Ma veuve noire... (TOME 2)

Chapitre 5

Les larmes coulaient le long de mes joues, ma vue était brouillée. Mais je m'efforçais pourtant de regarder chaque photo, de chaque album photo.

Natasha, les enfants, Martha, Jade, Clint, Wanda, Yelena et leurs enfants respectifs. Ils étaient tous là, les personnes qui comptaient le plus à mes yeux, les personnes pour qui j'aurais tout donner, les personnes pour qui je me serais sacrifier.

Mais Natasha et Martha... Elles me l'avaient mise à l'envers, après des dizaines d'années. Je sentais littéralement mon coeur se briser.

Je savais que j'avais été immonde avec elles, mais je n'avais pas eu le choix, je devas le faire, je me devais d'agir de cette façon. Je ne pouvais pas laisser dans ma vie des personnes qui n'étaient plus de confiance.

Doucement, j'entendis ma porte s'ouvrir, j'essuya rapidement mes larmes et referma l'album photo.

-Maman, c'est nous. Dit la voix de mon garçon.

-On peut venir avec toi ? Dit ma fille.

-Venez.

Je déposais doucement les albums par terre.

Apo vint se coller sur mon côté droit, déposant doucement sa tête sur ma poitrine.

Charles lui, vint se coller sur mon côté gauche, déposant lui aussi, doucement sa tête sur ma poitrine.

Je les entourais de mes bras, les serrant fort contre mon corps. Je me sentis immédiatement mieux.

Mes enfants étaient mon remède, le meilleur médicament, leurs amours étaient plus précieux pour moi que n'importe quoi dans ce monde.

-Mama n'est pas là ? Dit doucement la voix d'Apo.

-Vous avez remarquée qu'entre mama et moi, c'est compliqué ces derniers temps. Nous ne sommes pas d'accord. Pour l'instant on fait une pause, peut-être qu'on finira par divorcer, ou peut-être qu'on finira par aller mieux, je ne sais pas.

-Mais tu l'aimes ? Demandait-elle.

-Je l'aime énormément. Votre mama est l'amour de ma vie, la femme de ma vie, la dernière personne que je veux embrasser.

-Alors pourquoi est-ce que ça ne marche plus ? Je veux dire, tous les couples passent par des moments plus difficiles, mais c'est normal ? Demandait Charles.

-Tu as raison. Mais tu sais, quand une des deux personnes fait quelque chose qui blesse énormément l'autre, même avec tout l'amour du monde, la personne blessée est marquer à jamais. Expliquais-je, le plus doucement possible alors ma gorge se nouée.

-Mama t'as fais du mal ? Demandait-elle.

-Oui, mama m'a fait mal. Mais elle ne le voulait pas, elle n'a pas fait ça dans le but de me blesser, je pense même qu'elle a pensée que ses actes n'auraient absolument aucune conséquences. Mais c'est le contraire, ce qu'elle a fait m'est douloureux. Mais mama est quelqu'un de bien, je crois même qu'elle souffre bien plus que moi des conséquences de ses actes.

-D'accord, mais nous on t'aime, et on est là maman. Dit Charles, doucement.

-Je sais, et je vous aime très fort aussi. Je ferais tout mon possible pour vous épargnez, pour que vous ne souffrez pas trop de cette situation.

-Promis ? Demandait-elle d'une petite voix.

-Promis ma puce.