Nilis's Core (Le cœur de Nilis en FR)

Chapitre 5

Planète Nilis, Maison-Maître :

La pièce était remplie de gardes qui la regardaient avec des yeux ronds. Alena n'eut pas le temps de réfléchir que deux d'entre eux pointèrent leurs armes sur elle. Elle sut alors qu'elle allait avoir de gros soucis. Ce qui pouvait lui arriver de mieux était que ces gardes lui permette de voir le dirigeant-maître. Le pire, serait que ces gardes la rejette dehors sans qu'elle ne puisse faire quelque chose ou pire qu'ils l'enferme pour s'être introduit dans la Maison-Maître.

La jeune fille leva les mains en signe de reddition. Certes elle était rentrée ici illégalement mais elle ne cherchait pas des ennuis auprès de ces gardes et désobéir aux gardes était bien la dernière chose qu'elle souhaitait faire malgré le fait que cela lui soit venu en tête.

Avant même que les gardes puissent dire quelque chose, Alena prit la parole :

« Je sais que vous vous demandez ce que je fais ici, dans la maison du Dirigeant-Maître Nanyce. Mais s'il-vous-plaît, laissez moi le voir. »

Les gardes la regardèrent encore, sans trop savoir quoi lui répondre. Ils se demandaient surtout comment elle avait pu s'introduire dans la maison alors que toutes les portes étaient fermées et verrouillées.

La jeune fille, elle, leur sourit timidement. Elle n'était pas sûre de savoir trop quoi faire. Alena se demandait même si elle devait réitérer sa demande ou sil elle devait rester silencieuse. Soudain, l'un des gardes sembla se réveiller. Toujours sa pointe sur elle, il lui demanda :

« Pourquoi voulez-vous donc rencontrer le Dirigeant-Maître ? »

Le garde avait une grosse voix imposante. Il semblait prendre le dessus sur les autres gardes. La jeune fille en déduisit donc que celui-ci devait être ce qui se rapprochait le plus du chef des gardes. Elle sut alors qu'il ne fallait pas rigoler avec lui. Cependant, elle ne pouvait se permettre de lui dire précisément ce qui l'avais emmené entrer par effraction dans ce bâtiment.

« Je ne peux vous le dire précisément. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je veux lui parler des étrangers. »

Le garde restait tout de même méfiant face au comportement de la jeune fille. Elle lui paraissait bien jeune pour être toute seule. Ces parents devaient être quelque part dehors selon lui. Il voulait savoir jusqu'où celle-ci pouvait aller dans son discours. Il rétorqua donc agressivement :

« Précisez s'il vous plaît ! Je ne peux pas vous emmener le voir si je n'ai pas d'informations !

- Je vous l'ai déjà dit ! Je ne peux pas vous le dire ! Mais s'il vous plaît, laissez moi le voir ! Il s'agit de la sécurité de Nilis dont je parle ! C'est important ! »

Le garde eut l'air de réfléchir, puis regarda Alena de nouveau. La jeune fille vit alors quelque chose se déclencher dans son regard. Elle sut alors que l'affaire était sans doute jouée.

Le garde lui fit signe de le suivre et donna l'ordre à ses compagnons d'encadrer la jeune fille le temps du chemin. L'un d'eux voulu protester :

« Chef ! Vous n'allez tout de même pas faire confiance à cette fillette ! Vous voyez bien qu'elle ment ! »

Le chef regarda son subalterne et lui répondit :

« Est-ce que c'est votre problème ? Non ! Alors laissez moi gérer ceci ! »

Le garde ne dit plus rien. Alena, elle, tentait tant bien que mal de retenir le chemin. Ils prirent à gauche, puis à droite. Ils prirent ensuite une volée d'escaliers et le garde ouvrit une porte puis laissa passer Alena. La jeune fille y entra, et vit qu'il y avait personne dedans. Elle se retourna et le garde lui dit cette phrase :