France :
Devant aller chez Francis pour récupérer quelque chose que tu avais malencontreusement oublié la soirée dernière pour une raison qui ne sera précisée, tu lui en avais fait part, recevant une réponse par message comme quoi tu pouvais passer n'importe comment. Par chance, Francis avait insisté quelques jours auparavant pour que tu gardes un double des clefs, au cas où il serait absent et que tu devais passer chez lui. Ce qui avait donc mener à cette rencontre hasardeuse.
- Oh... Vous n'êtes pas Francis...
- Toi non plus.
- Euhm, eh bien non... Vous êtes un ami ?
Sans que tu ne saches pourquoi, ce mot faisait bien soupirer le double de Francis, celui-ci t'expliquant bien vite pourquoi. Bref, ils n'étaient pas vraiment amis, juste enchaînés l'un à l'autre par la vie.
America :
À moitié fatiguée, t'endormant presque en marchant, tu te rendais ainsi chez Alfred, bien que tu ne savais même plus la raison pour laquelle il te faisait venir chez lui. Sur le coup, tu pensais que la fatigue t'avait causé des hallucinations, ce qui pour toi expliquait le fait que tu voyais une sorte de Alfred. Bon, certes, plus charismatique, il fallait le dire. C'était cet Alfred qui avait passé sans gêne son bras autour de tes épaules.
- Nuit épuisante ?~ Ton copain ne doit pas y aller doucement.
- Lâchez-moi. Si je suis en retard d'une minute, il viendra à ma recherche.
- Dis-moi son p'tit nom ?~
- ... Alfred.
- ... Jones. Ah ah. Impatient de voir ça.
Pour célébrer votre rencontre, le faux Alfred t'accompagnait jusqu'au vrai Alfred, connaissant très bien le chemin. Le saluant avant qu'Alfred ne se mette dans tous ses états, te récupérant et barricadant la maison à tous les endroits. Niveau charisme, c'était loin du faux Alfred.
Canada :
Il y avait encore des endroits de cette forêt que tu n'avais pas encore exploré, et puisque Matthew était occupé, tu ne voulais pas le déranger. Il t'avait dit qu'il n'était pas rare de faire de drôles de rencontre, ce pourquoi il préférait que tu n'y ailles pas seule. Ce que tu avais donc absolument fait parce que... Meh. De toute façon, il n'y avait jamais personne, bon hormis ta rencontre avec Matthew. Et celle-ci. Avec un ours polaire un poil plus effrayant et grand que Kumajirou, marchant à quatre pattes, te faisant un peu plus peur. Surtout lorsque l'ours venait vers toi. Tu ne bougeais pas, pleurant de joie en voyant cet homme venir à toi.
- Oh, c'est toi.
- M-moi ?... O-on se connaît ? Vous ressemblez à...
- Matthew, ouais je sais, considère moi comme son double. Tu ferais mieux de remonter en ville, il y a parfois des chasseurs, mon ours les traque, puis moi je m'occupe de régler leurs comptes.
- Oh...
- Tu diras à Matthew qu'on s'est croisé, moi, c'est Mathieu. Précise lui aussi que j'en ai rien à faire de toi, pas envie de le voir s'énerver comme un gosse parce que je me suis approché de toi.
D'un point de vue, ce jeune homme aurait très bien pus te faire du mal. Au contraire, il avait voulu t'aider. Tu supposais que ce n'était pas forcément une mauvaise personne.
England :
En fait, rien n'était prévu avec Arthur, tu étais juste chez toi, tranquillement en pensant à rien. Et pourtant, penser à rien demandait beaucoup de concentration, si tu avais sursauté à l'entente de la sonnerie de ta porte. En allant vérifier par l'œil de la porte, tu réfléchissais à qui cela pouvait-il bien être, étant donné que tu n'attendais personne. Et encore un jeune homme aux cheveux roses et vêtu de cette même couleur. D'ailleurs, avec tant de rose, tu ne faisais pas de suite le rapprochement de sa ressemblance avec Arthur.
- Bonjour, vous êtes ?...
- Un cousin à Arthur ! Il m'a donné votre adresse pour que l'on fasse connaissance !~
- Il ne m'a pas prévenu...
- Aah, cet idiot a oublié... Je voulais absolument voir à quoi tu ressembles !
Certes qu'un inconnu vienne à ta rencontre en se déclarant être le cousin d'Arthur, qui au passage tu n'avais jamais entendu parler, était un peu étrange... Mais ce bout'chou était si adorable... En prévenant Arthur que son "cousin" était chez toi, celui-ci avait vite débarqué à son tour.
China :
Avec tout ce monde, tu n'étais pas étonnée de t'être séparé de Yao, tentant à plusieurs reprises de l'appeler avant d'en venir à la conclusion qu'il n'avait pas son téléphone. Et franchement, chercher 162 centimètres dans une foule pareil, c'était très encourageant. C'était donc en marchant avec toute la conviction que ce monde ait pu connaître venant de toi, que tu tombais finalement de dos sur Yao, lui sautant dessus pour l'enlacer avant de réaliser.