ouvre, nous laissant apercevoir tout ce qui se passait dans sa chambre, oh bordel de merde ! J'assistais au plaisir qu'Alice prenait grâce à ce bouffon di merda, sans pouvoir agir. Elle était en train de prendre son pied avec un petit merdeux.

J'entendais Armando rigoler à côté de moi ce qui me mettait encore plus en rogne.

- Tu ne veux pas qu'on rentre à la maison ? Me demande-t-il

- Non.

- Et tu attends quoi au juste ? La voir jouir dans les bras d'un autre ou plus tôt sur ses doigts ?

- Ta gueule ! Tu penses que c'est son mec ?

- Non, sinon on l'aurait su, ça doit être un pote ou un coup d'un soir.

- Tu baises tes potes toi ?

Le silence pesait dans la voiture, je voyais bien qu'Armando avait des choses à me reprocher, mais il s'abstient en voyant que ce n'était pas le moment.

Je sortis pour fumer ma clope. Je m'adosse au capot de ma voiture, il me fallait l'identité de ce mec, je voulais savoir qui se permettait de toucher Alice, qui il est pour elle.

Je dépose Armando à l'appart, et ne sachant pas quoi faire, je retourne épier Alice, quand j'arrivai, je vis l'homme quitter son appartement. Ils ne passaient donc pas la nuit ensemble, quel gentleman.

Mais bordel, c'était le barman de ma putain de boîte de nuit. Demain, je m'occuperai du vieux ragondin et peut-être aussi de lui.

Je me gare au même emplacement que tout à l'heure. Lorsque je la vois nue, ce qui ne me gêne absolument pas, au contraire. Certaines choses ne changeaient pas à ce que je vois. Elle disparaît pendant une trentaine de minutes, puis revient, les cheveux mouillés et une serviette autour de son corps. Je la vois fouiller dans son placard pour sortir un truc qui ressemble à... Un sex-toy ! Ton gigolo ne t'a pas fait jouir de ce que je vois.

Non scappare da meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant