Chapitre 3

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Désorientée par cette conversation que je ne comprends pas je tourne alors la tête vers Miguel, une mine d'incompréhension apparaît clairement sur mon visage.

Je suis étonnée de voir ce sourire qui me paraissait tellement chaleureux se retrouver en visage fermé. Je le cherche du regard cependant ses yeux sont rivés sur un point inexistant en face de lui. Les mains derrières le dos, la mine renfrogné.

Je serre les poings près de mon corps tendu. L'impression de ne pas savoir ce que tout le monde sait dans cette pièce.

Je fais face à un nouveau Miguel. Toute trace de bienveillance disparue de son visage. J'ai pourtant conscience que je ne le connais que depuis aujourd'hui. Ma tête s'enfonce dans mes épaules déçue d'avoir vu ce reflet inexistant de lui.

- Miguel, sort la d'ici. Annonça le bourreau de mon père.

- Non. Répondis-je simplement levant une main vers Miguel qui s'avançait vers moi.

Alors qu'il avança pas à pas vers mon père, dos à moi. Il arrêta tout mouvement. Ses muscles autrefois en mouvement par ses gestes se retrouvent à l'arrêt.

Il paraît vraiment immense.

- Non ? Répéta-t-il en pivotant légèrement sa tête.

- Non. Lui dis-je.

Je souffle en levant les yeux au ciel légèrement agacée par son comportement me faisant languir des explications que je mérite. Je repose alors mon regard sur lui, enfin sur son dos.

- Ne refait plus ça.

J'arque un sourcil le voyant m'observer de profil encore dos à moi.

Il veut parler politesse celui là ?

- Dit-il celui qui me parle de dos et incapable de prendre ses petites jambes pour se retourner. Rétorquais-je méchamment.

Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.

- Anastasya Golovanov... Dit-il en se retournant lentement.

En entendant mon nom de sa bouche je le toise du regard pour me retourner vers Miguel l'assassinant du regard aussi. Je l'analyse encore une fois. Toujours aussi choquée par son changement de comportement soudain.

- JE T'AVAIS DIT DE RESTER AVEC TA SŒUR DANS CETTE SALLE DE MERDE QU'EST CE QUE TU FOUS ICI. Hurla mon père d'un seul coup. Il me fusille du regard respirant comme une buffle.

Mon cœur bat à cent mille à l'heure. Je me fige en entendant ce ton similaire à tous ses commentaires froids et sévères avant de rentrer dans ce bâtiment. Mon souffle devînt saccadé.

J'ouvre la bouche pour me confondre en excuse seulement avant que je ne dise quoi que ce soit une lame atterrît à côté de sa tête, frôlant son oreille lui laissant une petite coupure.

Mes yeux s'écarquillent voyant la mine sévère de cet homme.

- Je déteste qu'on me coupe la parole. Justifia-t-il.

- Papa pourquoi tu t'es retrouvé dans cette situation ? Ils t'ont fait quoi ? Ignorant l'autre mal éduqué capricieux.

M'approchant de lui je sors un paquet de mouchoir de ma poche arrière. J'en sors un pour le poser sur son arcade. Il esquive ma main pour détourner son regard du mien.

- Il faut te soigner papa, on rentre.

Il regarda au dessus de mon épaule puis hocha la tête quelques instants après.

ANASTASYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant