"Je te hais" Akaza X Rengoku - Omegaverse

Chapitre 9

Akaza le lâcha [...] puis regarda avec dédain Kyojuro qui se massait le bras : " Dit moi juste pourquoi, faut-il que ça soit toujours avec toi qu'il m'arrive des putains de merdes. "

Kyojuro lui rendit le même regard de haine et répondit avec le plus de froideur possible :

- Je me demandais justement la même chose.

Akaza tourna vivement la tête de côté, posant sa main sur sa nuque, et laissa échapper un petit "tss".

- Crétin, finit-il par dire.

Et le rosé s'engouffra dans la foule. Le blond le regarda disparaitre, complétement interloqué, une grande controverse se créant dans sa tête. Rester ici et attendre ou bien le suivre.

Son cœur se mit à palpiter dangereusement. Il posa sa main dessus et serra fortement son pectoral gauche. Quelle pouvait bien être cette drôle de sensation ? Une sorte de fourmillement au creux de son ventre. Une chaleur loin d'être désagréable qui le fit frissonner d'excitation.

Mais que lui arrivait-il ?

- Tu comptes rester coincé ici longtemps ?

Le blond releva la tête. Akaza se tenait devant lui, bras croisé, avec un agacement visible sur son visage. Kyojuro ne savait pas s'il aurait préféré qu'il soit parti sans lui.

- Je pensais pas que t'allais revenir.

- Je me serais fait engueuler si je t'avais laissé moisir ici. Moi je connais cet endroit contrairement à toi.

Kyojuro souffla avant d'avancer vers le jeune alpha.

- On peut y aller.

Son esprit était encore beaucoup trop préoccupé par les ébats incontrôlables de son cœur. Le rosé s'enfonça à nouveau dans la foule mais cette fois le blond le suivit.

Il se fit brusquement bousculer par des gens. Un coup d'œil en avant lui montra qu'Akaza décalait lui-même les personnes d'un coup d'épaule. Ne souhaitant pas être pris pour un oméga faible, Kyojuro se mit lui aussi à endurcir son torse pour être aussi dur qu'un roc.

Un sifflement sonore retentit. Akaza s'arrêta net et se mit à rechercher l'origine du bruit. Kyojuro se stoppa à son tour et vit, de l'autre côté des stands de droite -là où ils se trouvaient-, un homme d'une maigreur affolante faire de grands signes de mains dans leur direction.

- Viens, lui dit Akaza.

N'ayant d'autre choix que de l'écouter, il suivit le rosé qui s'avançait vers l'inconnu qui avait littéralement la peau collée sur les os.

En émergeant de la foule, vers le côté gauche, il remarqua que l'inconnu tenait un petit stand assez délabré. Mais il vit surtout qu'il n'était pas seul. Deux autres personnes se tenaient à ses côtés. Et le pire, c'était que ces trois inconnus étaient tous des alphas

- Eh Akaza tu dates ! Pourquoi t'es pas venu avec nous ?

Celui qui avait sifflé possédait une voix éraillée, comme si on avait abimé ses cordes vocales.

Kyojuro ne s'était jamais trouvé en présence d'autant d'alphas. Quatre en comptant Akaza. Il se mit un peu sur le côté, de façon à ne pas apparaitre dans la conversation. Pas qu'il avait peur mais on lui avait toujours apprit à se méfier des alphas inconnus.

- Le vieux n'aurait pas aimé.

- Pff. Encore ton père.

C'était une jeune femme qui venait de parler. Elle était d'une beauté inhumaine, avec un corps fin, une peau et des cheveux d'une blancheur époustouflante. Elle portait des vêtements assez osés. Pourtant, son regard ne reflétait pas la même beauté que son corps. On y décelait de la méchanceté.