𝟎𝟔𝟗. l'amour d'un dragon

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 « Puisse ton voyage continuer pour éclairer le jour

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« Puisse ton voyage continuer pour éclairer le jour. Quand la nuit sera vaincue, tu pourras t'élever afin de trouver le soleil. »

Odin galopait dans les contrées, les vallées et les longues étendues d'herbe. Le vent claquait contre mon visage, jusqu'à ce que j'aperçoive une cité aux pierres blanches brillant au soleil ainsi qu'un pic aplani du Mont Mindolluin qui coupe tous les niveaux de Minas Tirith. Plus haut, dans les montagnes, est confortablement allongé un immense Dragon. Un sourire se dessine sur mon visage, il est là. Ses cornes et ses plaques dorsales écarlates ressortent des montagnes, ainsi que ses écailles noires aux reflets rouges. L'animal ailé lève la tête vers moi avant de rapidement se relever, de s'élancer dans le ciel, et de me rejoindre.

Je descends de ma monture pour faire face à mon Dragon. Je me rapproche de lui, pose ma main délicatement sur les écailles entourant ses narines, et vient doucement le caresser. Son regard sombre se pose sur moi. Comme promis, il m'a attendu.

-Les Porteurs de l'Anneau ont quitté la Terre du Milieu, l'informais-je en continuant de le caresser, sous son regard intrigué. Dame Galadriel est partie, celle qui m'a mené à Erebor est parti. Frodon et Bilbon sont partis, les deux Hobbits qui m'importent le plus sont partis. Gandalf est parti, une bonne fois pour toutes. Mais je n'ai plus besoin de lui aujourd'hui, la Terre du Milieu s'offre à moi, le monde s'offre à moi. L'Anneau a été détruit. Ce n'est pas facile de voir quelque chose qui n'a jamais été vu, un monde de bonté. Il est temps que toi et moi profitions de ce monde. Je te l'ai déjà dit, mais si tu veux partir, tu le peux. Tu seras toujours le bienvenue à mes côtés, déclarais-je en observant ses petits yeux me scruter. Tu ne veux pas partir, n'est-ce pas ? demandais-je après quelques secondes. Pour tout te dire, je ne veux pas que tu partes, avouais-je en souriant, sous son regard réconfortant. Je veux rester à tes côtés jusqu'à la fin, déclarais-je avant de me tourner vers mon cheval. Odin, tu es libre, déclarais-je en retirant sa selle. Tu as brièvement combattu pendant la Guerre de l'Anneau. Tu es un brave cheval, va, fis-je avant que l'étalon blanc ne parte au galop. Ne devrions-nous pas rejoindre les autres ? demandais-je avant de me tourner vers Drogon et d'escalader son dos.

Je m'accrochai de toutes mes forces alors que mon Dragon prenait son envol. Je sentais le vent contre ma peau. Cette sensation, elle m'avait manqué. Ce sentiment de liberté. Mon Dragon vola jusqu'à Minas Tirith. Nous longeâmes la pierre blanche de la cité, jusqu'à atteindre le haut, et la Tour d'Ecthelion. Je fus surprise de voir, sur la longue avenue d'herbe du Roi, des tables et des chaises. Un dîner pour quatre personnes avaient été dressé.

Quelques personnes, dont le Roi lui-même, étaient debout autour de l'Arbre Blanc, une coupe de vin à la main. Legolas et Gimli étaient également là, mais le Nain lui tenait une chope de bière. Ils se tournèrent tous les trois vers moi, alors que je sautai du dos de mon Dragon pour toucher de mes pieds l'herbe coupée à ras. En arrivant auprès d'Aragorn, je m'inclinai avec respect.

𝐅𝐄𝐔 𝐄𝐓 𝐒𝐀𝐍𝐆 ࿐ 𝐋𝐎𝐓𝐑 & 𝐇𝐎𝐁𝐁𝐈𝐓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant