France :
Un jour, tu avais eu droit à un "tu es si magnifique, tu dois forcément avoir hérité de la beauté de ta mère", sans comprendre là où voulait en venir Francis. Tu l'avais simplement remercié, attendant encore quelques temps avant de te mettre d'accord avec toi-même sur si tu devais lui présenter tes parents ou non. De toute façon, il fallait bien que ça se fasse, alors que ce soit maintenant ou non...
- Mes hommages, cher beau-père, et chère madame~ Comme je le pensais, votre fille a hérité de sa beauté de sa mère~- Oh... Merci...
D'un certain côté que tu aurais préféré éviter penser, tu te doutais que ça se déroulerai ainsi, Francis ne changerait jamais.
America :
Tu avais fait à Alfred la leçon durant tout le trajet. Qu'il se tienne bien à table, qu'il réfléchisse avant de répondre, qu'il parle bien, qu'il ne se balance pas sur sa chaise, qu'il ne tape pas des pieds s'il trouve le temps long, bref, qu'il soit irréprochable. Maintenant exiger ça d'Alfred, c'était impossible, mais tu espérais quand même qu'il fasse des efforts. Ainsi commençait la soirée avec tes parents, ta mère t'ouvrant la porte, surprise.
- Mais... Ton copain ne devait pas être avec toi ?
- Qu- Il est passé où. Les voisins. Le fils du voisin. Il est dans le jardin. C'est pas vrai !!...
Arracher Alfred alors que le fils du voisin jouait avec un pistolet à eau, eh bien, ce n'était pas si compliqué lorsque tu lui avais dis ce que ta mère avait préparé comme dîner. Tu profitais de ce court instant pour refaire une leçon à Alfred.
Canada :
Matthew était silencieux. Rectification, il l'était plus qu'à son habitude, gardant Kamjirou contre lui le temps du trajet. Tu avais beau lui répéter que tout se passerait bien, Matthew ne semblait à peine t'écouter, redoutant le moment venu. Avant de toquer, tu le rassurais une dernière fois, le faisant finalement sourire, ta mère ouvrant alors la porte.
- B-bonjour, je s-sui-
- Oooh ! Un ourson !! On va l'installer dans la chaise bébé !
Si tu devais donner un côté positif à la chose, c'est qu'au moins, Kumajirou avait bien été accueilli. Ça aurait pus être pire.
England :
Nullement inquiet, Arthur était même impatient, puisque toi tu avais déjà rencontré sa famille, il se devait de voir la tienne. D'ailleurs, tu étais contente qu'il y mette du sien, bien que tu ne lui avais rien demandé, tout était venu de lui. Et s'il sentait cette rencontre si bien, c'était simplement parce que monsieur Kirkland s'était bien apprêté, prêt à faire part de ses si belles manières dont il était pas peu fier. M'enfin, chacun avait sa vision de la chose, et lorsque ton père ouvrait...
- ... Ma fille a normalement passé l'âge de croire aux princes charmants et aux fées.
- Mais les fées existent.
- ...
- Hum... Pardon.
Parfois, les débuts pouvaient se montrer difficiles. Il suffisait qu'un peu de temps pour tout que se déroule mieux.
China :
Pour Yao, c'était un peu comme une délivrance de rencontrer, en plus de toi, des gens normaux. Il était vrai que comparé à sa famille, la tienne était ce qu'il y avait de plus normal. Tu ne pouvais que le comprendre. Ce pauvre chou était même plus heureux de rencontrer tes parents que tu ne l'étais de les lui présenter. Et tu te rendais compte de à quel point lorsque l'un de tes parents ouvrait la porte.
- Aiyaaaah !... U-une famille normale aru !... Je vous aime !... A-aru !...
- N'est-il pas adorable ?
En un rien de temps, Yao s'était fait câliner et chouchouter, n'ayant de cesse de pleurer, répétant qu'il se trouvait au paradis de la normalité. C'était mignon en soit.
Russia :
Là encore, il y avait des mesures de précaution à prendre. Entr autre, le fait de ne pas être suivi par la petite-sœur, qu'Ivan ne dise pas de chose déplacée comme il pourrait le faire lorsqu'il menace un peu tout le monde finalement. En toute logique, Ivan savait que s'il faisait le moindre faux pas, il allait le regretter, puis c'était quelqu'un d'intelligent, hormis un petit accident, tout devrait bien se passer. Tu croisais les doigts, tout se jouait sur l'instant où tes parents venaient vous accueillir.
- Bonjour camara-
- Non.
- Mh, bonjour, madame, monsieur.
Et voilà, le petit, léger accident venait d'être évité grâce à ton intervention. Maintenant, tu étais certaine que tout irait pour le mieux.
Italy :
Pour le coup, les présentations s'étaient bien passés, bien que tes parents pensaient juste que tu faisais du baby sitting au début. Passé ce détail, Feliciano s'en sortait extrêmement bien, jusqu'à cette épreuve. Épreuve qui n'en était clairement pas une. C'était simplement le dîner, un "ve" échappant alors à Feliciano qui fixait tristement et avec peine son assiette. Tu faisais alors en sorte d'éloigner tes parents, les envoyant chercher quelque chose dans la cuisine.
- OK, qu'est-ce qui ne va pas ? T'as mal au ventre ?
- Les pasta... Elles sont pas bonnes...
- T'as même pas goûté !...
- Ve, mais ça se voit... ... Je peux les mettre dans tes poches ?...
- Non.
... Bien, avoir des pâtes dans tes poches de gilet faisait parti des choses que tu n'aurais jamais pensé à devoir expérimenter.
Germany :
Avant de présenter Ludwig à tes parents, tu avais déjà beaucoup parlé de lui à ta mère. Il se trouvait que vous partagiez le "fantasme" des hommes grands et musclés, et puis bon, quelqu'un comme Ludwig se devait d'être loué de tous les sens possibles, vive le Dieu Doitsu. C'était quelque chose dont Ludwig n'en avait pas grand chose à faire, il avait déjà eu assez affaire avec ça il y a bien longtemps avec Feliciano. Quoiqu'il en soit, tu n'étais pas peu fière lorsque ta mère vous ouvrait, détaillant Ludwig de haut en bas.
- Ah ouais. Quand-même.
- N'est-ce pas ?~
C'était quelque chose que Ludwig ne comprendrait jamais.
Japan :
Et donc, conformément à ce qu'il t'avait été demandé, tu avais ramené Kiku à ton père. Et alors que ton père le jugeait du regard, Kiku observait les recoins de la maison, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas mis les pieds dans un lieu comme celui-ci. En tout cas, le toussotement de ton père faisait se reprendre Kiku qui s'excusait de son comportement.
- Alors papa ?
- Mmh... Sinon... Tu veux pas Kuro ?
- Papa !!... Kiku est tout aussi fort que lui ! Et puis Kiku en a pas rien à faire de moi, de toute façon, c'est lui que j'aime, pas Kuro.
- Bien, bien... Encore un de tes caprices mh...
Ce n'était pas comme si tu laissais le choix de ton petit-ami à ton père. De ce côté là, tu savais qu'il devait très fortement penser que Kiku n'était que ton petit-ami de passage...
Romano :
Avec Lovino, une menace et tout était clarifié. Le mieux aurait encore été que tu dises à tes parents que Lovino était muet, mais il avait pas voulu. Alors eu coup, tu l'avais juste menacé en disant que si la moindre insulte sortait de sa bouche, il allait mal finir, très mal finir. Sa réaction prouvait bien qu'il en avait rien à foutre, comme beaucoup de chose. Bon. Le temps d'avant le dîner, lovino prenant à chaque fois qu'il parlait, une grande inspiration, comme pour s'empêcher de balancer une insulte, il en pleurait presque le pauvre. Son petit cœur souffrait un peu lorsque ta mère amenait la pizza. Tu cachais les yeux de Lovino.
- M-m-maman !! L-Lovino est... Est allergique !
- Je suis pas allergique à la pizza put-
- IL EST ALLERGIQUE. Aux pizza à la crème fraîche.
Lovino tombait de sa chaise, et tombait aussi dans le coma, ne pouvant concevoir que des pizzas à la crème fraîche pouvaient exister. À vrai dire, tu ne savais pas s'il était mort ou non pour le coup...
Spain :
Il n'y avait aucune raison que ça se passe mal, et ce pour la bonne raison qu'Antonio était... Parfait. Charmant. Beau. Poli. Bref, un ange. Tes parents étaient ravis que tout se passe bien entre vous, qu'Antonio se comporte bien à ton égard, oh de ce côté... Il n'y avait aucun soucis à se faire. D'ailleurs, tes parents tombaient sous le charme de son rire si angélique suite à ce qu'ils avaient dit.
- Ah ah ah... Pardonnez-moi, vraiment... C'est juste que... Un ami considère l'Italie du Sud comme l'entièreté de sa maison... Alors entendre quelqu'un dire "on aimerait aller en Italie du Sud" c'est plutôt amusant, enfin pour moi... Pour me faire pardonner, je pourrai vous conseiller de jolies endroits de l'Italie du Sud.
Parfait sauvetage. Ouep, Antonio était parfait, tes parents l'avaient de suite accepté.
Prussia :
Après tant de jours à s'entraîner, à faire répéter Gilbert sur ce qu'il devait ou ne devait pas dire, tu lui avais accordé cette chance de pouvoir faire la rencontre avec tes parents. Oh, il avait aussi fallu trouver une bonne excuse quant à l'étrange couleur de cheveux de Gilbert, sans parler de celle de ses yeux.
- Mh ? C'est parce que je suis awesome !!!
- Gilbert !!...
- J-je vois... Et donc... Vous êtes allemand ?
- Prussien. ES LEBE PREUßEN !!!
- La Prusse ?... N'existe plus pourtant.
L'avantage d'un Gilbert déprimé, c'était qu'il se taisait. Fallait-il aussi maintenant expliquer pourquoi Gilbert était aussi déprimé suite à cette phrase.
Bonus :Denmark :
Tu avais appris, bien évidemment au dernière moment, que Matthias voulait faire les choses biens. Autrement dit, qu'il avait ramené un cadeau à tes parents dont tu ignorais le contenu du paquet. Pour situer la chose, tu remarquais le paquet jusque là caché sous la veste de Matthias, alors que tu venais tout juste de toquer à la porte.
- Matthias. C'est quoi.
- Un cadeau !
- Je vais te frapper si tu me dis pas de suite ce qu'il y a dans ce cadeau.
- Oh ça, c'est une-
Là, tu maudissais ta mère de ne pas être en retard comme elle pouvait l'être depuis ta naissance. Mais bon, ce n'était qu'un détail qui n'avait plus son importance lorsque ton père ouvrait le cadeau de Matthias, dénichant alors une hache. À toi de trouver une excuse et d'expliquer que Matthias n'était pas un être sanguinaire.Lithuania :
Le seul petit bémol que tu trouvais à Toris, c'était potentiellement sa timidité. En vrai, ça le rendait encore plus adorable, mais c'était un coup à ce que ton père se demande ce que tu lui ramenais comme mec. Bon peu importe, Toris était juste trop mignon pour que quelqu'un puisse lui crier dessus. Enfin ça, c'était ton point de vue hein, parce que quand ton père ouvrait la porte...
- ... Aah, c'est une fille en fait !
- Laisse ses cheveux longs tranquilles !... Il est tout beau comme ça...
- Moi ce que j'en dis...
Pauvre Toris qui était crispé à table, ton père ne cessant de regarder ses cheveux, bien qu'il l'appréciait quand même. C'était juste un détail qui le perturbait.
2P France :
Cela faisait presque dix ou quinze minutes que, pendant que tu discutais avec ta mère des joies de la vie, François et ton père se livraient une bataille de regard sans égal, l'ultime combat de cette dernière génération. François se demandait surtout ce qu'il faisait là, alors qu'il pourrait juste être tranquille, dans son jardin, seul, à fumer ses cigarettes...
- Il pue la clope.
- Ne vous en faite pas, depuis que je suis en couple avec votre fille, j'ai même arrêté de fumer dans mon jardin.
- Oooh...
En soit, pour un fumeur comme lui, c'était une belle preuve d'amour que tu voyais là, à savoir que déjà François ne fumait jamais dans sa maison.
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