« Avant toi, ma vie était remplie d'un tas de problèmes qui la faisait dériver dans la misère. »
Elle était dans l'ombre, il était sa lumière.
TW: violence, tca, dépression
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❥PDV Leya
19 novembre 2022 Stade Jean Bouin, Paris
C'était le jour-j. C'était aujourd'hui que la France allait affronter l'Espagne. Je pense qu'Amine n'a jamais était autant stressé qu'aujourd'hui. Ce match représentait pour lui de longs mois de préparations intenses. Ça fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu d'ailleurs, ce que je comprends car il avait d'autre choses beaucoup plus importantes à faire. En plus lorsqu'il est stressé il devient très vite désagréable et je n'avais vraiment pas envie de m'embrouiller avec lui pour rien.
On est à quelques heures du coup d'envoi. Je suis actuellement avec Sonia à l'entré du stade. Amine avait réussi à nous avoir des pass pour qu'on entre en première et qu'on ait de bonnes places.
Après avoir passé les différents contrôles et les vigiles, nous avons finit par entrer dans le stade, qui commençait déjà à se remplir. On va directement à nos places et on remarque qu'on est placé dans les premiers rangs.
J'étais absolument émerveillée par ce qui se produisait en autour de moi, les gens étaient tous heureux, l'ambiance était dingue.
Sonia: C'est vraiment une dinguerie j'ai trop hâte purée !
- Moi aussi meuf tu peux pas savoir à quel point.
Sonia: Non toi t'as juste hâte de voir Amine jouer c'est pas pareil. dit elle en rigolant
- Eh vas-y commence pas toi sinon je te fais pas rencontrer les joueurs à la fin du match.
On se mit a rigoler tandis que des cris se font entendre. Mon regard se pose sur la pelouse du stade et je vois que les joueurs commençaient à entrer sur le terrain. Ils commençaient tous à s'échauffer.
Après plusieurs minutes de recherche, mes yeux se posent sur le numéro 9, Amine. Il était entrain de détailler chacun des gradins, comme ci il cherchait quelque chose. Soudainement nos regards se sont croisé, un sourire s'étend sur nos visage. Je lui fais un signe de la main qu'il me rend, puis il retourne avec les garçons pour continuer leur échauffement.
Sonia: Le stade n'arrête pas de se remplir c'est un truc de fou.
- Je te jure, j'imagine pas comment ils doivent stresser là.
Après plus d'une vingtaine de minutes d'échauffement, les garçons font rapidement le tour du stade pour saluer leurs abonnés.
Mon regard se pose de nouveau sur Amine qui me regardait aussi, il avait son téléphone en main et il me pointé du doigt ce dernier. Je hausse un sourcil ne comprenant pas ce qu'il voulait me dire, puis après plusieurs secondes de réflexion j'ai compris qu'il voulait que je regarde mon téléphone.
