Partie 2 // Chapitre 6 : Craintes

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 Assise sur une chaise, je regardais les gouttes de pluie rouler le long de la fenêtre. Mais mes yeux se tournèrent machinalement vers le petit d'être que j'avais dans mes bras. Je le berçais depuis plus d'une heure. Wilan avait réussis à s'endormir depuis longtemps mais l'avoir contre mon cœur m'apaisait. Je ne pensais plus aux horreurs que pourrais provoquer le retour de Voldemort.

La porte s'ouvrit doucement laissant entrer le père de mon enfant. Il s'approcha à pas de loup pour faire le moins de bruit possible. Il m'enlaça tout en regardant d'un œil bienveillant notre fils. Il le prit de mes bras pour le déposer délicatement dans son berceau. Il revient vers moi, me prise dans ses bras en me laissant un baiser sur le haut de ma tête. Je me recula un peu pour pouvoir plonger mes yeux dans les siens. Il finit par sceller ses lèvres aux miennes. Il enlaça sa main autour de la mienne pour m'entraîner à l'extérieur de la chambre. Une fois la porte fermé, il me détailla de ses magnifiques yeux gris.

- Harry est arrivé.

- Il va bien ?

- Mieux qu'il le devrait.

- Le ministère n'a en aucun cas le droit de le jugé ainsi...

- Je sais mon amour.

- Je déteste Fudge.

- Comme la plus part d'entre nous.

Nous commençâmes à rire. Il prit ma main pour que je le suive mais je l'arrêta.

- Sirius ?

- Oui ?

- J'ai peur...

- Moi aussi mais il ne faut pas arrêter de vivre pour cela.

- Je ne pense pas qu'il soit judicieux de laisser Aria et Andy retourner à Poudlard.

- Pardon ?

- Voldemort est capable de tous. Je ne veux qu'ils soient en danger.

- Alice, je te promets que tout se passera bien.

- Je te signal que la dernière fois que tu m'as dit ça, je t'ai perdu pendant 12 ans. Et là on parle du plus grand mage noir. Même mon grand-père était moins redoutable. Sirius je t'en pris...

- Je sais mais ils seront en sûreté là-bas. Albus, Minerva et d'autre les protégeront. Fais-moi confiance...

- D'accord.

- Maintenant viens avec nous.

J'attrapai la main de l'homme en qui j'avais la plus grande confiance. Mais j'ai un mauvais pré-sentiment. Sirius et moi sommes très impliqué dans l'ordre et même peut-être trop car notre position peut mettre en danger notre famille. On ne sait pas de quoi est capable Voldemort et cela me rassure le moins du monde.

Quelque jours sont passé et Harry a gagné son procès et aujourd'hui c'est la rentrée. Au départ, je ne voulais pas laisser les jumeaux retourner à Poudlard mais comme à son habitude, Pads m'a fait changer d'avis.

Hagrid est dans l'entrée, il accompagnera Andy, Aria et mon filleul jusqu'à la gare. Têtu comme il est Black voulait les accompagner. J'ai accepté à contre cœur connaissant les risques qu'il prenait, mais je ne pouvait pas laisser mes enfants passer une autre rentrée sans leur père. Devant garder Wilan, je suis resté seule à la maison ou du moins j'ai trouvé le moyen d'y rester. Je fis un dernier au revoir à mon fils puis à ma fille. Sirius m'assura que tous ce passera bien avant de laisser un baiser sur mes lèvres. Une fois la porte fermée, je m'activa dans la maison.

POV Sirius

Je passa le pas de la porte tout souriant. C'était la première fois j'emmenais les jumeaux sur le quais 93/4. Mais mon sourire se dissipa très vite quand je vis les nombreuses valise dans l'entrée. J'entendis Alice descendre à toute vitesse les escaliers. Elle s'arrêta devant moi avec le petit dernier de la fratrie dans les bras.

- Tu pars quelque part ?

- Je vais chez ma tante.

- Pendant combien de temps ?

- Je ne sais pas encore, sûrement jusqu'à Noël.

- C'est de ma faute ?

- Mais de quoi est-ce que tu parles ?

- Es-ce que ce départ soudain est cause de moi ?

- Non pas du tout !

- Très bien alors pour quelle raison ?

- ...

- Alice, tu sais que tu peux tout me dire...

- Tu me promets de ne pas me prendre pour une folle.

- Je te signale que tu parles à un ancien détenu d'Askaban.

- Cela parait idiot, mais depuis que Harry nous a confirmé le retour de Tu-Sais-Qui, j'ai mauvais pré-sentiment. Alors je préfère mettre Wilan en sûreté.

- C'est pour cela que tu ne voulais pas qu'Aria et Andy retournent à Poudlard ?

- Oui

Il se rapprocha de moi et me prise par les hanches afin de m'enlacer.

- Si tu dois partir, je viens avec toi.

- Je ne voudrais pas t'obliger...

- C'est ma volonté Mme Black.

- Très bien monsieur Black, nous partons.

Pendant les vacances les jumeaux nous avait rejoint dans la maison au bord de Highland Lake. Nous étions heureux et en sécurité. Mais ces mois paradisiaque se finirent par l'arrivé soudain de Remus. Harry était en danger, Voldemort l'emmenait dans un guet-apens. Black me supplia de rester à Bridgton mais je ne pouvais les laisser partir seuls. Il était hors de question que je reste les bras croisé à ne rien faire. Mon marie finit par accepter à contre cœur. Je dis au-revoir à ma tante puis à mon fils. Prête à partir, j'observais Sirius câliner Wilan depuis le porche. C'était un adieux. Il l'embrassait et le regardait comme si c'était la dernière fois.

De retour à Londres, nous trensplanâmes dans le ministère de la magie et plus précisément dans le département des mystères. Nous entrâmes dans une pièce où seul trônait une arche. Mais très vite nous nous retrouvâmes face aux Mangemorts. Nous avions retrouvé les étudiants mais nous étions tous à la merci de sbires de Voldemort. En une fraction de seconde le combat repris. La voix de Béllatrix résonna dans la pièce et sa baguette projeta un rayon vert. Celui-ci heurta Sirius. Il regarda Harry puis trouva mon regard. Je pue lire dans ses yeux qu'il m'aimait et me suppliait de prendre soin de nos enfants. J'étais perdu. Je laissa ma baguette tombé sur le sol. Les larmes montaient, et je m'effondra par terre.

Je me réveilla dans mon lit, chez moi, chez nous. Je descendis les marches pour rejoindre la salle à manger. Les Weasley, Hermione, Harry, Albus, Minerva, Remus, ma tante, Andy, Aria, Wilan, tous me regardais. J'avais beau faire le tour de la pièce mais jamais je ne tomba sur les yeux rassurant de mon marie. Il était belle et bien partie pour toujours. Les jumeaux coururent dans mes bras en pleur. Je croisa le regard de mon meilleur ami. Mes larmes s'arrêtèrent soudainement de couler et se firent vite remplacer par de la haine. Je voulais en finir avec cette stupide guerre. Et pour cela j'étais prête à traquer sans relâche les Mangemorts. Un part un, je les trouverais, les torturerais et les tuerais.


Je suis désolé d'avoir mis autant de temps pour ce chapitre mais je vais me ratrapper en publiant le prochain au court de la semaine.                                                                                                                            ~Alice~ 

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