Chapitre 34

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Il interpela Monet et j'en profitai pour m'éclipser, tout en veillant à jeter le rapport dans le feu en sortant, on était jamais trop prudent.

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De tout les alliés du nouveau monde sur qui j'aurais put tombé, il fallait que je tombe sur cet idiot de marchand de paille.

Certes il était fort et avait été extrêmement facile à convaincre, mais son idiotie nous avait mis dans la panache. Et ses équipiers avaient eu toutes sortes de demandes plus ardues les unes que les autres sur Punk Hazard.

Il était clair que ,malgré moi, ce n'était pas moi qui tirait les rênes de notre alliance. Le marchand de paille n'en faisant qu'à sa tête et franchement la seule chose qui me remontait le moral était de savoir qu'il avait des compagnons forts, surtout Roronoa et le cuistot un peu derrière.

Une fois les évènements de Punk Hazard terminés, nous avions quitté les marines de Smoker et avions pris le navire du marchand de paille pour faire route vers Dressrosa, entre temps, j'avais reçu une carte de l'île de la part de Bepo. Je savais déjà que ça faisait déjà bien longtemps que tous mes compagnons avaient quitté l'île estival et se rendaient en toute sécurité vers Zou.

D'ailleurs, j'eus également l'occasion de leur passé un coup d'escargot phone sur le bateau, ils avaient répondus en larmes et j'entendis même des cris de soulagements derrière les voix de Bepo et Shashi.

A l'approche de l'île, j'avais fait part de mon plan à l'équipage et tenais vraiment à ce que celui-ci soit respecté cette fois.

Nous devrions seulement nous rendre sur l'île isolée à côté de l'île principale afin de rendre César à Joker, pendant ce temps, un autre groupe se chargerait de détruire l'usine de Smile.

Une fois le bateau amarré près d'une cachette indiqué sur le plan que Bepo m'avait fait correspondre, nous descendîmes tous et je me retournai une dernière fois pour être sûr que tout le monde soit près. En face de moi se trouvai l'équipage du marchand de paille et lui même, César et l'homme en Kimono que j'avais découpé ainsi que son gamin dans le même accoutrement.

Nico Robin, celui au long nez, César ainsi que moi même irions échangé celui-ci ; Luffy , le samouraï, Roronoa et le cyborgs iraient quand à eux détruire l'usine de smiles .Même si j'avais le mauvais pressentiments que quelques choses viendrait perturber mes plans, je me forçai à garder le tête calme.

- Bon on est tous près à partir? Demanda une dernière fois le cuisto.

- Un peu mon n'veu. S'extasia Luffy.

- Faites bien attention, avec la nouvelle concernant Doflamingo, on ne sait ce qu'il pourrait tramer. Nous avertissait La navigatrice.

Et pour cause, le matin même, nous avions appris avec surprise que Doflamingo s'était destitué de son rôle de monarque par le biais du journal. Cela m'avait plus qu'intrigué et je craignais que tout ne se passe pas comme prévu. Mais il était trop tard pour retourner en arrière, je devais avant tout me venger même si tout ne devait pas se passer selon mes plans.

- T'inquiètes Nami. Si on le croise, rien de plus simple, on aura qu'à se battre. Répondit son capitaine plein d'entrain.

- Mais t'es idiot ou tu le fais exprès, on suit le plan. Et tant qu' on a pas tout rempli nos missions, hors de question de se battre. M'énervai-je.

J'avais beau le répéter à longueur de journée, cet idiot n'écoutait que ce qu'il voulait.

Il me répondit par une moue sceptique et lasse, je décidai d'abandonner.

Avant de partir, nous nous déguisâmes tout de même, nos têtes étant recherchées il fallait éviter de se faire repérer.

Nous avancions à allure constante avec Nico Robin s'excitant de l'architecture de l'île et l'autre au long nez au bord de la crise à force d'hyper ventiler.

Je regardai les alentours discrètement, à l'affût de n'importe quel comportement suspect.

- Dit Trafalgar, le rendez-vous avec Doflamingo n'est pas pour tout de suite. Qu'allons nous faire en attendant.

- On va voir comment ça se passe et récolter des infos sur le pont pour Green bit.

- Au fait, vous trouvez pas ça étrange que personne n'a l'air de réagir alors que Doflamingo à abdiqué.

En effet, en faisant ma petite analyse, je fut surpris de constater que personne ne semblait inquiet ou apeuré, pas de colère ou d'indignation. Personne ne semblait savoir que leur roi ait abdiqué.

Même si j'étais suspicieux et agité, je m'efforçai de ne montrer aucun comportement suspect aux habitants.

Nous nous assîmes en terrasse ce qui me permit d'avoir un vu d'ensemble et de voir le danger arriver.

De l'autre côté de la rue, une scène avait été mise en place pour accueillir des danseurs. A la fin de leur chorégraphie, ce fut au tour d'une danseuse de flamenco de faire son entrée.

Sa robe aux volants jaunes me subjuguèrent. En un instant, je me revis le jour de ma rencontre avec Heaven.

Je me rappelai en un instant toutes les sensations qui m'avaient traversé en quelques secondes ce jour-là. Comment j'avais été frappé par sa beauté, de ses yeux ambrés à ses cheveux de la couleur du charbon. Au malice qui emplissait chaque regard qu'elle m'adressait.

Mais quelque chose m'interloqua. En effet, je fus plus que certain d'avoir déjà vu la chorégraphie de cette danseuse exécutée par Heaven au cours d'une des nombreuses soirées avec tout l'équipage.

Sans vraiment me contrôler je me levai sous les regards surpris des autres. Je bredouillai maladroitement « Surveillez César » avant de m'enfuir et de me précipiter devant les musiciens me souriant chaleureusement de me voir arrivé à leur rencontre.

- Dites moi, cette danseuse là bas, elle a toujours connu cette chorégraphie ? Questionnai-je déterminé

- Non je ne suis pas sûr. Commença le premiers

- Mais non, bien sûr que non, ria le guitariste.

Je les regardai impatiemment.

- Non c'est cette jolie brunette qui est apparue du jour au lendemain. Elle a dit qu'elle venait faire du tourisme.

Un troisième un peu plus en retrait continua.

- Mais oui. Elle n'était pas d'ici, mais elle connaissait beaucoup de danses différentes, du flamenco à la salsa.

Le guitariste continua.

- A oui, elle était sacrément jolie en plus de ça. Avec ses yeux ambré plein d'amusement. Ah c'est dommage monsieur que vous ne l'avez pas vu. Elle était magnifique quand ses pieds touchaient le sol en rythme et que sa belle robe blanche s'envolait. ria-t-il

- Tu l'as dit, on aurait dit un ange. Renchérit le troisième.

Heaven, même loin de moi, arrivait à ne pas se faire oublier et comme toujours elle illuminait là où elle passait.

Malgré moi, j'eus un pincement au cœur de me la rappeler loin de moi.

Si l'agitation des derniers jours fut tumultueuse, le calme du navire du marchand de paille me laissa tout de même le temps de penser à elle.

Nico Robin s'approcha et interrompit notre conversation en me soufflant discrètement qu'il était temps de partir tout en adressant un sourire poli aux musiciens. 

Par des concours de circonstanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant