France :
À force de voir défiler les nations dans votre maison, tu en étais arrivée à te dire que tu étais la seule à l'appeler par son nom humain. Ce qui était normal, l'ayant rencontré par ce prénom. Par cette même raison, tu te demandais si Francis t'autoriserait à l'appeler par son nom de nation, n'osant lui poser la question cependant. Nul besoin de se torturer d'avantage dans ces cas-là.
- F-France...
- ... Hon. Honhonhon~
À toi, qui ne savait pas jusqu'à aujourd'hui ce que voulait dire un "honhonhon". A toi, qui venait de l'apprendre, et qui te disais que c'était risqué d'appeler Francis par son autre prénom.
America :
Si tu avais bien remarqué une chose, c'était que si le ton de la façon dont quelqu'un appelait Alfred sèchement par son nom de nation, il allait paniquer. Ou au mieux se défendre en disant n'avoir rien fait. De toute façon, c'était comme avec n'importe qui, tout dépendait du ton. Et voir Alfred fouiller dans le meuble à la recherche était l'occasion de tester la chose.
- America.
- Qu- No- C'EST PAS MOI, C'EST CANADA !! ... Il est où ?
- Ah ?
- England. Il est où ?
Tu n'aurais pas pensé qu'alfred avait garder des séquelles irréversibles. Plutôt que de chercher ce qu'il cherchait au début, il fouilla it maintenant les moindres recoins de la maison pour trouver Arthur. Après dix minutes à lui expliquer que tu étais celle l'ayant appelé par son nom de nation, tu abandonnais.
Canada :
Tu avais cessé de te poser des questions comme pourquoi Kumajirou passait beaucoup trop de temps à demander à Matthew qui était-il. Pourquoi Matthew se trompait toujours de prénom pour Kumajirou. Tu en avais pris l'habitude, n'y prêtant plus vraiment attention, jusqu'à y repenser quelques temps plus tard. Toute cette solitude enfouie en lui, tous ceux qui ne prêtaient que trop peu d'attention à lui...
- Canada...
- ... Oui ! C'est moi !
Tu en aurais presque pleuré, de voir ce sourire si sincère, heureux et innocent à la fois, comme si tu venais de combler tout ce manque dont Matthew était victime.
England :
Au fil du temps, tu pouvais attester qu'Arthur avait de nombreux surnoms. Et ce provenant de la même personne : Francis. Ils étaient adorables lorsqu'ils se disputaient, se donnant toutes sortes de surnoms plus ou moins glorieux, plus ou moins vulgaires. Dans ce même temps, tu te demandais où était passé le gentleman qu'était Arthur à votre rencontre. Curieuse de ce qu'il en serait avec toi, sachant surtout qu'il ne te dirait rien de mal qu'il disait à Francis, tu en profitais.
- England ?
- Q-q-quoi ?! P-pourquoi tu m'appelles c-comme ça hein ?!... B-baka !!...
Cette réaction ne manquait pas de te faire rire, énervant encore plus Arthur qui finissait par bouder en disant que tu ne valais pas mieux que Francis. C'était si ridicule que tu chariais un bon moment Arthur avec son nom de nation.
China :
Yao ne t'avait jamais interdit de l'appeler par son nom de nation. En fait il n'en disait rien, et puis, avec tous les surnoms qu'il se coltinait de ses petits, Yao n'avait pas de quoi s'en préoccuper. Enfin, sauf si un "aniki" parvenait à ses oreilles, c'était synonyme de fin du monde. Alors l'appeler par son prénom ne devait pas être si horrible que ça, n'est-ce pas ?...
- China !~
- AAAH !! AIYAAAH !! ILS T'ONT EU ARU !! TU ES POSSÉDÉ PAR EUX ARU !!
- Y-Yao ! C'est moi, c'est moi !!...
Pendant une vingtaine de minutes, tu avais du garder Yao contre toi, à le câliner pour le rassurer, à t'excuser de ce traumatisme que tu lui avais provoqué.
Russia :
En voulant tenter la chose, c'était littéralement jouer le feu. Ou même jouer avec de l'essence près du feu. Ou plus simplement vouloir la mort de quelqu'un, tu supposais. Alors, ne voulant prendre aucun risque, tu attendais d'être seule avec Ivan, te mettant face à lui avec la différence notable de taille qui le faisait sourire.
- Russia !
- Ooh... Da... Bon camarade, uh-uh !~ Il est temps pour toi de faire become one avec la mère patrie~
- A-attends c'est pas ce que- I-Ivan ! Kyaa !!...
Qui pourrait savoir ce qui t'étais arrivé à pars toi et Ivan ? Il n'empêchait que tu te souviendrais de ce moment pour longtemps, si ce n'est pour toujours.
Italy :
Tu ne comptais plus le nombre de fois où le nom de Feliciano se faisait hurler dessus pour... Plein de choses, que Feli méritait, en quelque sorte. A tes yeux, ce n'était qu'un pauvre chou... Il fallait le comprendre. Bref, à force de côtoyer Ludwig, tu avais attrapé la germanite. Une sorte de maladie incurable qui avait premièrement et probablement touché Germania pour Rome, pour simplement expliqué d'où venait la chose.
- ITALY !!... Ça y est je suis contaminée.
- Ve~ Tu voulais ?~
- ... Je sais plus.
Et ça, c'était l'Italite. Un cas extrêmement rare dont tu haïssais l'existence. Feli et Ludwig avaient une mauvaise influence sur toi.
Germany :
Cela t'avait fait plus rire qu'autre chose, tu n'y avais pas prêter attention au début, ayant encore du mal à concevoir que Ludwig s'appelait aussi "Germany". Alors en chantant cette chanson, écouteurs aux oreilles, le mot "Germany" échappant plusieurs fois à tes lèvres, tu voyais Ludwig arriver, un poil agacé sans que tu ne comprennes de suite pourquoi. Tu pensais simplement que tu lui avais légèrement cassé les oreilles.
- D-désolée, je ne chanterai plus.
- Was ? Tu m'appelles depuis tout à l'heture, je te réponds et tu m'ignores !
- Eh ?... Oh. Ah ah ! Mais non ! Ah ah ah !
Tu t'étais longuement foutu de Ludwig, lui qui croyait que tu avais dis "Germany" pour l'appeler et non pas parce que la chanson était faite ainsi. Le pauvre Ludwig s'en retrouvait gênée et avait du mal à accepter que d'autre l'appelle Germany en ta présence, te faisant alors rire.
Romano :
Quelque chose clochait avec Lovino. Lui allait bien, mais c'était plus toi qui cogitait. En connaissance que Lovi soit l'Italie du Sud, alors pourquoi tout le monde s'acharnait à juste l'appeler "Romano" ? Tu trouvais ça plutôt cruel, sachant que Feli se faisait bien appeler "Italy". C'était comme si Feli suffisait, comme s'il était seul, évidemment que ça te faisait de la peine. Sauf si Lovino préférait être appelé Romano, mais n'en parlant jamais tu n'en savais rien. C'était donc hésitante que tu venais vers lui.
- Mh ? Qu'est-ce t'as ?
- ... Sud Italia...
Le regard de Lovino changeait du tout au tout. Se levant du canapé, Lovino t'enlaçait, ne disant rien, mais tu sentais à ton cou quelques larmes qui en disaient long. Lovino restait contre toi un long moment, comme s'il chérissait le plus beau cadeau qu'il ait pus recevoir.
Spain :
Joyeuse pour aucune raison, si ce n'est d'avoir la chance d'avoir Antonio, tu cherchais à travers la maison sa gourde d'eau qu'il prenait en temps normal pour récolter ses tomates. La trouvant, tu retournais auprès d'Antonio, gardant la gourde contre toi en ayant une sorte d'illumination.
- Tu voudrais bien me donner ma gourde, por favor~
- S-Spain !...
À son prénom, Antonio réduisait la distance entre vous, passant un bras autour de tes Hanches pour te coller à lui, relevant ton menton pour que vos regards soient plongés l'un dans l'autre. Jusqu'à un "avec toi, ça sera "boss", señorita~". Tu roulais des yeux, souriant de cette stupidité, au moins, Antonio avait essayé.
Prussia :
C'était un jour particulièrement joyeux pour Gilbert et toi, soit quelques temps ayant mené à votre rencontre. Bref, aux yetux de Gilbert, c'était un anniversaire qui se devait d'être fêté parce que "rencontrer quelqu'un d'aussi génial que moi, ça n'arrive qu'une fois dans une vie". Ce qui était tout de même le cas, trouver en cette terre une personne dont la personnification était celle de la Prusse, il fallait le faire...
- Preußen~
- Kesesese~ VIVE LA PRUSSE !! VIVE MOI !! ICH LIEBE MICH !!!~
Gilbert était déjà assez excité sans ton aide. Alors maintenant que tu venais pour la première fois de l'appeler ainsi, impossible de le calmer, tu devais même le suivre dans son délire.
Bonus :
Norway :
En vérité, même toi tu étais légèrement agacée d'entendre "Nor, Nor, Norwayyy, Nor-Chan" et tu en passais. Au fil du temps, tu comprenais peu à peu le pourquoi du mépris de Lukas envers Matthias. Il n'empêchait que ces deux-là s'amusaient, enfin, que Matthias s'amusait, Lukas le surveillait. Ça te rendait dingue, les surnoms de Lukas défilait dans ta tête comme une chanson.
- Nor~ Nor~ Norway~ Nooor-chan, Nooor-kun, Nooor-san~
- ...
- P-PARDON !! JE VOULAIS PAS !! C-c'est...
- De sa faute. Comme toujours. Je sais...
Tu déprimais contre Lukas qui tentait de te rassurer que tout se passerait bien. Ce qui ne sera absolument pas le cas. Cette chanson continuera de te hanter, ta vie, et celle de Lukas.
Poland :
Être avec Feliks, c'était comme elever un gosse. Littéralement. Entre lui répéter ce qu'il ne fallait pas faire, pas dire, comment il devait se comporter, et parfois ce qu'il ne devait pas mettre à sa bouche... Oui, c'était comme elever un enfant, turbulent, qui ne s'arrêtait jamais. Et là encore, tu ne pouvais remettre en doute tes paroles, voyant ce que Feliks s'apprêtait à faire.
- N-NON POLAND !! NON !!
- Eeeeh ? Ah ah ah ! À qui crois-tu parler ! Je suis le grand et fabuleux Polska-samaaaa !! AH ÇA BRÛLE ÇA BRÛÛÛÛLE !!
Ce n'était pas comme si tu avais essayé de le prévenir... Pauvre chou qui espérait que tu l'appelles encore par son nom de nation soit-disant que ça le guérirait d'avoir voulu engloutir ce gâteau tout juste sorti du four.
2P China :
Parfois, tu comparais Zao à son 1P, te demandant ce qui avait pus arriver au 2P pour qu'il soit si sombre, en tout cas tout l'inverse de Yao. La question de l'amour ne se posait pas, mais tu aimerais de temps en temps voir Zao plus expressif, bien que tu savais que ce n'était pas toi qui allait le changer, que personne y arriverait. Encore une fois, pensantaux deux China, cette petite erreur t'échappait.
- China, tu sa-
- Je n'aime pas Hello Kitty. Je ne cris pas "aiyah" sur tous les toits. Je ne termine pas mes phrases par un "aru" qui au passage ne signifie rien. Et je me fais encore moins victimiser par ceux que j'ai élevé. Donc, ne t'avise plus de te tromper.
Tu soupirais, ne prenant même pas la peine de t'excuser, Zao était déjà passé à autre chose. C'était parfois compliqué de vivre avec lui.
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