Chapitre 6

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Quelques jours plus tard...

C'était assez difficile ces derniers jours, en réalité, c'était assez difficile depuis que j'avais appris que Natasha m'avait trompée. Le fait que Martha m'avait trahi avait rajouter une couche. Mais les mettre dehors, les supprimer de ma vie, sentir mes larmes coulaient le long des mes joues jusqu'à mon cou, sentirmes enfants venir dans mes bras, la voix et la tête remplie d'inquiétude.

Cela me briser encore plus le coeur.

Je m'avais promis de toujours protéger Charles après la mort de Louis, de lui offrir un foyer stable. Mais je n'avais réussie que pendant une quinzaine d'années, car Natasha, nous avait aussi fait du mal.

Je m'étais promis que si je venais à avoir un deuxième enfant, ce serait dans les meilleures circonstances, avec une personne que j'aime réellement et qui resterait pour la vie. D'un côté j'ai envie de dire que ça, j'ai réussie. Car même si elle m'avait trompée, je l'aimais réellement, et elle resterait jusqu'au restant de mes jours, dans ma tête, même si physiquement, elle n'était plus là.

La sonnette de la porte se fit entendre dans la maison, et me fit sortir de mes pensées loin d'être très claires.

-Maman, tu veux que j'y aille ? Entendis-je, par la voix de mon fils.

-Non j'y vais mon ange, continue de bosser tes math.

Je me dirigeais doucement vers la porte. Chaque pas me semblait lourd. Je n'arrivais plus à boire, ni à manger, la tristesse étant si grande, qu'elle me bloquait le système digestif. Il m'arrivait même d'avoir du mal à respirer, mes larmes et ma tristesse, m'éttoufant doucement.

-Qu'est-ce que tu fais là ? Dis-je froidement, essayant d'adopter une bonne posture.

-J'ai appris la nouvelle, et j'ai vu la gueule de Natasha. Dit-il doucement. Je peux entrer ?

J'ouvrais un peu plus la porte, le laissant entrer dans la maison, me dirigeant vers la cuisine.

-C'est mama ? Hurlait Apo, de sa chambre.

-Non, reste dansta chambre ma puce, je dois parlée entre adulte. Répondis-je.

Je finis par m'appuyer, le dos contre le plans de travail, n'ayant même plus assez de force pour me tenir droite seule.

Il se plaçait à quelques mètres de moi, devant moi, mais derrière le plans de travail.

-Qu'est-ce qu'elle a la gueule de Natasha ?

-Ta copine l'a bien amochée.

-Qu'est-ce que tu racontes ? Dis-je surprise.

-Bah Martha, elle a dû l'apprendre, comme nous tous d'ailleurs. Et elle a pas forcèment apprécier les actes de Natasha vu la raclée qu'elle lui a mise. Assez surprenant d'ailleurs, parce qu'il n'y a que les phalanges de Martha qui ne sont pas en super état. Expliquait-il.

-Cullotée elle aussi. Dis-je en me dirigeant vers le frigo. Autre chose à me dire ?

-Tu te sens obligée de boire du vin ? Tu t'es cru pour une femme divorcée dans ses vieux films à la con ?

-Je bois si je veux. Dis-je en me versant un verre de blanc. Tu en veux un ?

-Il est 10 heures ?

-Depuis quand t'as une heure pour boire ?

-Tu ne devrais pas te laisser chuter comme ça...

-Je fais ce que je veux, je suis en âge de prendre mes propres décisions.

-Mais pas en état, à ce que je vois.

-Tu as finis les repproches ? Car sinon tu peux prendre la porte. Soufflais-je.

-Non j'ai pas finis, je t'avais prévenu pour elle, tu ne m'as pas écoutée, regarde où tu en es ? Boire du vin à 10 heures pour oublier que ta femme, la mère de tes enfants, te la mise à l'envers après tant d'années. Dit-il en s'approchant doucement.

-Ne commence pas, n'essaie pas de faire ça. Oui elle m'a fait un coup de pute, mais c'est la seule personne que j'aime, et ce n'est pas près de changer.

-Lila... Je peux changer ça, je peux te faire retrouver le sourire. Je ne remplacerais pas Natasha, mais je pourrais être un bon compagnon, et un bon beau-père pour tes enfants.

-J'ai dis non, qu'est-ce que tu comprends pas ?

-Je déteste les non, et surtout quand il vienne de toi. Dit-il en me poussant doucement contre l'armoire, mettant ses mains de chaque côté de mon visage. S'il te plaît Lila, une fois, une seule petite fois. Dit-il en approchant ses lèvres de mon cou.

-Putain mais arrête ça.

J'essayais de le pousser, mais il attrapa mes mains et vint les coller sur l'armoire, au dessus de ma tête, pour que je ne puisse plus rien faire.

De base j'aurais été capable de me défendre. Mais là... Il m'était impossible de faire quoi que ce soit.

-S'il te plaît, laisse moi tranquille, c'est non. Et même si j'en avais envie, je ne suis pas en état, alors c'est non. Ne me fait pas ça. Dis-je, la vue embrûmer.

-On sait tous les deux que c'est ce que tu veux, tu me veux, tu m'aimes, tu ne veux seulement pas te l'avouer.

-Maman ? C'est qui ? Dit ma fille en descendant les escaliers.

Il se recula immédiatement, de peur que ma fille hurle sûrement. Je passa ma main dans mes cheveux, bouleversée par ce que je venais de vivre.

-Un ami, mais il allait partir. Répondis-je.

-Je reviens demain Lila, à demain Apoline.

-Heum, au revoir monsieur. Répondit ma fille, perplexe.

Nous le regardions partir, et à la seconde où la porte claqua, Apoline dirigea son regard avec moi.

-Comment il s'appelle le monsieur ?

-Bucky... Soufflais-je. Il s'appelle Bucky.

Ma veuve noire... (TOME 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant