Un Rêve

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Cela faisait maintenant deux mois que j'étais dans cette fac, je m'étais fait un petit groupe d'amis. Je les adorais, nous étions cinq. Ils m'acceptaient comme j'étais, blond, gringalet et aussi, bisexuel. J'avais vraiment eu l'impression d'être 100% moi-même avec eux.

Quelque temps après notre rencontre, j'avais appris qu'ils me cachaient quelque chose, qui était pour le moins... inhabituel. Ce petit groupe n'était pas qu'amical, il était aussi sexuel et il manquait une personne que je connaissais, mais avec qui je n'avais encore jamais parlé. Notre prof, Katsuki Bakugo, il en imposait et je me demandais comment pouvait être une partie de jambes en l'air avec lui. Ils m'avaient bien précisé que ce n'était que sexuel et que notre amitié n'allait pas être affectée par ma décision. Car oui, j'avais le choix ! Soit de participer à leur soirée, mais pour cela, je devais passer le rite de passage de M. Bakugo, soit de refuser leur invitation, mais notre amitié ne serait pas remise en question.


J'avais tout à gagner et rien à perdre. C'est pour ça que rapidement, je me retrouva devant la porte de l'appartement de mon prof. J'avais pris soin de bien me préparer, je m'étais coiffé et bien habillé. Je sonna et il m'ouvrit. Il était magnifique, j'avais déjà remarqué sa beauté, mais là, la chemise à moitié ouverte et un jean avec le bouton défait, c'était limite si je ne bandais pas déjà.

Il m'accueillit et me servit à boire et nous discutâmes un peu. Je supposa qu'il voulait me connaître un peu avant de faire quoique ce soit. À la fin de notre conversation, il me souria et dit :

- Maintenant, on peut passer aux choses sérieuses.


Il me dirigea vers une pièce, qui n'était rien d'autre que sa chambre, mais dans cette pièce il y avait un sofa tantra. Je poussa un petit cri. Il me regarda et rigola légèrement. Il me murmura alors doucement à l'oreille :

- Ne t'inquiète pas, je prends toujours grand soin de mes soumis.

Le mot "soumis" qui m'aurait effrayé en temps normal, sortit de sa bouche m'excita. Il se plaça devant moi, et commença à me déshabiller lentement en commençant par mon t-shirt. Il enleva ensuite mon pantalon, tous ses gestes et ses caresses faisaient effet d'un millier de mains sur moi. Il découvrit mon boxer en dentelles, il le caressa et en remontant les mains le long de mon corps me dit :

- Ces sous-vêtements sont bien osés M. Kaminari, vous vouliez me plaire.

J'acquiesca avec la tête, dans l'incapacité d'ouvrir la bouche sans gémir. Il jouait avec moi et en avait pleinement conscience.


Ensuite, il me guida vers le fameux sofa qui trônait au milieu de la pièce. Il m'installa, assis le torse contre le dossier, dos à lui. Il se posa contre moi.

- J'ai besoin de savoir quel mot tu utiliseras pour que je m'arrête. Je poursuivrai sauf si tu me dis ce mot-là, alors choisis bien.

J'avais du mal à parler, l'appréhension commençait à monter, mais je réussi à déglutir :

- Rouge

- Je vois que tu connais le code couleur, alors quand je te demanderai comment tu vas, tu me diras vert, pour bien, orange, pour ça pourrait aller mieux et rouge pour que j'arrête. On est d'accord ?

J'hocha la tête, mais cela ne lui suffit pas, il voulait que je valide oralement, pour être sûr de mon consentement. Il était très prévenant envers moi. Alors, je réussis à dire oui à voix haute.

Nous commençâmes donc, il se leva du sofa et alla dans sa commode chercher plusieurs outils, qu'il posa dessus. Il s'approcha avec un bandeau pour me couvrir les yeux. Je ne voyais plus rien et cela décupla le moindre souffle sur mon corps. Il attacha aussi mes mains devant moi, comme si je câlinais le sofa.

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