Toutes mes pensées tendent vers toi. Je ne peux passer une seule journée sans penser à la belle personne que tu es. Face à la volonté divine on ne peut qu'accepter, sinon je donnerais ma vie pour te voir sourire à nouveau. On ne se voit plus assez, du mal à poser les yeux sur toi sans avoir mal, on connaît tous ce ressenti atroce qui nous est impossible de situer dans notre corps. Je reste figé quand je ne suis pas en activité, pensant à toute cette situation, me laissant mourir le temps d'un instant. Je ne cesse de prier, mes larmes ont pris congé de moi mais ma situation reste la même. Je demande de tes nouvelles chaque jour et souvent on me répond que «Ça va», mais est ce que tu vas bien? J'aurais aimé avoir une réponse émanant de ta bouche. C'est le soir que ça devient plus persistant, que la douleur s'avère plus profonde, que tu hantes le plus mes pensées, alors pour me calmer je fume deux trois joints pour passer d'humeur noire à joviale jusqu'à ce que je m'endorme. Le matin, dans le bus, regardant à travers la fenêtre, vide d'émotions, sombres pensées de la nuit me poursuivent. J'ai appris à vivre avec les douleurs, des fois je me fais du mal volontairement pour tester mes limites. J'ai aussi beaucoup appris au fond du gouffre, à fond dans la solitude je fermais les yeux deux heures par jour, repoussant les gens parfois et déprimant à mort jusqu'à ne plus avoir envie de parler. Et, pendant tout ces moments, je demeure pensif. J'ai essayé de me confier, on m'avait dit que ça apaise; à croire que ça ne marche pas pour moi. J'ai un journal intime tellement attentionné que je n'ai pas besoin d'oreilles attentives. J'ai aussi fait des recherches sur la suggestion consciente et ça m'a tenté mais à peine cinq jours, j'ai tout arrêté. Je travaille sur ma personnalité chaque jour, d'ailleurs il y'a quelques semaines, sous l'emprise de la colère j'ai failli faire le contraire de ce qu'on attend de moi. Les responsabilités devenaient pesantes donc j'ai fuis, me renfermant sur moi même. J'ai pris du recul sur tout pour pouvoir me recentrer. Aujourd'hui tout est clair et la route semble bien tracée. Il m'a fallu une discussion avec mon mentor, mon grand frère pour mieux assumer mon rôle. Pourtant j'ai toujours été conscient, qu'en tant que second fils, je suis l'ainé si l'autre est absent et que je me devais d'avoir un comportement exemplaire, ce jour là il n'a fait que me le rappeler. Je suis tombé, il m'a tendu la main, me donnant la force de continuer de lutter, mettant toute fierté et peur de côté, et tout est devenu "moins dur". Je vais bien, beaucoup mieux à vrai dire. On se connaîtra jamais assez, longtemps essayé je suis toujours au point mort. A veiller la nuit, méditer comme si c'était ma dernière nuit sur terre. Des introspections interminables afin d'être prêt à acquiescer. Chaque pas que l'on fait a été influencé par les événements du passé.
Alors papa, parle moins fort s'il te plaît je ne veux rien entendre. J'ai endossé beaucoup de truc du coup je suis à bout de force. J'étais entrain de ruminer, alors ne me force pas la bouffe car je n'ai pas encore digéré le repas de midi. Les autres n'ont pas besoin de savoir, j'en suis sûr actuellement leurs sujets de discussion c'est sa situation. Ya Allah, continues, augmentes mes souffrances si c'est le seul moyen pour que tout se calme car mes larmes se sont exilées, en tout cas très loin de mes yeux. Tout va bien, même si en réalité, TOUT VA MAL, oui un être extraordinaire, mon sang, vit l'enfer et je reste impuissant face à ses supplices.
#GHOST
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Refuge
Poetryje dirai pas une histoire car j'en suis pas capable. Par contre ces Textes pourraient vous être utile. Y'a du tout : les vices de nos sociétés , la souffrance , les regrets , l'amour impossible , l'illusion que nous berce le vrai amour , la famille...