Chapitre 2

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Je suis allongée, je sens une main me caresser le ventre. Cette main est grande et rêche. Ce n'est pas agréable.

Mon ventre se tord et cette sensation m'est familière.

L'angoisse monte, mon souffle s'accélère et mon cœur se met à tambouriner fort dans ma poitrine. Je ne veux pas de ce contact.

Mes yeux se lèvent et tombe sur un homme, son visage... Je ne comprends pas pourquoi je ne le vois pas. C'est flou, je tente de lever ma main.

Ma tête tourne je n'arrive pas à bouger les membres de mon corps. Je baisse le regard sur mon corps. Mon corps d'enfant...Je relève la tête. Ce n'est pas papa, pourquoi il me caresse comme ça ?

Je ne reconnais pas cette homme.

Perdue dans mes pensées je sens sa main déboutonnée mon petit short. Ma respiration s'accélère et j'ai mal au ventre, mes larmes menacent de couler. Je renifle.

- Eh tais toi, tu veux que je m'énerve ? Cracha-t-il.

Je me fige en entendant cette voix, je la reconnais pourtant je suis incapable d'identifier cette personne.

Je sens une autre main sur mon visage. Je sens mon corps se débloquer. Je prends une grande respiration.

- JE NE VEUX PAS QUE TU ME TOUCHES. Hurlais-je.

Mes yeux s'ouvrirent et rencontrèrent une paire d'iris marron inconnue.

Je me redressais rapidement en voyant le visage inquiet de Rosalia et cet homme inconnu.

Je le dévisage en reprenant mon souffle puis regardant les alentours.

Rosalia s'approcha m'enlaçant.

- J'ai trouvé un monsieur dans le couloir, pour te réveiller. Tu pleurais encore même quand j'essuyais tes larmes. Murmura-t-elle.

- Rosa'...Je suis désolée. Soufflais-je.

Je me tournais vers cet homme armé comme les autres d'en bas. Je restais figée devant ces armes sans lever la tête trop occupée à analyser tous ces outils.

Puis je lève la tête, il est brun dans les alentours d'un mètre quatre-vingts et il a juste l'air surentraîner. Un gars ordinaire.

- Je te dérange ? Je sais que je suis irrésistible mais soit plus discrète ça me gêne. Lâcha-t-il.

Ma bouche s'ouvrît puis se referma encore sidérée par ses propos.

- Quoi ? Mais pas du tout ! J'étais juste intriguée par toute cet équipement. Me défendis-je

- Pourquoi tu veux me désarmer pour me tuer ? En fronçant les sourcils en reculant, mettant sa main sur une de ses nombreuses armes.

J'écarquillais les yeux au vu de cette hypothèse inimaginable.

- Mais non enfin ! Bredouillais-je.

Ma mine devient soudainement inquiète en pensant au travail de mon père, je ne voulais pas apporter de problème. Il avait l'air super sérieux en parlant de ce contrat.

Il éclata soudainement de rire et parti dans un fou rire incontrôlable.

- Je rigole bella, je t'aurais tuer avant même que tu essaies de tenter quelque chose. Essuyant ses larmes de fou rire.

Alors que j'étais soulagée je m'attarde sur la deuxième partie de son commentaire.

Haha j'ai dû mal entendre ?

ANASTASYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant