[✨]RENTRÉE[✨]

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PDV T/P

Je m'ennuie... En cours d'histoire, assise près de la fenêtre, jour de rentrée.
Le lycée (re)commence déjà à m'exaspérer.

Mes amis ont tous été dispersés dans des classes differentes de la mienne, tous sauf T/a, une de mes potes.

Elle est affalée sur la chaise, à côté de moi.

En fait, toute la classe somnole.
Je ne connais pas mes camarades à part T/a, mais ils ont tous l'air de se faire chier autant que moi, alors on risque de bien s'entendre.

Le vieux prof passioné par Napoleon nous raconte avec entrain son histoire, sans que personne n'y prête attention.

Tournant la tête vers dehors, j'aperçois par la fenêtre l'herbe qui volète au vent, les nuages vaporeux qui dansent dans le soleil, les branches capricieuses des cerisiers qui se balancent dans la brise. Liberté harmonieuse. Joie éphémère.

Je me sens soudainement coincée et étouffée dans cette salle sombre et ennuyeuse.

Alors je me lève de ma chaise, ouvre la porte et sors de la pièce. Le professeur, occupé à essayer de faire marcher son ordinateur, n'a rien remarqué.

En sortant, je regarde juste une fois pour voir qui m'a vu sortir.

T/a, bien sûr. Et un blond aux visage fin.
Un brun aux joues rondes. Un roux aux allures de renards. Et un chatain aux bras musclés.

Les autres dorment.

Personne ne pipe mot.

Affrontant le vent de l'extérieur, je marche jusqu'au portail du lycée, puis, remarquant qu'aucun pion ne surveille puisque des cours ont lieu, je grimpe agilement et m'échappe.

Ça parait trop facile, mais ça fait longtemps que je vais ça quand je n'en peux plus des longues heures monotones.

La premiere fois avait été beaucoup plus ardue.

Mais à force, je me suis entrainée, habituée, experimentée.

Grâce et puissance.

Je me deplace dans la rue qui s'offre à moi en face du lycée en courant, et, essouflée, je débarque après quelques minutes près de deux arbres liés, dans un endroit vide de la ville.

Mon paradis secret.

Je monte aux arbres.
Ils sont attachés entre eux, comme deux frères siamois, fait très rare de la nature.

J'ai l'habitude de m'assoir sur la branche solide qui les lies, et d'observer la ville depuis mon perchoir, là où je vois les gens mais eux ne me voient pas.

Personne ne remarque jamais mon absence, au lycée, et personne ne remarque jamais ma présence, au arbres siamois.

Appréciant le souffle du vent, je me laisse aller, assise en haut des arbres. Et j'écoute la solitude.

FLIRT || Felix x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant