Chapitre 7

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Le lendemain est vite arrivé après avoir quitter le couloir je suis restée quelques minutes à découvrir cette chambre de fond en comble. L'image de Rosalia passait en boucle dans ma tête... Ma petite furie... Elle me manque. Mes pensées passent à mon père, je suis tellement fusionnelle avec lui. Je suis désorientée sans lui, sans mes repères.

Nous avons mangé dans le silence avec Miguel, Emiliano n'était pas présent. J'aurais préféré qu'il prenne son copain Luigi avec lui mais bon.

Je prends une longue bouffée d'oxygène puis la relâche doucement. Nous sommes le jour de cette fameuse soirée. Il n'y a aucun sens à m'emmener dans une quelconque soirée en tant que personne soignant des bobos superficiels.

Cependant un souvenir apparaît dans ma tête et je suis bien décidée à récupérer mon téléphone, je n'ai pas encore demandé. Il faut que je prévienne Alexia elle doit être morte d'inquiétude.

Je monte , les couloirs me sont un peu plus familiers.

Je perds patience prête à crier son prénom pour aller plus vite.

- Bella ?

Je me tourne pour trouver Miguel, je souffle en le voyant.

- Ah bah sympa l'accueil...

- C'est vrai que j'ai été amené ici sur des pétales de rose pleinement consciente moi. Répondis-je du tac au tac.

Il lève un doigt en prenant une expression innocente.

- Alors techniquement-

- Pitié Miguel la ferme je veux juste avoir mon portable.

- Pourquoi faire ?

J'arque un sourcil face à son indiscrétion.

- C'est toi qui paye ? Jusqu'à preuve du contraire non donc j'aimerais avoir MON portable je dois contacter une amie.

- Ta seule amie tu veux dire ?

Je souffle de nerf en entendant cette voix arrogante.

- T'inquiètes elle réserve cet accueil à tous les membres de cette maison. Répondit Miguel en répondant à ma place et en levant un pouce en l'air suivi d'un clin d'œil en direction d'Emiliano.

- Je ne pense pas que mon nombre d'ami t'intéresse Mario donc donne moi mon téléphone.

- Si c'est pour Alexia ne t'en fait pas tu lui as dit que t'étais partie aux US et que le réseau n'est pas ouf à l'hôtel pour les appels.

- Quoi mais je n'ai jamais dit ça ! M'enflammai-je.

- Ah oui non c'était moi c'est vrai... me faisant passer pour toi. Souffla-t-il.

- T'as fouillé dans mon téléphone ?!

- Oh oui que j'ai fouillé ma fleur. Il s'approche à pas de loup jusqu'à murmurer dans mon oreille. Le bleu c'est ma couleur préférée tu sais ?

Je ne comprends pas tout de suite ses paroles. Il passe à côté de moi me frôlant mais ne me touche pas d'un millimètre.

Il a raison s'il ne veut pas que je mette mes menaces à exécutions.

Je réfléchis les sourcils froncés. Une photo me vient en tête... Oh je vais le tuer. Je me retourne vivement.

- SALE PERVERS.

Il éclata de rire en balayant une main derrière lui sans se retourner puis il disparaît derrière une porte.

- Rendez-vous à 19h30 en bas ce soir. Finit-il par lâcher avant de disparaître totalement.

ANASTASYAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant