10.Demande d'emmenagement

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France :
Un rien te suffisait, soit avoir Francis en plus d'un repas spécialement fait pour toi, avec amour qu'il disait. Pour sa part, un rien lui suffisait aussi, autrement dit toi dans son lit, ce n'était encore jamais arrivé, Francis ne s'en plaignait étrangement pas, bien qu'il en avait rêvé plus d'une fois. Outre le côté pervers de la chose, et pendant qu'il cuisinait , Francis s'exaltait de s'imaginer dormir avec toi, tu l'ignorais. L'odeur de la cuisine était bien trop bonne pour te préoccuper de ce que te disais Francis.

- Bonne dégustation, mademoiselle~ A-ah, pourquoi tu pleures ?!...

- Mais, mais c'est ce que c'est si bon !... Je pourrai pleurer à chaque repas que tu me prépares gentiment !...

- ... Mh~ Si tu venais habiter ici, tu en aurais chaque jour, petit-déjeuner y compris~


Tu manquais de t'étouffer en pensant avoir mal compris. Et pourtant, la demande était sincère, tout comme le sourire de Francis. C'était demandé si soudainement, mais ça serait triste de briser le petit cœur de Francis si tu le lui refusais.

America :
Avant d'aller dormir, tu avais souhaité par message un bon visionnage à Alfred, un film qu'il voulait regarder malgré que tu l'avais empêché pour une bonne raison. Eh oui, cette même raison pour laquelle en pleine nuit Alfred toquait à ta porte, suppliant pour que tu lui ouvres avant qu'un monstre ne vienne l'attaquer. Comment serait-il possible de dormir avec ça ? Alfred ne se faisait même pas prier pour se faufiler dans ton lit, sous ta couette à peine la porte d'entrée ouverte.

- Alfred ! Sérieusement ?!

- M-m-mais c'est pas moi !!... E-et puis si on habitait ensemble, t'aurais pas eu à te lever pour m'ouvrir !... E-en plus on pourra dormir ensemble PARCE QUE DORMIR SEUL APRÈS UN FILM EFFRAYANT C'EST ENCORE PLUS EFFRAYANT !!...

... D'un côté, il n'avait pas tort, tu pouvais lui accorder cette raison. Et puis, dormir avec Alfred n'était pas si mal, même si vivre avec lui s'annonçait bruyant.

Canada :
Pour toi, il n'y avait rien de plus beau que de voir le sourire de Matthew. Un sourire rempli de pure plaisir, de joie et d'innocence. Oui, c'était beau, jusqu'à tomber sur cet article de "dépression souriante". Immédiatement, tu te tournais vers Matthew, ressentant à son égard une profonde tristesse, ne pouvant croire qu'il pouvait souffrir à ce point. Alors, les yeux humides, tu prenais Matthew dans tes bras, le serrant doucement.

- Tu n'es pas seul, Kuma et moi sommes là pour toi, tu n'as pas besoin de souffrir dans ton coin, d'accord ?

- Mh, euh, de quoi tu parles ?

- Ce n'est pas la peine de nier, si tu veux, je resterai chez toi pour que tu comprennes que je t'aime et que je tiens à toi.

Matttew ne comprenait rien, si ce n'est que tu l'aimais et que sans le dire clairement, tu acceptais de vivre avec lui pour toujours.

England :
Certes vous vous voyez moins en raison de vos occupations qui du coup prenaient beaucoup de votre temps, mais vous parveniez à vous parler par téléphone, ce qui était mieux que rien. Du coup, tu ne comprenais pas pourquoi Arthur semblait agacé, détournant sa tête dès que vos regards se croisaient. En réfléchissant, tu pensais qu'Arthur désirait te voir plus souvent, ce que tu pouvais comprendre. Alors s'il y a quelque chose que tu pouvais faire pour lui remonter le moral...

- Arthur... Tu ne voudrais pas quelque chose ?

- C-c'est pas comme si j'avais besoin de toi tout le temps, m-mais puisque tu demandes, on a qu'à vivre ensemble.


Aah, les dons de Tsundere d'Arthur, cela faisait aussi parti de son charme, surtout lorsque tu l'y poussais à bout, le faisant bégayer autant que possible avant d'exploser de rire. Tu ne pouvais qu'accepter sa demande en guise de pardon.

China :
C'était encore une tornade qui déboulait chez toi, littéralement. Parce qu'il n'y avait qu'à cela que ressemblait un Yao en détresse. Son premier réflexe en entrant chez toi était de se cacher dans un meuble, ce à quoi tu étais habituée, une place lui était même réservée, pour dire. Et bizarrement, cette fois-ci, personne n'était à ses trousses. Ce qui te faisait te questionner sur l'état mental de Yao.

- Yao, tu peux sortir, il n'est pas là.

- ... ÇA MARCHE ARU ! ÇA MARCHE ! JE LUI AI DIS QUE QUAND J'ÉTAIS AVEC TOI, JE VOULAIS ÊTRE TRANQUILLE SINON JE L'AIMERAI PLUS JAMAIS ARU !! J'AI ENFIN TROUVÉ LA SOLUTION APRÈS DES SIÈCLES DE FUITE ARU !! IL FAUT QU'ON VIVE ENSEMBLE ARU !!

- Qu- Hein ?!...


Yao repartait aussi, revenant dans la foulée avec quelques affaires, te faisant le plus doux des regards pour ne pas que tu le mettes à la porte. Ce n'était pas comme si tu n'avais pas l'envie de vivre avec lui, mais si soudainement et au vu de comment cela s'est passé... C'était spécial.

Russia :
Étrangement, Ivan s'était montré bien calme aujourd'hui, tout du moins de ce que tu en avais vu en passant plusieurs heures avec lui. Ce qu'il en était vraiment, tu n'en savais rien, mais s'il était adouci à ton contact, alors ça ne pouvait qu'être une bonne chose. Quelqu'un de normal penserait ainsi. C'est à dire quelqu'un qui, lorsqu'il était temps de partir, pouvait justement partir, et ne pas avoir à demander pourquoi la porte était fermée à clef.

- Euhm... Ivan ? C'est fermé à clef...

- Da.

- Tu pourrais ouvrir, s'il te plaît ?

- Niet. Désormais, tu vivras ici.


Dire ça avec un grand sourire était ce qu'il y avait de plus étrange, encore heureux que tu connaissais assez Ivan avant de croire que c'était quelqu'un qui te voulait du mal. Néanmoins, il te fallait tout de même retourner chez toi pour récupérer des affaires, au moins pour cette nuit.

Italy :
Tu recevais l'appel d'un Feli en pleurs, il était assez tard, au moins l'heure où l'italien était censé aller dormir. Le pauvre chou se plaignait de devoir dormir seul, Ludwig ne pouvant venir ce soir-là. C'était un gros problème, et tu comprenais à travers cet appel que Feli voulait que tu viennes chez lui, plus précisément dans son lit, pour dormir. Refuser ferait de toi un monstre.

- Là, là, c'est tout, je suis là maintenant, alors endors toi.

- M-mais, mais... T-tu... Tu repartirais demain matin... E-et moi je veux tout le temps être avec toi... Ve... C'est pour ça... Qu'on doit vivre ensemble...

Était-ce ironique qu'il se soit endormi à la fin de sa phrase, te laissant dans le doute qu'il s'agissait bel et bien de ce genre de demande ou non. La nuit était longue. La matinée aussi, les grasses matinées de Feli étaient infernales.

Germany :
En général, si Ludwig avait quelque chose à dire, il le disait. Jamais il n'avait de problème à te dire ce qu'il se devait être dit, Ludwig était comme ça. Alors tu ne comprenais pas ce changement d'attitude, embarrassé qu'il était en tentant de te demander quelque chose depuis deux ou trois jours. Quelque chose qui, quand son frère l'apprenait, était fier de Ludwig, l'enfant qu'il était avait grandi. Bref, tu avais encore moins de chance de deviner de quoi il en était.

- Mon p'tit Weeeest !!... T'es deux cent ans trop jeune pour vivre avec une fille !!... ET T'AVISES PAS DE FAIRE CE QUE POURRAIT FAIRE FRANCE !!...

- Mh... Gilbert ? Ludwig ?

- ... Te le demander comme ça par obligation n'est pas ce qu'il y a de mieux, ni ce que je voulais... Si tu le veux bien, j'aimerai que nous vivions ensembles...


Gilbert pleurait davantage, rendant la scène dramatiquement heureuse, quelque chose comme ça en tout cas. Ludwig se sentait encore plus embarrassé, malgré la réponse positive que tu lui avais donné.

Japan :
Tout partait d'une lettre que tu avais reçu, dont tu te foutais un peu royalement. Dans le doute, tu avais au moins gardé la lettre, l'ayant juste rangée dans l'un de tes tiroirs dans le salon, finissant par l'oublier. Finalement, lorsque Kiku était venu chez toi, l'autorisant à chercher un objet dans l'un tiroirs, il était tombé sur celui où se trouvait ta lettre, ne la lisant en aucun cas, mais ayant pus voir que son nom était noté dessus.

- Pardonne ma bêtise et ma curiosité, mais que contient cette lettre ? Mon nom y est marqué, quelque chose ne va pas ?

- Oh... Mon père souhaite que nous vivons ensemble... Par sécurité, mais...

- Mais ? Tu n'en as pas envie ?

- C-ce n'est pas la question... Juste que je n'ai pas envie que cela se passe sous obligation.


Kiku souriait, t'affirmant que si vous deviez vivre ensemble, cela ne sera en aucun cas par obligation. Il t'en faisait même la preuve en t'en faisant la demande, voulant juste être avec toi chaque jours à compter de maintenant.

Romano :
Être frustré, agacé, énervé, ennuyé, faisait pleinement parti de la vie de Lovino. Parfois, tu te demandais même s'il n'avait pas ses périodes d'énervement, plus intenses que d'autre. Habituée à ça, tu le laissais bouder dans son coin après n'avoir obtenu aucune réponse du pourquoi du comment de sa crise de nerfs. Et puis, vint ce jour où, c'était ton tour d'être énervée, simplement à bout de ne savoir pourquoi Lovino était ainsi.

- Soit tu le dis. Soit je te punie de tomates.

- Qu- Hmpf. Celui qui me privera de mes tomates n'est pas né et ne naîtra jamais.

- Ah ouais ? T'es sûr que tu veux tenter ?

- ... Putain... T'as qu'à vivre avec moi, j'aurai pas à m'énerver parce que t'es pas là quand je veux bordel...


Oui, parce que c'était de ta faute en plus. Mais maintenant, tu savais quoi faire pour remédier au soucis. Et puis, c'était si gentiment proposé après tout.

Spain :
C'était en soirée qu'Antonio te raccompagnait chez toi, ayant passé le dîner avec tes parents qui avaient insisté pour que ton espagnol soit présent. Il n'y avait nul inconvénient à cela, Antonio était même heureux, à en voir son sourire qui en disait long. Voir Antonio sourire était toujours mignon, mais tu sentais qu'il y avait une autre raison que cette belle journée.

- Alors ? Tu veux bien me dire cette raison ?

- Tes parents m'ont demandé quand est-ce-que

l'on emménagera ensemble~ Ce à quoi j'ai répondu quand j'attendais une réponse de ta part~ Tu veux bien ?

Demander ça comme si de rien n'était, avec ce même sourire que tu lui connaissais si bien. On aurait presque dit une demande de tous les jours, tu t'en sentais presque gênée, lui répondant d'un oui timide qui le comblait.

Prussia :
Rentrer chez soi et découvrir un jeu de piste après une dure journée n'était pas ce qu'il y avait de mieux en terme de relaxation. D'autant que devoir ramasser ces feuilles de messages à terre où dessus était écrit "m'aimes-tu comme tu le penses ?", ou "serais-tu prête à me donner ton âme", c'était très, très étrange. Il y avait bien qu'une personne en ce foutu monde que tu connaissais pour faire une chose pareille. Ce crétin qui venait encore une fois de d'enfoncer la fenêtre de ta chambre pour entrer dans ta demeure, sagement allongé dans ton lit avec une dernière feuille.

- Et donc... "Si tu prétends m'aimer autant que moi je m'aime, je te laisserai vivre avec la personne la plus awesome qui soit."

- Il y a aussi marqué en petit "à condition que tu me nourrisses" !


Tu regardais Gilbert avec un regard vide. De toute façon, il squattait et s'incrustait chez toi déjà depuis bien longtemps, alors accepter qu'il vive ou non ne changerait pas grand chose. Vraiment. C'était juste une question d'officialisation à ce stade.

Bonus :

Sweden :
Durant le film, tu t'étais endormie, littéralement épuisée, malgré que tu aimais ce que vous regardiez. Alors, lorsque Berwald te réveillait, tu pensais que le film était terminée. Loin de là, alors tu te disais juste que Berwald tenait à ce que tu vois la fin. La vérité était toute autre.

- T'veux vivre avec moi ? Qu'on habite ensemble ?

- Mh... Ouais, ouais...

Tu te rendormais de suite, ayant néanmoins compris. Berwald te l'avait déjà demandé. Tu avais refusé. Parce que vivre avec lui, c'était vivre avec les quatre autres. Soit, Matthias. Mais puisque tu étais actuellement fatiguée, tu comprenais peu de chose. Donc, Berwald avait juste profité de ta faiblesse. Tu étais condamnée. À supporter Matthias avec Berwald. Tu pleurais.

Latvia :
C'était ce petit bout'chou qui venait en fin d'après-midi à ta maison, comme beaucoup de fois il le faisait, presque tous les jours en fait. Lorsqu'il venait, c'était principalement pour que tu lui remontes le moral, que tu lui donnes de l'affection, quelque chose qui lui manquait cruellement. Plus ça allait, plus il venait chez toi dès qu'il terminait sa journée, attendant parfois ton retour dehors lorsque tu avais du retard.

- Raivis ? Tu aurais du m'envoyer un message, je t'aurai prévenu que je ne rentrais pas de suite...

- Mh... S-sinon... O-on pourrait habiter d-dans la même maison...


Tu le regardais d'un ait interrogateur, Raivis s'excusait de ce qu'il venait de dire pensant avoir dit quelque chose de mal. Ce qui n'était pas le cas, au contraire, tu l'enlaçais pour le rassurer, lui expliquant que ça vous ferait du bien à tous les deux.

2P Germany :
Ayant pour charmante compagnie Lutz qui avait daigné t'accorder cette sortie, vous ne rentriez que tardivement dans la soirée, tous deux surpris de trouver chez Lutz un Luciano qui patientait tout de même sagement à table, tapotant de ses doigts sur celle-ci, soupirant de votre arrivée tardive.

- Eh beh... Ça sait se faire désirer tout ça... Lutz. T'as un téléphone. Quand je t'appelle, tu réponds. Je tolère déjà de ma grande gentillesse que tu côtoies une ragazza, et si tu veux continuer à le faire, obéis.

- Bien.

- Et toi ragazza, si tu veux Lutz au point de m'agacer, vis avec, vous n'aurez plus à me gaver avec vos histoires.


Ce n'était pas vraiment une demande comme tu l'espérais, Lutz avait accepté la chose purement par intérêt et par ordre de Luciano. Bah, tu pouvais profiter encore plus de Lutz, ce n'était pas vraiment un gros problème finalement


SUITE

Hetalia. Boyfriends. Scenarios.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant