Chapitre 12

259 7 0
                                    

- VITE ! Dépêchez vous. Sortez de cette forêt ! Cria l'un des gradés.

Plus facile à dire qu'à faire. Certes, il ne nous restait plus beaucoup de chemin à parcourir, mais il fallait arriver à franchir l'orée de la forêt sans se faire toucher par aucunes de ses fléchettes empoisonnées. Nous nous retrouvions également séparés à courir comme des lapins pour nous sauver et je me retrouvai rapidement éloigné de mes compagnons avec quelques soldats. Je dégainai mon sabre pour tenter de parer le plus de projectiles en essayant tant bien que mal d'aider les rescapés.

- A terre ! Criai-je. Cachez-vous dans les hautes herbes et rampez.

Ces derniers m'écoutèrent sans discuter pendant que je distrayais nos ennemis, même si cela ne marchait pas exactement. 

Je savais que c'était du gâchis d'utiliser mon pouvoir maintenant, mais il était certain que le reste des pirates qui se trouvait en dehors de cette forêt étaient armés près à nous cueillir. Il fallait le plus d'hommes disponibles sur pieds pour les affronter.

Du bout du doigt, je réalisai un cercle imaginaire et créai une sphère avec un diamètre que je considérai assez grand pour contenir les soldats restant dans la forêt et les tireurs. Une fois tout ce beau monde emprisonné, j'y vis enfin plus claire. Car, en effet, une fois que des gens se trouvent dans une de mes sphères, je pouvais déterminer qui cela était sans même qu'ils ne soient dans mon champ de vision et j'avais l'exacte topographie de à l'intérieur de la sphère. Dans l'immédiat, je créai deux illusions pour chaque catégorie. Nos ennemis étaient maintenant certains de se trouver dans un épais brouillard tandis que je créai une ligne rouge au sol pour toutes les personnes se trouvant dans mon camp. Certains étaient dirigés sur le véritable champ de batailles alors que d'autres avaient la position de tous les tireurs aux alentours pour les neutraliser.

Grâce à la stupeur que j'avais provoqué chez les tireurs, plus aucune flèches ne volait autour de moi et je pus rapidement sortir accompagnée des autres.

Comme je l'avais imaginée. Dehors, quelques soldats peinaient contre des troupes entières de pirates. Law et quelques-uns de mes camarades étaient déjà présents et décimaient les ennemis par paquet.

Ne pouvant pas désactiver mon pouvoir dans la foret temps que tous les tireurs n'étaient pas neutraliser. Je dus me contenter de me battre avec seulement mon sabre et ma force.

Je dégainai ce dernier tout en m'avançant vers un groupe s'approchant de moi. Leur armes elles aussi étaient levées contre moi mais je brisai leurs misérables lames facilement avant de m'attaquer au corps à corps.

Mon style de combat à main nues reposait sur mon agilité et la vigueur des mes coups. Il m'était assez facile de planter l'échine de mon pied dans la mâchoire de mon adversaire à moins d'un mètre de distance, A esquiver les coups avec fluidité pour ensuite enfoncer mon coude dans son ventre à lui en faire cracher du sang.

Avec un katana aussi je ne me débrouillai pas trop mal, le tenant la main droite, je tailladai les ennemis incapable de bloquer mes attaques.

Même si je me concentrai sur mon combat. Mon regard était toujours attiré par les techniques de Law. Grâce à sa sphère bleu qu'il appelait room, il pouvait découper ses adversaires en plusieurs morceaux sans qu'une seule goutte de sang ne tombe. Puis il ré -assemblait les parties découper à sa guise ce qui donnait des êtres aux allures métamorphosées. Des hommes avec des jambes sur le torse, et d'autres avec des têtes flottantes. On voyait bien là le personnage du chirurgien fou que représentait le sadisme de Law. Il arborait un sourire amusé devant les visages horrifiés de ses œuvres.

Son pouvoir était plus que redoutable pour quiconque se trouvait être son adversaire.

De mon côté, je sentis que tous les tireurs étaient tous hors d'état de nuire et désactivai mon pouvoir. L'avoir laissé si longtemps ne m'avait pas fait du bien mais j'avais connu pire.

Justement, deux groupes de pirates se ruaient sur un groupe de soldats, Shashi, Ikkaku et moi. Je recréai une nouvelle sphère rougeâtre au-dessus d'eux.

Dès lors, à leurs yeux, ce n'était plus moi, mais Law qu'ils avaient en face d'eux. Et au-dessus de leur têtes, se trouvait un dôme bleu comme celui du corsaire. Il paniquèrent rapidement et je leur fis croire que le chirurgien utilisait sa technique du Shambles afin que notre escadron se retrouve à la place du groupe d'à côté pour chaque groupe.  Ainsi, sans réfléchir, ils se déchiraient entre alliés sans même le savoir tandis que les autres groupes de pirates leur hurlaient de se réveiller.

Malheureusement pour eux, temps que j'avais emprise sur leur camarades, il ne servait à rien de crier si j'altérai l'ouïe de mes victimes.

Les combats durèrent jusqu'en début de soirée. Mais il restait encore à ligoter les pirates ennemis et à les emprisonner dans les cals des vaisseaux de guerre. En arrivant au camp des pirates ennemi, nous découvrîmes plusieurs caisses pleines d'explosifs et une dizaine de bateaux cachés tant bien que mal.

Une fois que nous eûmes le feu vers pour retourner sur notre plage cachée nous reposer, je vis plusieurs membres de l'équipage parcourir la forêt à toute vitesse pour se reposer le plus rapidement possible.

Quant à moi, je marchai à mon rythme avec les regards sous couvert des soldats collés à mon dos.

La plupart des gens ici me voyaient pour la première fois et je les avais plus qu' impressionné de me voir à l'œuvre. De plus, je me doutai que Ron' n'avait pas chanté mes louanges auprès de ses subordonnés qui me regardaient tous d'un mauvais œil comme si j'avais la peste.

Devant moi, Law parlait avec Jean Barthe. Lui non plus on ne le regardait pas avec de la tendresse mais il ne semblait pas y faire attention. En même temps nous sommes des pirates :le mal, la barbarie, des hors la loi sans aucune dignité. La marine, elle : grande justicière des eaux du mondes, prête à traquer les diables qui arpentent les mers pour protéger femme et enfant. Quelles conneries...

Une fois de retour sur le sable sombre, j'y retrouvai deux idiots en combinaison et avec des couvres-chef aux goûts plus que douteux affalés par terre en se lamentant comme toujours.

- Je suis crevé. C'est inhumain d'envoyer de pauvres personnes comme nous au front. Braillait le premier.

- Ce qui est vraiment inhumain, c'est de nous faire vivre le même calvaire demain. Pleura l'autre.

Il est vrai que nous n'avions pas battu l'entièreté de l'alliance aujourd'hui d'après ce que nous avions comme information, c'était que le reste des navires arriveraient le lendemain sans faute. Ainsi pour ne pas qu'ils se doutent de quoi que ce soit, nous avions laissé la majorité des soldats en forme, déguisés en pirates, à l'est de l'île au point de rendez-vous normalement indiqué. Nous avions aussi appelé des renforts pour nous aider et transporter les futurs prisonniers.

Law qui passait près de nous, lâcha froidement aux deux acolytes.

- La ferme les idiots. On a pas besoin de vous entendre brailler et arrêtez de faire la bronzette. Aller plutôt allumer le feu.

Le deux hommes se regardèrent avant de crier d'une même voix.

- C'est le capitaine qui est inhumain !

Je continuai à suivre le capitaine du regard s'éloigner aussi vite qu'il était apparu.

Par des concours de circonstanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant