Une violence inouie

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[TW] - Violence et sang qui peuvent déranger certains lecteurs.

[ Apocalypse; Cigarettes after sex ]

(PDV : Reed Lange)

Le couloir était vide, mais je ne voyais le feu nulle part.

Mon cerveau semblait s'être réactivé depuis le départ de Valz , même si le fait de penser à Serena était très douloureux.

Je devais m'excuser absolument.

Pas seulement pour mon avenir, elle était réellement une amie dans ce monde qui semblait ne pas être fait pour moi, qui me semblait si dangereux et étranger.

La sonnerie avait cessé depuis bien longtemps alors je me demandai pourquoi personne ne re entrait dans le bâtiment.

Dans le hall, des voix chuchotaient des mots que je ne comprenais pas.

Au moment de tourner vers le hall, et sortir du couloir menant aux toilettes ou j'étais cloîtrée,
une main puissante se plaqua sur ma joue et me tira en arrière.

Je reconnaissais cette odeur entre mille.

C'était Tyler.

Il m'intima de le suivre en plaçant son doigt devant sa bouche.

Silence.

Je le suivi vers la cantine où il passa une carte magnétique et me fit entrer.

Tout ça sans aucun bruit.

Il ne ressemblait pas à celui que je pensais connaître.

Était ce bien lui? Je n'étais même plus sûre tellement j'étais étonné.

« Ce sont des terroristes . » chuchota t'il en évitant mon regard et en cherchant les issus.

Mes yeux s'arrondirent. Je n'avais toujours pas compris. Mille questions fusèrent dans ma tête.

Je n'avais pas entendu de coup de feu?

«  Sont ils armés? Il a des victimes? Où est la sortie j'ai besoin d'air. Je veux pleurer.Comment sont ils rentrés ? » lâchais je en tremblant. J'avais froid dans mon haut blanc en satin.

Il le vit, et avant de me répondre, il plaça sa veste sur mes epaules.

« Je crois qu'ils ne sont pas armés, mais ils sont violents et ont frappé le proviseur »

«  Que fais la police? Et toi que fais- tu la ? Tu aurais pu sortir, tu es fou d'être revenu par ce danger!»

«  Je suis venue te chercher Reed. »

Était ce vraiment Tyler Andersen qui se tenait devant moi?

Il ne me dégoûtait plus du tout et je me sentais rougir légèrement.

Je souris faiblement en lui attrapant la main, je me sentais faible et ne devait même pas imaginer ce qu'il avait subi, en revenant me chercher.

On traversa la cantine en silence. Ce n'était pas gênant mais je voulais le laisser se concentrer : j'étais perdue sans lui.

Tyler attrapa une chaise et la jetta sur une fenêtre de la cantine pour qu'on puisse sortir; les issus étant fermés.

J'haussai les sourcils :
« Bonjour la discrétion !»

Il sourit légèrement et leva les bras en l'air :

« Très bien, j'arrête mais il va falloir y aller lentement, la vitre est mal cassée, passe lentement en te penchant et en levant ta jambe droite d'abord. »

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